Culture

Quels sont les rites funéraires ancestraux parmi les plus étonnants ?

17/10/25

Certaines cultures privilégient le recueillement et la sobriété, d’autres la fêtent. Voici des exemples illustrant le poids des traditions.

Du Mexique à la Corée, en passant par le Ghana, Madagascar, les Philippines, le Tibet et la Chine, la mort n’a pas la même signification et les défunts ne sont pas honorés de la même manière. Parfois colorées, drôles, dérangeantes ou très codifiées, ces pratiques peuvent paraître surprenantes par rapport à nos traditions occidentales.

Le Día de los Muertos au Mexique

Cette fête colorée est inscrite au patrimoine de l’UNESCO. Les deux premiers jours de novembre, les familles dressent des autels décorés de fleurs, de bougies, de photos et des plats appréciés des défunts. Les vivants accueillent les âmes revenues pour l’occasion, avec musique, danses et parfois des processions carnavalesques. C’est une célébration joyeuse, qui mêle traditions préhispaniques et catholiques.
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Les cercueils fantaisie au Ghana

Dans la région d’Accra, les défunts sont enterrés dans des cercueils en forme d’objets symboliques. Appelés « boîtes à proverbes », la forme choisie reflète la vie, le métier, le rêve ou la passion du défunt (ex. un pêcheur dans un cercueil en forme de poisson). Ils sont une expression de leur croyance en une continuité de la vie après la mort. La renommée de ces sculptures a dépassé les frontières, avec des expositions dans des musées et galeries du monde entier.
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Les funérailles suspendues aux Philippines (Sagada, peuple Igorot)

Le peuple Igorot, vivant dans la municipalité de Sagada, pensait que si le corps était proche du ciel alors l’âme du défunt était près des ancêtres et des divinités. Les cercueils, fabriqués par les occupants eux-mêmes avant leur décès, sont ainsi fixés sur les falaises ou suspendus à des parois rocheuses. Avant la mise en bière, le défunt est placé dans une “chaise de la mort” où il est préparé puis ensuite fumé à l’aide d’herbes et de plantes. C’est une pratique spectaculaire, encore utilisées aujourd’hui pour certains enterrements.
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Les pleureuses professionnelles en Chine

Dans un pays comme la Chine où l’on ne montre pas ses émotions, le travail de la pleureuse va permettre à toutes et à tous de libérer leurs larmes et leur tristesse. Invitées à des enterrements de personnes qu’elles ne connaissent pas, elles doivent afficher de manière franche et ostentatoire leur immense tristesse. Il est très bien vu de s’offrir une pleureuse pour son enterrement car cela sous-entend que vous étiez important et très aimé par toute votre communauté.
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Les perles funéraires en Corée

En Corée du Sud, les perles funéraires fabriquées à partir des cendres de crémation gagnent en popularité. Elles offrent une alternative esthétique et pratique à l’enterrement traditionnel, permettant aux familles de conserver les restes des défunts chez elles. Le développement de cette tradition s’explique par le manque d’espace et les nouvelles réglementations gouvernementales imposant l’exhumation des corps après 60 ans.
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Cette liste non exhaustive démontre qu’il n’y a pas qu’une seule manière d’aborder la mort.

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