Quels rôles jouent nos différents sens dans le maintien de notre santé ?

Nous avons rarement conscience de nos sens et pourtant, ils sont essentiels pour notre santé physique et notre bonheur. À quoi servent-ils et comment en prendre soin ?

Les sens humains sont indispensables pour comprendre notre environnement et interagir avec lui. La théorie des cinq sens (la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe), développée par Aristote dans son traité De l’Âme (De Anima), date de 2300 ans. Aujourd’hui encore, ces sens sont ceux enseignés dès l’école primaire. Cette analyse millénaire est fondée sur le fait que chaque sens externe serait relié à un organe détectant une modification dans l’environnement.

Grâce aux avancées scientifiques, il est désormais établi que chaque sens est lié à de nombreux récepteurs sensoriels. Par exemple, la peau possède différents capteurs avec des fonctions distinctes pour détecter les textures, ressentir les variations de températures, capter la douleur, etc. Autrement dit, le « sens du toucher » se composerait d’une multitude de « sens » spécialisés, tant externes qu’internes (1).

D’autres travaux antérieurs, en neurosciences et en psychologie cognitive, ont également permis de découvrir les neurones dits multisensoriels, démontrant que l’expérience avec notre environnement direct, n’est pas « unisensorielle » mais « multisensorielle ». C’est pourquoi, dans un milieu bruyant, nous comprenons notre interlocuteur malgré le bruit ambiant car l’information auditive est complétée par ce que nous voyons sur son visage (2).

Si les sens interrogent et divisent encore le monde scientifique, leur utilité pour notre survie fait l’unanimité. Découvrez quels sont les nouveaux sens officiellement recensés, en quoi nos capteurs sensoriels sont essentiels pour notre santé et comment il est possible de les renforcer au quotidien.

Sources :

Comment prendre soin de nos sens et les stimuler ?

Les sens sont au cœur de nos ressentis et de nos plaisirs. Comment les maintenir en alerte plus longtemps ?

Nos sens sont sollicités en permanence, du matin au soir. Grâce à eux, nous sommes capables d’interagir les uns avec les autres, d’échanger et de ressentir des sensations, agréables ou non. Il est donc important d’en prendre soin et de les utiliser à bon escient. Voici quelques conseils pour les ménager et les stimuler.

Les yeux

Nos yeux sont davantage sollicités par l’usage des écrans (PC, mobile, tablette, TV). Afin de les ménager, il est conseillé de faire des pauses régulières pour limiter l’exposition à la lumière bleue, nuisible pour la rétine et à l’origine de la fatigue et sécheresse oculaire.Pour renforcer votre acuité visuelle et soulager vos yeux, il existe des exercices faciles à faire disponibles gratuitement en ligne sur internet (1).

Il est également essentiel de porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des rayons UV (ultra-violet) à l’origine de problèmes de cataracte et autres inflammations oculaires. Il est d’autant plus important de commencer la protection des yeux dès l’enfance.

Pour améliorer la vision, certains aliments, riches en vitamine A, C et E, comme la carotte, peuvent être intégrés dans l’alimentation quotidienne. Leurs propriétés contribuent à la stimulation de la vision nocturne, à la protection contre la filtration de la lumière bleue et renforcent la santé des vaisseaux sanguins de la rétine.

Les oreilles

Bien qu’il soit difficile de prévenir la plupart des causes de perte auditive, il existe des gestes préventifs à insérer dans son hygiène de vie :

Pour se prémunir du bruit, principale cause de surdité, il convient de penser à protéger ses oreilles en :

Le nez

Sens indispensable au plaisir mais aussi pour alerter d’un danger, l’odorat doit lui aussi être entretenu régulièrement. Comme le reste de nos sens, il diminue naturellement avec l’âge, mais il existe des techniques pour le préserver plus longtemps :

La bouche

Dans notre pays mondialement réputé pour sa gastronomie, la santé de nos papilles est une nécessité et un accès vers le bonheur culinaire. Pour préserver le goût, il est important de :

Pour aiguiser ce sens, il est conseillé de manger varié en savourant chaque bouchée pour éduquer le palais et maintenir un bon sens du goût. L’expérience d’autres saveurs est nécessaire pour élargir ses sensations gustatives.

La peau

L’épiderme est l’organe le plus étendu du corps humain et il est la première barrière de protection face aux agressions extérieures de l’environnement. Pour protéger et ralentir le vieillissement de la peau, voici quelques astuces :

En prenant soin de nos sens, notre qualité de vie et notre bien-être général sont améliorés. Grâce à des habitudes saines et à des exercices réguliers, la sensibilité et la performance de nos sens le seront tout autant.


(1) Voici quelques sites qui vous permettront d’exercer votre acuité visuelle :
https://opticduroc.com/guides/exercices-orthoptie-gymnastique-yeux-ameliorer-vision/
https://www.visiondirect.fr/conseil-sante/exercices-fatigue-visuelle
https://www.lenstore.fr/soins-des-yeux/yoga-des-yeux-5-exercices-faciles-pour-prevenir-la-fatigue-des-yeux

Le conseil de Liz :

Pensez à faire régulièrement des tests de contrôle pour mesurer la qualité de la vue et de l’audition en se rapprochant des professionnels concernés. En plus de leur vocation préventive, ils sont souvent gratuits !

Pourquoi est-il nécessaire de protéger nos sens ?

Nos sens combinés contribuent à notre sécurité et à notre intégrité physique. Comment leur action se manifeste-t-elle face à un danger et pourquoi faut-il les protéger ?

Nos sens s’appuient sur un réseau de plus de 150 000 kms de fibres nerveuses, soit environ quatre fois le tour de la terre. Dans une seule de nos mains, il y a environ 17 000 capteurs sensoriels et 15 000 dans chacune de nos oreilles ! Notre système olfactif est composé de 50 000 000 de cellules, etc. Nos ressentis physiologiques sont de véritables sentinelles entraînées pour agir automatiquement et rapidement. Découvrez ci-dessous quelques-uns de leurs supers pouvoirs.

Cette liste non exhaustive donne un aperçu du rôle de protection attribué à nos sens et de leur interaction, dans le complexe édifice qu’est le corps humain.

Quels sont les impacts négatifs des addictions sur nos sens ?

Si nos sens sont des protecteurs, à l’inverse certains comportements compulsifs et excessifs sont néfastes pour nos sens. Voici comment les addictions peuvent les affecter parfois durablement.

En résumé, les addictions nuisent à nos sens, affectant notre capacité à interagir avec le monde qui nous entoure. Si vous ou une personne de votre entourage souffre d’une addiction, il est important de chercher une l’aide professionnelle afin minimiser les effets néfastes.

Le conseil de Liz :

Chaque jour, nous consommons volontairement ou involontairement des substances addictives, plus ou moins néfastes pour la santé. Voici le TOP 10 :
1. La caféine
2. Le sucre
3. Le sel
4. L’alcool
5. Le fromage
6. Le tabac
7. Le glutamate
8. Les drogues
9. Les antidépresseurs
10. Les stéroïdes.

Si vous avez un doute sur un comportement addictif, vous pouvez gratuitement accéder à des tests pour mesurer votre degré de dépendance en vous rendant sur le site  https://www.addictaide.fr/les-parcours-d-evaluation/

De combien de sens est doté l’être humain ?

Pour répondre à cette question qui fait débat au sein du monde scientifique, il faut d’abord s’intéresser à « Qu’est-ce qu’un sens ? ».

Selon la dernière définition en date, « un sens correspond à la capacité (via des cellules sensitives) de traduire des stimuli extérieurs en influx nerveux pour transmettre l’information au cerveau ». Nous sommes reliés à l’environnement par nos sens et chez les êtres humains, les yeux jouent un rôle central, car nous percevons jusqu’à 80 % de toutes nos impressions grâce à notre vue.

Comment nos sens fonctionnent-ils ?

Voici un exemple simplifié illustrant la connexion entre nos sens et notre cerveau :

1. stimulus : un mouvement est détecté par un de nos sens (par exemple, voir une voiture qui approche rapidement) ;

2. transmission : le signal sensoriel est transmis au cerveau via les influx nerveux (ici le nerf optique) ;

3. traitement : le cerveau analyse le signal et reconnaît un éventuel danger ;

4. réaction : le cerveau envoie des signaux aux muscles pour réagir (par exemple, un déplacement pour éviter la voiture).

Quels sont les nouveaux sens répertoriés ?

La théorie d’Aristote tenait uniquement compte de nos cinq sens externes, c’est-à-dire ceux reliés à un organe détectant les changements dans notre environnement. Cependant, il existe aussi des mécanismes internes, encore méconnus, qui nous informent sur l’état de notre propre corps et sur la façon dont celui-ci réagit aux stimuli extérieurs. À l’heure actuelle, les scientifiques s’accordent sur cinq nouveaux sens : la proprioception, l’équilibrioception, la thermoception, la nociception et la sensation de faim. À quoi nous servent-ils ?

Si nous creusons un peu plus loin, cette liste sera probablement allongée avec les prochaines précisions scientifiques dans le domaine. Le fonctionnement des sens est complexe, à l’instar des récepteurs sensoriels de la peau, dédiés à la température qui se divisent en six types, spécialisés soit pour le chaud ou pour le froid.

La vision, quant à elle, compte quatre types de récepteurs et le sens du goût pourrait aussi être scindé en fonction des cinq saveurs perçues par la langue : sucré, salé, amer, umami et acide. En conclusion, nos détecteurs sensoriels internes et externes sont nombreux et loin d’avoir livrés tous leurs secrets.

Quelques idées reçues sur l’hygiène corporelle et la propreté !

Voici quelques clichés concernant l’hygiène et la propreté. Ces certitudes sont-elles fondées et bénéfiques pour la santé ?

Pour éviter d’irriter la peau, une seule douche quotidienne est préconisée par les dermatologues, comme l’alternative de se laver soigneusement avec un gant de toilette pour éviter de sentir mauvais. Pour les personnes souffrant de maladie de la peau, il est recommandé de ne laver chaque jour que les zones où des odeurs corporelles désagréables peuvent apparaître et de ne se doucher que tous les deux jours.

Se laver les mains permet simplement de diminuer la quantité de germes sur celles-ci et le savon ne tue pas les germes, il les décolle. C’est pourquoi même en se lavant les mains régulièrement, il est possible d’attraper des infections.

Si la brosse à dents n’est plus fonctionnelle, il est évident qu’il faut en changer. Ce qu’il faut retenir est que, poils abîmés ou non, il faut changer de brosse à dents, au minimum tous les 3 mois, pour éviter l’accumulation des impuretés sur celle-ci.

Les poux se développent dans un cuir chevelu propre et sec et se répandent très facilement. Ils se transmettent par contact direct ou par échange de linge (bonnet, écharpe, casquette, draps, taie d’oreiller et autres) ou d’objets personnels (peigne, brosse, barrette et autres). Leur apparition ne résulte donc pas d’un mauvais entretien capillaire.

Les bactéries ne meurent pas dans le congélateur mais ne peuvent plus proliférer. A contrario, une fois la nourriture ressortie du congélateur, les bactéries se multiplient. Aussi, recongeler les aliments s’avère dangereux pour la santé et peut provoquer des intoxications alimentaires.

Nous sommes nombreux à utiliser des gants en latex pour faire le ménage et se protéger les mains. Néanmoins, des bactéries se développent à l’intérieur des gants à cause de l’humidité provoquée par la transpiration au contact avec l’eau. Si porter des gants est indispensable pour se protéger du contact avec les produits ménagers parfois irritants pour la peau, il est également important de se laver les mains et les gants après les avoir utilisés.

Il a été mesuré qu’il y a plus de bactéries et de germes dans le réfrigérateur, le lave-vaisselle, sur les claviers d’ordinateurs ou les téléphones portables en comparaison avec un siège de toilettes. Les lunettes de WC sont fraîches et sèches, et les bactéries préfèrent les endroits chauds et humides.

La recommandation de Santé Publique France est d’aérer au minimum 10 minutes chaque jour et chaque pièce, même l’hiver. Il est prouvé que l’air que nous respirons à la maison est plus pollué que l’air extérieur. L’idée reçue que certaines plantes peuvent dépolluer l’air de notre logement est également fausse. Elles n’ont aucun impact sur la qualité de l’air intérieur, peu importe l’espèce végétale.

Cette liste est évidemment non exhaustive et si vous avez des questions ou besoin de plus d’explication sur une problématique de santé particulière, n’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels habilités à vous répondre.

Comment l’hygiène impacte notre système immunitaire ?

Pourquoi l’hygiène est importante pour notre santé ?

L’hygiène corporelle est une composante de l’hygiène de vie. Elle constitue l’ensemble des pratiques quotidiennes contribuant à notre bien-être physique. Par exemple, après avoir transpiré abondamment, vous ressentez le besoin de prendre une douche. Le week-end, disposant de plus de temps, vous pouvez faire un soin du visage ou un gommage du corps. À l’inverse, si vous voyagez en « sac à dos », vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous laver régulièrement et vous vous sentez moins bien.

L’hygiène de vie comprend les soins du corps, la propreté de son environnement de vie, la qualité du sommeil, l’équilibre alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique et l’entretien des relations sociales épanouissantes.

L’hygiène de vie est un indicateur de santé, et bien pratiqué, ses bienfaits permettent entre autres de :

Ces profits sont liés les uns aux autres et forment un cercle vertueux :  être mieux dans sa tête, c’est être mieux dans son corps et parallèlement c’est rendre meilleur son environnement et son air.

Se laver les mains régulièrement est le geste hygiénique de base le plus indispensable car ces dernières transmettent 80% des microbes. Elles sont un grand nid à bactéries, abritant des milliers de germes. Les mains présentent donc un risque de transmission des maladies très élevé, en véhiculant les microbes de plusieurs manières :

Dans les deux cas, ce n’est pas la présence d’agents pathogènes sur les mains qui va nous contaminer directement. C’est le fait de porter nos mains contaminées à la bouche, dans les yeux, le nez ou vers une autre porte d’entrée pour les microbes.

Au niveau collectif, le premier impact positif d’une bonne hygiène et de la propreté associée, est le ralentissement ou le contrôle de la propagation des maladies. Elle prend d’autant plus d’importance chez les groupes à risque, comme les bébés et les personnes âgées. Il est donc important de respecter de bonnes règles d’hygiène, sans basculer dans le récurage compulsif.

Le contact avec les germes renforce-t-il le système immunitaire ?

Dès les premières années de la vie, le corps apprend à se défendre contre les germes lorsqu’il est mis en contact avec ces derniers. Il est nécessaire de maintenir un équilibre entre les bons et les mauvais germes, de sorte que le système immunitaire puisse toujours s’entraîner à se défendre contre divers éléments. Lorsque cet équilibre est bouleversé, le système immunitaire peut réagir de manière excessive, même en cas de germes inoffensifs.

Un environnement stérile n’existe pas et se salir n’est pas dangereux. Néanmoins, le contact avec les germes nocifs doit être limité autant que possible car il existe de nombreux virus et bactéries nocifs qui peuvent nuire à l’organisme de façon permanente.

Un système de défense paresseux n’existe pas. Il fonctionne 24 h/24, 7 j/7, 365 j/an. Lorsqu’une infection s’installe, il est surmené et fonctionne moins vite, mal ou plus du tout.

Ce qui peut affaiblir votre système de défense, c’est de court-circuiter la réponse immunitaire ou de l’atténuer, en l’empêchant de faire son travail en consommant fréquemment :

En vieillissant, les défenses immunitaires diminuent naturellement et les facteurs qui peuvent avoir le plus d’effets négatifs sur le système immunitaire n’ont pas de lien direct avec la propreté mais davantage avec l’hygiène de vie : stress, fatigue, mauvaise alimentation et un manque d’exercice. Pour stimuler nos défenses, il convient prioritairement d’équilibrer son microbiote (organe composé de 10 000 milliards de bactéries évoluant en communautés au sein du tube digestif).

Sources :

https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/maladies-transmissibles/effets-secondaires-antiviraux

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-antibiotiques-reduiraient-efficacite-cellules-immunitaires-69434

https://www.infosante.be/guides/systeme-immunitaire-affaibli

Le conseil de Liz :

Pour prendre soin de votre corps, vous pouvez opter pour certaines plantes et actifs naturels aux vertus hydratantes, apaisantes ou nettoyantes. Incorporées aux produits d’hygiène, ces substances ont de véritables bienfaits et ne sont pas agressives pour l’organisme :

  • l’aloe vera ;
  • l’amande douce ;
  • l’huile d’argan ;
  • l’onagre ;
  • le karité ;
  • la fleur de cerisier.

Hygiène corporelle : synonyme de bonne santé ?

Chaque année, les normes sanitaires se durcissent diminuant ainsi notre exposition aux germes. Mais cette chasse aux microbes est-elle toujours salutaire ?

Il ne fait aucun doute que la pandémie de covid-19 a accru notre besoin d’hygiène et de propreté pour se protéger du virus. Sally Bloomfield, présidente du Forum scientifique international sur l’hygiène domestique et professeur honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, craint que la pandémie n’ait incité de nombreuses personnes à conserver des habitudes de propreté excessives, trompeuses et peu utiles.

Hygiène et propreté sont couramment confondues mais sont pourtant bien distinctes. L’hygiène est un ensemble d’actions préventives que nous mettons en pratique par anticipation, par exemple lorsque nous nous lavons les mains avant de faire la cuisine ou en toussant dans notre coude. La propreté est le résultat d’un nettoyage à postériori suite à un état jugé « sale », par exemple suite à une chute dans la boue ou à un plat qui a explosé dans le micro-onde.

La propreté et l’hygiène, tout comme notre génétique et notre environnement, influencent la performance de notre système immunitaire dans son rôle de nous maintenir en bonne santé. Elles ont également un impact dans la qualité de notre quotidien, que ce soit dans notre vie privée ou dans notre milieu professionnel.

De manière abstraite, pour rester en bonne santé, une personne doit maintenir un équilibre entre hygiène et propreté. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et pourquoi il ne faut pas confondre les deux notions ? Existe-il-t-des risques à adopter des comportements hygiénistes excessifs ? Quelles sont les pratiques des français en matière d’hygiène corporelle et quelles sont les idées reçues à bannir ? Nous vous dévoilons tout dans ce dossier.

L’hygiène joue-t-elle un rôle dans le développement des allergies respiratoires ?

Chaque année le nombre de personnes souffrant de pathologies allergiques augmente. Comment les allergies sont-elles devenues la quatrième maladie chronique mondiale ?

L’OMS (Organisme mondial de la santé) estime que 25 à 30 % de la population souffre d’une allergie et cette proportion pourrait passer à 50 % d’ici 2050. Les allergies respiratoires sont les plus fréquentes et se sont multipliées par 10 depuis 40 ans.

L’allergie respiratoire est une hypersensibilité de l’organisme à des substances, appelées allergènes, normalement inoffensives et présentes dans l’environnement. Elle ne se limite pas à une gêne occasionnelle et peut avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne. Pour certains experts, la principale cause est la pollution et le changement climatique tandis que pour d’autres ce serait l’aseptisation de notre environnement due à des précautions excessives en matière de propreté et d’hygiène.

Comment le changement climatique et la pollution favorisent les allergies ?

La hausse des températures provoque une floraison et une pollinisation plus précoces et un allongement des saisons polliniques. Par ailleurs, l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, nécessaire à la photosynthèse, accroît de façon significative la production de pollen. Plus longtemps et fortement exposée aux pollens allergisants, la population devient plus fragile et sensible.

À tout cela, s’ajoutent les polluants chimiques présents dans l’air extérieur (l’ozone, les oxydes d’azote, les petites particules provenant des gaz d’échappement, etc.). Si les personnes allergiques peuvent réagir à leur contact, ces polluants ne sont pas des allergènes mais des irritants qui aggravent les réactions allergiques.

De plus, il est important de souligner que nos habitations sont plus polluées que l’environnement extérieur. Les maisons sont plus isolées et étanches et donc moins aérées. Il existe deux types d’allergènes dans nos logements. Les premiers sont dits « biologiques » (acariens, poils d’animaux, moisissures et humidité, etc.) et les seconds sont des polluants dits « domestiques et chimiques » utilisés au quotidien (produits d’entretien, de bricolage et ménager, bougies, tabac, encens, etc.). Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques.

Quelle est l’hypothèse hygiéniste ?

Une étude, publiée en mai 2021 dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, confirme l’hypothèse controversée hygiéniste, née en 1989, démontrant qu’un environnement aseptisé dérègle notre système immunitaire, et soutenant que l’exposition à des micro-organismes durant la petite enfance protège contre les maladies allergiques en contribuant au développement de notre système de défense.

Au préalable, il convient de distinguer deux types d’hygiène :

La vie en société expose notre corps aux bactéries stimulant et renforçant nos réponses immunitaires. Par exemple, les bébés gardés en crèche contractent souvent les infections des autres enfants, en comparaison avec ceux profitant d’une garde à la maison. Et, des études ont montré qu’il y a plus de maladies allergiques chez les enfants gardés au domicile. Les mêmes effets positifs ont été constatés pour les enfants grandissant au contact d’animaux. Cette promiscuité diminue le risque de développer une forme d’allergie.

A contrario, l’usage de plus en plus fréquent des produits antibactériens (savons, gel douche, liquide vaisselles, lingettes, etc.) dérègle notre système immunitaire.  Nos organismes ne font plus la différence entre des irritants nocifs et des irritants non nocifs favorisant la « sur réaction » du système immunitaire à l’origine du développement de la pathologie allergique.

Ainsi, au même titre que la pollution et le réchauffement climatique, un excès ou un manque d’hygiène peut être préjudiciable pour l’organisme. Si une mauvaise hygiène facilite l’apparition d’infections, à l’inverse, un excès d’hygiène peut nuire aux défenses naturelles du corps et favoriser le développement des allergies.

Le conseil de Liz :

Afin d’amoindrir les effets liés aux allergies respiratoires, voici une liste de traitements naturels efficaces :

  • la tisane d’ortie et la tisane de menthe poivrée pour réduire les effets liés au rhume et la congestion nasale ;
  • le jus d’agrumes frais ou d’oignon pour leur richesse en vitamines C qui vont booster les globules blancs et le système immunitaire ;
  • le combo pommes-noix qui va réduire les crises de toux et les respirations sifflantes ;
  • le massage aux huiles essentielles d’estragon et de lavande pour diminuer la fréquence des crises d’éternuements ;
  • les compresses d’eau froide ou de thé humide sur les yeux pour calmer les démangeaisons et les gonflements des yeux ;
  • le sel et l’eau chaude pour le nez pour soulager les muqueuses en cas d’irritation du nez.

Qu’est-ce que l’hygiène corporelle et que signifie « être propre » ?

De nombreuses personnes confondent l’hygiène corporelle et la propreté. Quelle est la différence et quels sont les gestes profitables à une bonne santé ?

Beaucoup pensent qu’être hygiénique signifie éliminer la saleté. Mais la propreté et l’hygiène sont bien deux notions différentes. L’hygiène corporelle est l’entretien global de notre corps pour atteindre un bien-être physique et mental. La propreté est une composante de l’hygiène et consiste à supprimer de notre corps des microbes nocifs suite à une exposition, et plus largement à donner un aspect propre à un endroit sale.

Ces deux concepts sont toujours associés parce que nous ne pouvons pas être hygiéniques si nous ne sommes pas propres, et inversement. De plus, ils ont un objectif commun, nous maintenir en bonne santé. Voyons quelles sont les pratiques recommandées en matière d’hygiène et de propreté.

Comment avoir une bonne hygiène corporelle ?

Dans notre société moderne, nous avons accès à l’eau courante, à de nombreux produits pour se laver tels que les gels douches, savons, shampoings, mais doit-on se laver tous les jours ? Tous les produits sont-ils sains ? Faut-il utiliser des cotons tiges ? Faisons un point rapide sur les principales recommandations en matière d’hygiène corporelle.

1. Les mains doivent être lavées régulièrement car nous les portons souvent à notre visage et notre bouche. Les dermatologues conseillent l’utilisation de l’eau et du savon, moins agressifs que les lingettes ou les solutions hydroalcooliques. Pour les ongles, plus ils sont courts moins les germes s’y développent.

2. Les douches rapides, une fois par jour, sont à privilégier pour limiter le contact avec l’eau surtout si elle est chaude afin de ne pas fragiliser et assécher la peau.

3. Pour se nettoyer les oreilles, les cotons tiges ne sont pas contre indiqués mais à utiliser occasionnellement pour éviter les bouchons. Rappelons que le conduit auditif est autonettoyant.

4. Pour le lavage des cheveux, il est important de trouver le shampoing adapté à ses besoins capillaires. Il est déconseillé de les laver de manière trop rapprochée surtout si les cheveux sont naturellement gras.

5. Pour se laver les parties intimes du corps, il convient d’éviter les produits irritants et de choisir des gels intimes doux dédiés.

6. Pour l’hygiène bucco-dentaire, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) recommande 2 brossages minimum par jour de 2 minutes.

L’hygiène corporelle est un pré requis pour être en bonne santé et doit respecter l’équilibre naturel du corps. À chacun de trouver le juste milieu en fonction de son activité, sa sensibilité, tout en restant attentif aux produits utilisés.

Quels sont les gestes de propreté à adopter ?

La propreté consiste à nettoyer son corps et les lieux dans lesquels nous vivons à la suite d’un contact avec des germes extérieurs qui pourraient affaiblir notre système immunitaire. Elle résulte donc de la suppression des salissures, des saletés ou contaminants comme la poussière, les tâches, les détritus, la moisissure, les bactéries, etc. 

Pour se faire, il faut adopter des bons réflexes comme :

Attention, les produits d’entretien que nous utilisons quotidiennement jouent un rôle crucial dans la propreté de notre environnement et sur notre santé. Les substances toxiques qu’ils contiennent (eau de javel, ammoniums, alcool, etc.) peuvent provoquer des irritations respiratoires ou sur la peau. Des études ont mis en évidence des liens potentiels entre l’exposition à certains produits chimiques contenus dans les nettoyants et des problèmes de santé tels que les dermatites de contact, l’eczéma, l’urticaire, les allergies, l’asthme et d’autres troubles respiratoires.

Face à ces préoccupations, de plus en plus de personnes se tournent vers des alternatives plus respectueuses de l’environnement et de la santé, fabriquées à partir d’ingrédients naturels et biodégradables.

En bref, voici une astuce mnémotechnique pour se rappeler la différence entre hygiène et propreté : lorsque vous vous lavez les mains avec de l’eau et du savon, c’est un geste hygiénique. Quand vous utilisez un gel hydroalcoolique, vous désinfectez vos mains et c’est de la propreté.

Ces deux notions distinctes sont proches, complémentaires et utiles pour notre bien-être quand toutes deux sont pratiquées sans excès et de manière appropriée.

Avoir une bonne hygiène corporelle implique donc d’être vigilant sur la propreté et de limiter son exposition aux germes nocifs.  Se laver ou se désinfecter régulièrement sont nécessaires pour rester en bonne santé. Ces pratiques du quotidien font parties de notre hygiène de vie qui se composent d’autres facteurs, tous aussi importants, comme s’alimenter correctement, dormir suffisamment, faire des exercices sportifs, limiter la consommation d’alcool et de tabac, éviter les drogues, boire de l’eau régulièrement dans la journée, avoir une vie sociale équilibrée et se faire soigner lorsqu’on est malade.

Le conseil de Liz :

En partenariat avec Santéclair, SMI a enrichi son offre en intégrant le pack prévention dans votre contrat.

Ce nouveau service propose un bilan personnalisé de vos habitudes de vie ainsi que de votre état de forme physique et mental. Vous êtes ensuite conseillé et orienté vers les solutions bien-être les plus adaptées pour rééquilibrer votre hygiène de vie. Ce service est accessible depuis votre espace adhérent SMI, à la rubrique prévention.

Quels sont les pouvoirs de guérison de notre cerveau ?

La complexité du fonctionnement cérébral n’a pas encore livré tous ses secrets mais le rôle du cerveau sur notre santé est scientifiquement prouvé. Quels sont les pouvoirs de guérison de cet organe fabuleux ?

Avec un poids moyen de 1.3 kg, 83 milliards de neurones et des trillions de connexions, le fonctionnement de notre sphère cérébrale fascine depuis l’Antiquité. De nombreux chercheurs ont, petit à petit, construit les fondements des neurosciences, la discipline scientifique qui se consacre à l’étude du système nerveux et particulièrement du cerveau.

Saviez-vous qu’au début des neurosciences, l’intelligence d’une personne était mesurée en pesant son cerveau ou que le recours à la trépanation* existe depuis 10 000 ans ? Grâce aux innovations de l’imagerie médicale, nous savons désormais comment le cerveau est structuré et quel rôle il joue dans notre survie en permettant de nous adapter constamment à notre environnement et à son évolution.

Nous ne pouvons pas muscler notre cerveau car ce n’est pas un muscle. Lorsque nous entraînons nos muscles, ils gagnent en volume, alors que le cerveau, conditionné à sa boîte crânienne, a un gonflement limité. En revanche, quand nous l’entraînons, apprenons ou expérimentons de nouvelles choses, notre cerveau :

Ce potentiel d’adaptation du système nerveux est une source prometteuse en matière de santé et en médecine. Nous savons désormais que toutes nos parties cérébrales sont à la fois créatrices de maladies et a fortiori d’auto-guérison :

Découvrons ensemble pourquoi la neuroplasticité est un allié pour notre santé, ce qu’il faut faire pour produire des neurones cérébraux tout au long de notre vie et comment les neuroscientifiques font avancer la médecine.

* Intervention chirurgicale qui consiste à percer un trou dans la boîte crânienne.

Quel hémisphère de votre cerveau utilisez-vous le plus ?

Découvrez, grâce à un exercice simple, comment votre cerveau fonctionne.

Nos pensées et émotions naissent dans notre cerveau et sont conditionnées par notre âge, notre genre, notre culture, nos expériences, etc. Elles se construisent et évoluent au gré du temps. Ainsi, notre vision du monde est unique à un instant T et il est intéressant de comprendre comment notre cerveau fonctionne pour améliorer nos relations sociales, notre compréhension de notre environnement et s’adapter à tout type de situation y compris lors de la maladie.

Des expériences ont également montré que les deux hémisphères du cerveau influent sur notre manière de penser. Pour savoir quel hémisphère vous utilisez plus fréquemment, faites le test ci-après : de quel côté voyez-vous la danseuse tourner ?  C’est un bon exercice à faire avec ses proches afin de constater que les perceptions sont différentes.

Voir la vidéo et faire l’exercice

Si vous la voyez tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, vous utilisez votre hémisphère droit : intuitif, aléatoire, irrationnel, rêveur, synthétique, subjectif, s’intéresse à la totalité.

> Vous vous concentrez davantage sur l’esthétique, le ressenti et la créativité.

A l’inverse, si vous la voyez tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, vous faites appel à votre hémisphère gauche : logique, séquentiel, rationnel, analytique, s’intéresse aux détails.

> Vous avez tendance à apprécier particulièrement l’exactitude et à vous focaliser sur l’objectif.

Généralement, les personnes ont une préférence distinctive pour l’un de ces modes de pensée. Si vous la voyez tourner en alternance dans les deux sens, vous utilisez vos capacités logiques et créatives de façon équilibrée.

Concrètement, au cours d’une séance de rééducation pour retrouver la mobilité d’un membre blessé, une personne sollicitant davantage son hémisphère gauche focalisera son attention sur un rétroplanning et une date d’échéance à atteindre. Une personne pensant avec son hémisphère droit s’intéressera davantage aux exercices proposés et à sa relation avec le professionnel de santé pour atteindre l’objectif.

Le conseil de Liz :

Si cela vous intéresse, il existe d’autres tests plus complets, comme le modèle de Herrmann, qui à travers une série de questions, vous permet de mieux comprendre vos préférences cérébrales.

Que faut-il faire pour repousser le déclin cognitif de notre cerveau ?

Contrairement au corps, notre cerveau s’use si nous ne nous en servons pas. Comment l’aider à conserver sa jeunesse ?

Si nous avons un esprit curieux, nous pouvons faire pousser nos neurones toute notre vie et améliorer ainsi sa plasticité. Le cerveau est en constante évolution et les connexions cérébrales se créent, se renforcent ou s’affaiblissent en fonction des réseaux neuronaux utilisés plus ou moins fréquemment. La neuroplasticité est favorisée par les nouveaux apprentissages, les prises de décisions et les émotions positives, ou elle est entravée par le stress et un mode de vie quotidien déséquilibré.

Il existe plusieurs façons d’améliorer la neuroplasticité cérébrale, notamment par des activités cognitives, sociales et physiques. Voici comment vous pouvez renforcer ou créer de nouveaux neurones :

Vivre des expériences variées et des émotions positives

Pour stimuler l’activité cérébrale, il faut diversifier les expériences permettant la réflexion, la concentration, la créativité, l’apprentissage, la découverte, les interactions sociales et les défis. Il peut s’agir de puzzles, de jeux vidéo ou de société, de voyages, de l’apprentissage d’une nouvelle langue, d’expériences sensorielles comme la musique ou la cuisine, la lecture, la création artistique et la danse, etc.

« Faire différemment » construit de nouveaux chemins neuronaux et « ressentir » favorise la mémoire, la concentration, l’empathie naturelle, la coopération et apaise le cerveau limbique, siège de toutes nos émotions. Ces dernières influent sur nos gènes, notre système hormonal et sur la construction des circuits neuronaux. Il convient donc de comprendre nos émotions plutôt que de les réprimer et de minimiser les situations de stress.

Un sommeil récupérateur

Le sommeil a des effets importants sur la santé physique et mentale. Dormir est essentiel pour la croissance des dendrites, qui se développent à l’extrémité des neurones et transmettent les informations d’un neurone à l’autre, renforçant ainsi les connexions neuronales.

Respecter un horaire de sommeil cohérent et créer un environnement propice à un repos détendu et sain, sont donc salutaires pour notre cerveau.

La pratique d’exercice physique

L’activité physique régulière est un autre moyen de favoriser la neuroplasticité en augmentant le flux sanguin et l’oxygène dans le cerveau. Le sport contribue ainsi à :

Les neuroscientifiques ont également établi un lien entre la méditation, les exercices de respiration et la neuroplasticité. En plus de réduire le stress et les émotions négatives, ces pratiques contribuent à améliorer la structure physique du cerveau.

Une alimentation saine

L’excès de graisses et de sucres dérèglent le fonctionnement cellulaire et altèrent les vaisseaux sanguins du cerveau. Cela entraîne progressivement un stress cellulaire qui réduit fortement la capacité naturelle de régénération des connexions neuronales. En revanche, la pratique du jeûne intermittent favorise les réponses adaptatives des neurones, améliorant ainsi la plasticité cérébrale.

Notre bien-être général est inévitablement lié à l’état de santé de notre cerveau. Plus notre cerveau perçoit des changements et plus il se régénère !

* Processus par lequel de nouveaux neurones se forment dans le cerveau.

Le conseil de Liz :

Il existe des applications de coaching cérébral payantes pour améliorer sa concentration, sa mémorisation, sa créativité et autres capacités cognitives (Geist, Neuronation, Peak, Braint out, etc.). Néanmoins, un sudoku quotidien ou des mots fléchés produiront aussi leur effet !

Pour être efficace, l’entraînement doit être varié (diversifier les jeux et les niveaux de difficulté), et complémentaire au sport, aux amis ou à l’apprentissage d’une nouvelle compétence.

Pourquoi la neuroplasticité du cerveau peut nous soigner ?

Neurologiquement, le cerveau humain est doté d’une plasticité. En quoi cette caractéristique se révèle être un atout majeur pour notre santé ?

À chaque fois que nous acquérons une compétence, qu’une pensée inédite nous traverse, que nous vivons une nouvelle expérience sensorielle, nous modifions des connexions neuronales.

Cette capacité à créer et recréer, sans cesse, des circuits neuronaux est à la source d’une nouvelle forme de guérison grâce à des thérapies innovantes fondées sur la neuroplasticité. La plupart de ces thérapies utilisent la lumière, la visualisation, les sons, les vibrations, l’électricité, les mouvements pour éveiller cette capacité d’auto-guérison du cerveau et permettre à des patients de retrouver le moral, la marche, la vue, l’autonomie, etc.

Quels sont les différents niveaux d’auto-guérison du cerveau ?

Les récentes découvertes ont prouvé que notre pensée impacte notre santé et peut même modifier notre ADN (1)  ! Longtemps, l’esprit et le corps ont été considérés comme deux entités distinctes. Nous savons aujourd’hui que notre psyché (pensée et émotions) influence nos systèmes nerveux, immunitaire et endocrinien grâce à des neurotransmetteurs*.

Ainsi, des pensées négatives peuvent brider les systèmes naturels de réparation du corps et favoriser l’apparition de certaines pathologies. Une étude suédoise, publiée dans la revue Brain, a prouvé que l’anxiété prolongée augmentait le risque de maladies neuro-dégénératives de 65 % ! De même, les méfaits du stress sur le cœur et la tension artérielle sont bien documentés. À l’inverse, un mental serein et positif favorise le potentiel d’auto-guérison de notre organisme. Le cerveau fabrique naturellement sa propre trousse à pharmacie, sous forme de messagers chimiques corrigeant les dysfonctionnements du corps.

Nous sommes constamment sujets à des attaques extérieures et à des risques de déséquilibre de notre propre organisme. Une dynamique d’échanges et de remise à l’équilibre a lieu en permanence entre nos corps physique, mental et émotionnel, et notre environnement extérieur. Notre état de santé va donc être le reflet de ces échanges, et de l’efficacité de nos différents mécanismes d’auto-guérison.

  1. L’auto-guérison inconsciente

Lors d’un déséquilibre en devenir, notre corps, notre cerveau et notre subconscient anticipent les risques sanitaires à titre préventif. Ils se chargent de les éloigner avant même que nous ayons pu nous en rendre compte. Nous nous sentons naturellement bien grâce à nos mécanismes d’auto-guérison inconscients. Par exemple, l’hiver nous consommons davantage d’aliments riches et nous nous habillons plus chaudement.

  1. L’auto-guérison consciente

Un léger déséquilibre se manifeste et notre conscience l’identifie. Nous sommes donc capables d’analyser le dysfonctionnement et de rétablir, nous-mêmes, l’équilibre. Cela peut passer par un changement de mode de vie, l’utilisation d’huiles essentielles, la pratique de la relaxation, etc. Pour résumer, nous posons un acte de manière décidée en réponse à un dérangement.

  1. L’auto-guérison guidée

Nous entrons dans une forme plus poussée du déséquilibre qui s’exprime par des symptômes mentaux et physiques. L’expression de ces symptômes et de ce mal-être prouve notre incapacité à régler notre problème de façon autonome et spontanée. Nous demandons alors l’accompagnement d’un thérapeute et/ou un traitement médical de courte durée pour nous soigner.

  1. L’auto-guérison assistée

Dans ce quatrième niveau, le déséquilibre est récurrent et s’exprime par des pathologies lourdes et/ou chroniques. Il est alors nécessaire de recourir à un traitement médical et/ou psychologique plus intense sur le long terme.

Quelles sont les médecines qui utilisent la neuroplasticité ?

De plus en plus de professionnels de santé et d’hôpitaux mettent en place des thérapies mobilisant l’esprit pour traiter des maladies, même graves. Voici quelques exemples :

Par la complexité de sa structure et ses nombreuses interactions, le cerveau n’a pas encore livré tous ses secrets. En attendant les nouvelles découvertes médicales, des chercheurs de l’université allemande de Cologne ont démontré que les personnes persuadées que le corps et l’esprit sont intimement liés, tombent moins souvent malades et ont tendance à adopter un mode de vie plus sain.

* Molécule chimique qui assure la transmission des messages d’un neurone à l’autre.
Sources : (1)
https://www.science-et-vie.com/article-magazine/neurones-ils-ont-le-pouvoir-de-modifier-leur-adn

Le conseil de Liz :

Le qi gong, gymnastique douce issue de la médecine chinoise, se révèle être un anti-stress hors pair. À l’aide de mouvements lents et de postures statiques, il calme l’agitation mentale et renforce le pouvoir guérisseur de l’esprit.

Également, rire 1 minute apaise autant que 45 minutes de relaxation.

Comment la naturopathie peut-elle améliorer votre santé ?

Depuis le début de l’humanité, l’Homme s’inspire et se sert de la nature pour se soigner. Comment la naturopathie met-elle à profit les éléments naturels pour optimiser votre santé ?

L’Organisation mondiale de la santé définit la naturopathie comme une médecine préventive regroupant des méthodes de soins visant à stimuler les processus d’auto-guérison du corps et à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques. Aux côtés de la médecine traditionnelle chinoise et de l’ayurvéda*, la naturopathie est reconnue comme la troisième médecine traditionnelle.

Les médecines dites douces (naturopathie, acupuncture, sophrologie, etc.) et la médecine moderne sont complémentaires et non antagonistes. Pour les bobos bénins et sans risque vital, la naturopathie est une solution proposant des traitements moins agressifs avec des effets moins toxiques pour le corps.

Bien que le praticien naturopathe ne soit pas conventionné par la Sécurité sociale, il n’en reste pas moins apprécié des Français. En 2019, selon une étude menée par l’institut Harris, les consommateurs de médecine alternative étaient 71 % à consulter un naturopathe.

Afin de comprendre les bienfaits de la naturopathie, il est important de saisir, entre autres, les principes fondateurs et les techniques médicales de cette pratique ancestrale, de savoir dans quels cas consulter un naturopathe et quels sont les réflexes à adopter pour choisir son praticien.

*médecine traditionnelle indienne

Quels sont les aliments naturels qui guérissent ?

Les aliments que nous ingérons peuvent soigner et prévenir certaines maladies. Ainsi, le Fond mondial de recherche contre le cancer (FMRC) affirme qu’environ un cancer sur trois pourrait être prévenu grâce à la consommation régulière de certains aliments. Néanmoins, les aliments ne remplacent pas les médicaments. Ils sont complémentaires et doivent être  limités ou supprimés en cas d’allergie ou d’intolérance.

Si les aliments contiennent de nombreux nutriments revigorant pour la santé, ils apportent aussi leur lot de substances potentiellement nocives. Par exemple, le sel est indispensable pour la vie mais consommé en excès, il est particulièrement dangereux pour la santé. En bref, tout dépend des doses et de la sensibilité de chacun. « Manger est un besoin, savoir manger est un art » disait La Rochefoucauld.

 Quels sont les aliments les plus bénéfiques pour la santé à consommer à titre préventif ?

La clinique Mayo (une fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine) dresse le palmarès des meilleurs aliments à consommer régulièrement pour leurs bienfaits sur notre santé. Pour être sélectionné, chaque aliment doit répondre au minimum à trois critères parmi cette liste :

En fonction de ces critères de sélection, les denrées alimentaires les plus bénéfiques pour notre santé seraient l’amande, le brocoli, la myrtille, l’épinard, le haricot rouge, le germe de blé, la patate douce, la pomme, le saumon sauvage et le jus de légumes. Attention, ces aliments possèdent certains bienfaits, mais ne sont en aucun cas là pour soigner une pathologie existante.

Quels sont les aliments qui soignent ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais nos placards sont une véritable pharmacie ! La liste est longue et voici une sélection, non exhaustive, de produits naturels qui peuvent aider à affronter la période de froid qui arrive.

Comment optimiser les vertus des aliments ? 

Pour profiter pleinement des alicaments (les aliments curatifs), il y a des règles primordiales à privilégier :

1. manger local et de saison. À défaut de consommer frais, le surgelé reste une bonne alternative ;

2. acheter bio autant que possible pour limiter l’absorption des résidus de pesticides, d’autant plus que la peau des végétaux concentre un grand nombre de nutriments (fibres, antioxydant, vitamine c, etc.). Voici un classement des légumes et des fruits en fonction de la présence de pesticides :

Source : https://www.generations-futures.fr

3. faire les bonnes associations pour favoriser la synergie nutritionnelle.  Par exemple, mélanger le fer à la vitamine C (avocat + citron), la vitamine D au calcium (saumon + amandes effilées) ;

4. bien conserver les aliments et les consommer rapidement, car après 3 jours leur valeur nutritionnelle est faible voire absente ;

5. opter pour des modes de cuisson doux comme la vapeur ou en papillote pour préserver les vitamines ;

6. bien mastiquer et prendre le temps de manger pour favoriser l’assimilation des nutriments par le corps et se sentir rassasié ;

7. manger varié et de tout pour réduire les risques de souffrir de maladies chroniques ou cardio-vasculaires.

Que ce soit pour prévenir des maladies, soulager et même guérir, les aliments nous veulent du bien. Il faut simplement bien les choisir, apprendre à les associer et à les cuisiner avec amour !

Quelles sont les techniques majeures utilisées en naturopathie ?

Pour le naturopathe, la santé est un état d’harmonie physiologique, psychologique, dynamique et holistique. La maladie (ou « mal a dit ») a une raison d’être dans l’histoire d’une personne. Durant le premier entretien, le praticien va tenter par le questionnement de déceler et comprendre le pourquoi de la pathologie ou du mal-être.  La naturopathie considère trois causes majeures de maladie : l’alimentation, la sédentarité et les causes psychologiques.

Sa démarche mêle quatre concepts :

Soutenant ces quatre piliers, le naturopathe dispose ensuite de techniques qu’il utilise en synergie, toujours dans le cadre d’une cure, mais pas forcément de façon exhaustive.

Comment pratique-t-on la naturopathie ?

La naturopathie met en place trois cures (par ordre chronologique) : une cure de détoxination, une cure de revitalisation et une cure de stabilisation évolutive. Au sein de ces cures, les praticiens utilisent dix techniques avec une diversité de moyens.

Les techniques majeures utilisées sont :


Les techniques mineures et complémentaires utilisées sont :

Le naturopathe adapte son accompagnement et sélectionne les techniques en fonction du bilan de vitalité et des préférences de la personne accompagnée, de ses compétences et des résultats obtenus.

En quoi consiste la naturopathie ?

Le naturopathe se positionne davantage comme un guide ou un enseignant. Son accompagnement consiste à vous transmettre des règles personnalisées et élémentaires d’hygiène vitale, pour conserver, acquérir ou augmenter votre force vitale, garante de votre santé. Sa médecine utilise les moyens que la nature met à disposition. Cette discipline est globale, car bien s’alimenter n’est pas suffisant si par ailleurs vous traversez des moments de vie difficiles (par exemple si vous êtes malheureux en amour ou surmené au travail). Le naturopathe ne se limite donc pas à des conseils standardisés mais prend en considération tous les aspects de votre vie.

Cette médecine s’appuie sur quelques principes fondateurs :

Le naturopathe ne procède à aucun acte médical dans le sens de diagnostic ou de traitement des maladies car ceci est du ressort d’un médecin. Il ne prescrira aucun produit pharmaceutique ni ne conseillera de cesser une prescription médicale.

Dans quels cas peut-on avoir recours à la naturopathie ?

Outre le renforcement de son système immunitaire et l’amélioration de sa santé de manière générale, on peut avoir recours à la naturopathie dans le but d’améliorer sa qualité de vie dans le cadre de certaines pathologies chroniques (allergies, troubles digestifs, problèmes de peau, troubles du sommeil, etc.), pour sortir d’une addiction, pour traiter des troubles d’alimentation et gérer son poids, ou pour accompagner un changement hormonal (grossesse, ménopause, arrêt de la pilule, etc.) ou encore pour gérer le stress et  l’anxiété. Un accompagnement en naturopathie peut aussi aider à diminuer les effets secondaires de certains traitements médicaux lourds.

Comment se passe une visite chez le naturopathe ?

Lors de la première séance, le praticien dresse un profil complet de son patient et établit un « bilan de vitalité » pour mesurer son niveau de santé, estimer les surcharges et les carences pouvant être à l’origine de ses maux. Ainsi, ce bilan comprend généralement :

En fonction de ses observations et du temps d’échange avec le patient, le praticien élabore ensuite un programme personnalisé employant différentes techniques naturelles dont la nutrition, la phytothérapie, les huiles essentielles, ou encore le massage afin de renforcer sa santé.

La première visite dure généralement entre une heure et une heure et demie. Les visites suivantes sont de 30 à 40 minutes. Le tarif moyen d’une consultation se situe entre 50 et 80 euros selon les praticiens et les régions.

La Sécurité sociale ne prend pas en charge cette médecine non conventionnée. Mais certaines complémentaires santé le font, pour la totalité ou une partie des prestations*. Il est important de noter que cette approche complémentaire ne remplace en aucun cas un suivi médical par votre médecin traitant ou un spécialiste.

Comment trouver un bon naturopathe ?

En France, les praticiens font la distinction entre naturothérapeutes (qui peuvent être également des médecins de formation), les hygiénistes naturopathes et les praticiens de santé vitalistes. La profession de naturopathe n’est pas encore réglementée. Afin de s’assurer de la compétence d’un naturopathe, il est préférable de vérifier :

* consultations justifiées par un naturopathe diplômé et enregistré au RNF (Registre des naturopathes de France) ou à l’Omnes (Organisation de la médecine naturelle et de l’éducation sanitaire) ou encore à la Fédération européenne de naturopathie vitaliste.

L’activité physique : bouger pour rester en bonne santé

Avoir une activité physique régulière est bénéfique pour rester en bonne santé. Découvrez les recommandations et les précautions à suivre.

Que l’on soit peu actif ou inactif, il est recommandé de trouver les moyens de s’engager dans une démarche d’activité physique régulière. Des précautions, notamment médicales, peuvent être nécessaires afin de ne pas augmenter les risques liés à certaines pratiques sportives. Ce qui suit aborde les bonnes questions à se poser avant de se mettre à l’activité physique.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale (6% des décès), après l’hypertension (13%), le tabagisme (9%) et un taux élevé de glucose dans le sang (6%).

Chaque individu, qu’il soit jeune, adulte, âgé, homme ou femme, avec ou sans problème de santé, bouge au quotidien ! Mais bouge-t-il assez tous les jours et de la bonne manière ?

Pratiquer une activité physique est accessible à tous, mais adapter sa pratique en fonction de ses capacités et de ses envies n’est pas toujours facile. Monter les escaliers sans être fatigué ou bien conserver sa souplesse malgré l’avancée en âge suppose d’entretenir ses capacités physiques.

L’activité physique régulière diminue le risque de cardiopathie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2, d’hypertension, de cancer du côlon, de cancer du sein (avant et après la ménopause), de cancer de l’endomètre, et de dépression. L’activité physique a également des effets bénéfiques chez les personnes atteintes de maladies chroniques. Cela concerne donc tout le monde.

Pourquoi pratiquer une activité physique ou un sport ?

Découvrez les bénéfices de la pratique d’une activité physique régulière.

Le mode de vie occidental est, au quotidien, de plus en plus sédentaire : 30 minutes d’activité physique par jour aujourd’hui contre 6 heures en 1900.

La généralisation des transports motorisés ainsi que l’augmentation du temps de travail en position assise ont contribué à cette évolution.

Cette sédentarité couplée à une alimentation de plus en plus riche entraîne des effets très néfastes sur la santé : obésité, maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, hypertension, etc. Sur le plan mondial, 5% de la mortalité est lié à la surcharge pondérale et à l’obésité.

En revanche, la pratique d’une activité physique régulière procure de nombreux avantages pour la santé, notamment celui de réduire les risques de développement de maladies ou d’en diminuer les effets. Pour exemple, la généralisation de l’activité physique permettrait de réduire de 33% les accidents vasculaires cérébraux, de 12% l’hypertension et jusqu’à 35% le diabète.

Pratiquer une activité physique régulière influe sur la fonction cardio-respiratoire, le métabolisme, l’état osseux, l’état fonctionnel, la prévention des chutes et la dépression. L’exercice physique, par exemple, en exerçant une pression sur les os, augmente la minéralisation et la densité osseuse, ce qui est autant important pour la croissance des enfants que pour limiter la déminéralisation lors de l’avancée en âge.

Une sensation de bien-être est souvent associée à la pratique d’une activité physique. Outre le bien-être physique comme les articulations plus souples ou les muscles et la posture plus toniques par exemple, le cerveau sécrète une hormone, l’endorphine, qui agit positivement sur le moral.

Pratiquer un sport, c’est-à-dire une activité physique encadrée, programmée et réglementée, est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des amis chaque semaine. La dimension sociale du sport est un facteur participant au bien-être et à l’équilibre de chacun.

Le Programme national nutrition santé (PNNS) fait la promotion d’un mode de vie actif. Adopter un mode de vie actif consiste à augmenter sa pratique d’activité physique et à réduire son temps de sédentarité. Pour les adultes, il est recommandé de faire au moins 30 minutes d’activité physique dynamique par jour.

Cette activité physique doit être d’intensité au moins modérée (équivalent à une marche rapide), mais elle peut être fractionnée en période de 10 minutes, voire moins, réparties sur la journée, soit par exemple 10 minutes de marche, 10 minutes de bricolage et 10 minutes de ménage.

Un autre indicateur peut aider à mieux se connaître : le nombre de pas. Le podomètre permet de mesurer le nombre de pas que l’on effectue chaque jour. On peut se le procurer auprès de différents fournisseurs d’équipements sportifs.

Quelle est la différence entre une activité physique modérée et une activité physique intense ?

Pratiquer une activité physique, c’est bouger et augmenter le rythme cardiaque au-dessus du niveau de repos. Il faut savoir qu’il existe différents niveaux d’intensité propres à chacun dans la pratique physique. On peut donc choisir un niveau d’intensité dans les activités physiques.

Ce choix dépend de l’état de forme du moment, de la motivation et également d’éventuels problèmes de santé qu’on aura pris soin de diagnostiquer avec son médecin traitant.

Le Programme national nutrition santé (PNNS) recommande au moins 30 minutes d’activité physique par jour à intensité au moins modérée. Cette intensité peut être comprise entre 3 et 6 fois le métabolisme de repos. Cela signifie par exemple, lors d’une marche rapide ou bien d’une balade en vélo, que le cœur bat plus vite que d’habitude et que la respiration est plus rapide qu’au repos.

Différentes activités physiques peuvent demander un effort plus intense (une intensité supérieure à 6 fois le métabolisme de repos). Le rythme cardiaque s’accélère, parler devient difficile, il faut reprendre souvent son souffle. C’est le cas par exemple lors d’un jogging à une allure soutenue, dans une randonnée en montagne, au tennis ou bien pour la natation sportive.

Il est conseillé d’ajuster notre intensité à l’effort en fonction de l’état de santé et de forme du moment et bien sûr, de ses envies. L’important est de bouger au quotidien tout en prenant plaisir à pratiquer ces activités.

Le conseil de Liz :

La sédentarité correspond aux situations passées en position assise, semi-allongée ou allongée (en dehors de la période de sommeil et des repas), dans lesquelles les mouvements du corps sont réduits à leur minimum : regarder la télévision, travailler à son bureau, sur un ordinateur, jouer aux jeux vidéo, lire, téléphoner, être passager dans un véhicule.

Pour tester votre niveau d’activité physique et de sédentarité,

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Comment pratiquer une activité physique ?

La pratique d’une activité physique procure de réels bénéfices sur la santé. Il est cependant important de respecter quelques recommandations. Les connaissez-vous ?

L’activité physique correspond à tout mouvement corporel produit par les muscles qui requiert une dépense d’énergie.

Il existe de nombreuses occasions d’être actif :

Pour plus de bienfaits sur la santé, il est recommandé de faire au moins deux fois par semaine des activités de renforcement musculaire, d’assouplissement et d’équilibre. Ces activités peuvent aussi être effectuées dans le cadre d’exercices spécifiques.

Ces recommandations représentent un idéal vers lequel vous devez tendre. Un peu d’activité physique c’est déjà bien, plus c’est encore mieux.

Toute activité physique, quelle qu’en soit la durée, procure un bénéfice pour la santé. Le dépassement des recommandations entraîne des bénéfices supplémentaires.

Si vous reprenez ou débutez le sport, il est conseillé de le faire progressivement.

Des professionnels de l’éducation, de la santé et du sport sont à même d’accompagner la pratique d’une activité physique (notamment en cas de pathologies avérées) et pour renseigner sur l’offre de pratique en France (parcs, jardins d’enfants, clubs sportifs).

Des activités sportives sont organisées dans certaines grandes entreprises pour faciliter l’accès au sport aux salariés et les sensibiliser aux bienfaits.

Le mouvement sportif, quant à lui, propose une multitude d’offres de pratique physique sur l’ensemble du territoire français.

Les associations sportives locales agréées par les Directions régionales (et départementales) jeunesse et sports et cohésion sociale (D-R-D-JSCS) et affiliées à des fédérations sportives proposent, tout au long de l’année, une palette variée d’activités adaptées.

Les coordonnées de ces associations sont faciles d’accès via la mairie ou bien lors de forums ou rencontres qui se tiennent généralement durant le mois de septembre.

Des sites internet destinés à recenser les structures proposant des offres de pratique d’activités physiques adaptées ont été mises en place dans différentes régions. Renseignez-vous auprès de votre agence régionale de santé ou de votre D-R-D-JSCS.

Faut-il consulter son médecin avant de se remettre au sport ?

L’activité physique sollicite l’organisme sur plusieurs aspects : énergétique, musculaire, et cardiaque. Pour cette raison, il est conseillé, avant de reprendre une pratique physique régulière, d’en parler à son médecin traitant.

Le médecin traitant est le plus apte à établir le bilan de santé du moment. Cette visite médicale a pour principal but d’éviter tous risques potentiels pouvant être liés à l’activité physique.

Cet examen permet d’abord de connaître l’état de santé de la personne, mais également de poser les questions par rapport à l’activité physique future.

Il faut savoir que lorsqu’on souhaite participer à des compétitions officielles ou s’inscrire dans certaines associations sportives, il est obligatoire d’avoir un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport ou de la discipline concernée, en compétition (à préciser pour la pratique en compétition). Ce certificat peut être délivré par le médecin traitant.

Le conseil de Liz :

Découvrez plus en détail les précautions avant, pendant et après la pratique de l’activité physique pour profiter pleinement de tous ces bienfaits.

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Comment se préparer avant la pratique d’une activité physique et que faut-il savoir ?

Le corps a besoin d’être préparé avant la pratique d’une activité. Que faut-il savoir avant de reprendre une activité et comment s’y préparer convenablement ?

Pourquoi et comment préparer son corps à l’activité sportive ?

Cette préparation, appelée phase d’échauffement, vise avant tout à se mettre en condition, à réchauffer les muscles et à augmenter les pulsations cardiaques par rapport à l’état de repos.

Ce démarrage progressif du corps et des muscles a pour objectif de diminuer les risques de blessures musculaires et d’améliorer l’amplitude des mouvements.

On permet ainsi au corps de passer de l’état de repos à l’état de pratique de façon sécurisée pour sa santé. Il existe différents types de petits exercices permettant de passer à cet état, comme par exemple marcher plus vite qu’à l’habitude, trottiner, faire des petits mouvements d’étirements.

Cette préparation à l’effort consiste en un minimum de 5 à 10 min d’activités cardio-respiratoires et musculaires d’intensité légère à modérée. À la suite de cela, on ressent une chaleur plus élevée dans son corps, dans ses muscles, un début de transpiration peut apparaître et les articulations sont plus souples.

Que faut-il savoir avant de reprendre une activité physique ? Comment s’y préparer ?

Un bilan préalable est conseillé avant d’établir un programme de reprise d’une activité physique. Choisir des activités physiques en fonction du niveau de condition physique est une première étape importante.

Ce bilan peut se faire grâce à des tests de condition physique, un questionnaire de motivation, une estimation du niveau d’activité physique. Des échanges avec un professionnel de l’activité physique (enseignant en activité physique adaptée, éducateur sportif) permettront de mieux analyser les points forts et les points faibles.

Ces conseils peuvent permettre de mieux s’entraîner mais également de s’orienter vers des lieux adaptés pour une nouvelle pratique.

Il est conseillé avant de reprendre un sport, de choisir une activité qui procure du plaisir afin de garder une bonne motivation même le jour où l’on est fatigué ou celui où le partenaire habituel est absent.

Quel sport peut-on pratiquer en fonction de son âge et de son profil cardiaque ?

Une pratique quotidienne à intensité au moins modérée d’une durée de 30 minutes est recommandée.

Il est important de choisir l’intensité de son activité afin qu’elle soit adaptée à ses capacités physiques.

Il est également recommandé de faire des activités de renforcement musculaire, d’assouplissement et d’équilibre deux fois par semaine.

Une épreuve d’effort peut être demandée par le médecin traitant en présence d’un ou plusieurs facteurs de risque.

Le conseil de Liz :

Pour de plus amples informations, consultez le catalogue d’activités physiques et d’autres informations utiles relatives à l’activité physique depuis le site https://www.mangerbouger.fr/bouger-plus.

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Comment faire des économies grâce au parcours de soins

Pour mieux être remboursé, il est conseillé de respecter le parcours de soins coordonnés. Voici un rappel des bonnes pratiques pour réduire vos dépenses de santé.

Prioriser les consultations chez votre médecin traitant

Il est le premier maillon du parcours de soins. Il vous orientera vers un autre confrère si besoin et vous serez mieux remboursé si vous le consultez en priorité. En effet, la Sécurité sociale applique des taux de remboursement désavantageux aux patients qui court-circuitent le parcours de soins coordonnés. Si vous consultez n’importe quel médecin, la consultation est remboursée au taux de 30 % du tarif de convention, au lieu de 70 % (sauf cas d’urgence et visite chez certains professionnels consultables en direct comme l’ophtalmologue, le gynécologue, le chirurgien-dentiste, le stomatologue, le psychiatre, la sage-femme).

Vous l’aurez compris, vous ne pouvez pas prétendre à une prise en charge totale de vos dépenses de santé en dehors du parcours de soins coordonnés. Toute complémentaire santé responsable* ne rembourse donc pas la différence causée par ce non-respect.

Privilégier les médecins de secteur 1

En choisissant un médecin de secteur 1, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraires, vous avez l’assurance d’être remboursé intégralement par la Sécurité sociale et SMI. En revanche, vous risquez un reste à charge plus ou moins important avec un médecin de secteur 2 puisqu’il applique des dépassements d’honoraires.

Si vous consultez un médecin de secteur 2, nous vous recommandons de vérifier qu’il est adhérent au DPTM (dispositif pratique tarifaire maîtrisée, anciennement appelé OPTAM/OPTAM-CO).

Ce dispositif plafonne les dépassements d’honoraires à 100 % du tarif de convention. Nous avons l’obligation de mieux rembourser les dépassements d’honoraires des médecins adhérents au DPTM par rapport aux non adhérents. Cette différence doit être au moins égale à 20 % par rapport au tarif de base de la prestation. Un médecin non adhérent au DPTM pratique des dépassements d’honoraires libres et le remboursement de la mutuelle est plafonné par le contrat responsable.

En choisissant un médecin de secteur 1 ou de secteur 2 adhérant au DPTM, le tarif de la consultation est donc limité et votre remboursement optimisé ! On vous propose un exemple concret en image schéma ci-dessous :

Opter pour des soins éligibles 100 % Santé 

Depuis le 1er janvier 2021, nos adhérents bénéficiant d’une complémentaire santé responsable* peuvent accéder à des soins en optique, audiologie et dentaire avec un reste à charge de 0€, couramment appelé 100 % Santé, ou choisir un équipement en dehors de cette offre 100 % Santé.

Les professionnels de santé concernés par ce dispositif ont désormais pour obligation de vous proposer une offre répondant aux paniers 100 % Santé.

Par exemple, si vous avez besoin de nouvelles lunettes, votre opticien devra systématiquement vous proposer un devis avec au minimum deux propositions :

*Un contrat dit « responsable » est une complémentaire santé qui favorise le respect, par les patients, du parcours de soins coordonnés. Il doit respecter un cahier des charges comprenant, entre autres, des garanties planchers (minimales) ainsi que des plafonds de garanties applicables à certains postes de soins (optique, dépassements d’honoraires des praticiens non adhérents au DPTM, aides auditives).

Le conseil de Liz :

Pour connaître le secteur d’exercice de votre médecin avant de consulter, rendez-vous sur le site

www.annuairesante.ameli.fr

Comment se soigner à moindre coût grâce aux services SMI ?

Si la santé n’a pas de prix, les frais de santé augmentent tous les ans. Comment continuer à bien se soigner quand, en plus, le pouvoir d’achat baisse ? Découvrez les solutions SMI qui feront du bien à vos factures.

La hausse des prix pèse fortement sur le budget des ménages les moins aisés. En octobre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 %* sur un an. Les deux plus importantes dépenses sont l’énergie (+ 19,1 %) et l’alimentation (+ 12 %). L’inflation médicale s’accroît aussi de l’ordre de 7 à 8 %** chaque année, selon les pays. Elle touche aussi bien l’hospitalisation, les tarifs de consultation que les prix des médicaments.

Afin de faire face à cette situation économique inédite, nous mettons à disposition de nos adhérents différents services destinés à éviter le renoncement aux soins et bénéficier de prestations de qualité aux meilleurs coûts. Quels sont nos services pour réduire votre reste à charge ? Comment faire pour accélérer vos remboursements ? SMI répond à toutes vos questions.

*Source : Insee – Indice des prix à la consommation – résultats provisoires (IPC) – octobre 2022.
**Etude comparative réalisée par l’union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (Unocam) et les trois fédérations représentatives (CTip, FNMF et France Assureurs).

Quels sont les indispensables à utiliser pour payer le juste prix ?

Chaque Français dépense en moyenne 129 € par mois pour l’énergie de son logement(1). Découvrez les gestes du quotidien qui allègeront votre budget énergétique.

En tant que mutuelle, nous avons pour mission de compléter tout ou partie de vos dépenses de santé. En plus des garanties souscrites, il existe des comportements vertueux et des services qui contribuent à la réduction de votre facture, tout en maintenant un niveau de prestations de qualité.

L’analyse de devis, pour anticiper et bien choisir 

Lorsque le professionnel de santé vous soumet un devis pour la réalisation de soins ou l’achat d’équipements, vous ne savez pas si le montant est justifié. Avant d’engager toute dépense, il est donc important de soumettre vos devis à des spécialistes qui pourront vérifier la cohérence des tarifs pratiqués avec ceux des autres praticiens de votre région. SMI vous propose, via notre partenaire Santéclair, un service d’analyse de devis dans différentes spécialités médicales (optique, audiologie, etc.). Après avoir rempli un formulaire et adressé votre devis, vous recevez une analyse précise et argumentée dans un délai de 72h maximum. Celle-ci comprend :

À titre d’exemples, voici des points de vérification qui vous aideront dans votre prise de décision :

Tableau points de vérification devis frais de santé

Le réseau de soins Santéclair, pour maîtriser votre budget

Grâce à notre partenaire Santéclair, vous bénéficiez d’un réseau de soins (regroupement de professionnels de santé agréés : médecins généralistes, kinésithérapeutes, infirmiers, psychologues, etc.) vous permettant de profiter de certains avantages tels que :

(1) Données Santéclair

Le conseil de Liz :

Si vous souhaitez comprendre la signification des mentions inscrites sur les étiquettes énergétiques de vos appareils, téléchargez le document rédigé par l’ADEME, l’agence de la transition énergétique.

Une recette originale et diététique pour les fêtes !

Que vous soyez végétarien, végétalien, flexitarien ou glutenfree, voici la recette de la crème brûlée aux champignons qui répondra aux exigences de chacun et épatera vos convives.

La crème brûlée est à l’origine une déclinaison de la crème catalane. Ce dessert, indémodable depuis les années 1990, fait partie de ceux dont raffolent les français. Aujourd’hui, il en existe différentes versions sucrées ou salées. Nous avons sélectionné ici la crème brûlée salée aux champignons.

Liste de courses

Préparation

Le conseil du chef

Ce plat peut être servi en entrée, accompagné d’une belle salade et de quelques toasts de pain grillé. Il peut également être servi seul en guise d’apéritif avec d’autres amuses bouche.

Le petit plus de la recette

Vous pouvez réaliser cette crème brûlée avec tous types de champignons. Vous pouvez également, déclinez cette recette toute l’année avec d’autres poêlées de légumes de saison : butternut, châtaignes, carottes etc.

Le conseil de Liz :

Si vous souhaitez faire attention pendant les fêtes, voici un lien où sont répertoriées quelques recettes succulentes « anti cholestérol » pour profiter pleinement de vos repas de famille ou entre amis sans culpabiliser !

Accéder au site

Quelles sont les dernières tendances alimentaires des Français ?

Que ce soit à la maison, au restaurant ou chez des amis, le repas reste un moment privilégié et de partage. Mais notre manière de manger est-elle bonne pour la santé ?

Les crises sanitaires alimentaires passées ont renforcé notre méfiance et notre besoin de transparence sur les aliments. Nous sommes devenus plus attentifs à l’origine, à la composition et à la labellisation des produits alimentaires que nous achetons. Nous sommes également plus nombreux à vouloir manger plus sainement, tout en respectant davantage notre environnement.

Quatre tendances alimentaires se dégagent dans nos pratiques culinaires quotidiennes : la cuisine dite « durable », « d’antan », « du monde » et celle dite « Sans ».

La cuisine durable pour préserver la planète

Cette cuisine durable repose sur quatre principes de base :

Nous sommes de plus en plus nombreux à consommer régulièrement des aliments de saison et bio. Consommer local possède plusieurs avantages : réduction de l’impact écologique du foyer, manger des produits de qualité à des prix compétitifs grâce aux circuits de vente courts, sans intermédiaire.

L’élevage étant la principale source de gaz à effet de serre, les consommateurs sont de plus en plus modérés sur la quantité de viande et de lait animal qu’ils achètent. La consommation de produits d’origine végétale augmente car on associe souvent les produits d’origine végétale avec le côté sain. De plus, le prix de la viande varie beaucoup et on observe certaines pénuries au vu de la croissance de la population.

Le tofu, les lentilles, les algues sont des options remplaçant les protéines animales. En parallèle, la vente du lait végétal (le soja, l’amande, la noix de coco, l’avoine, etc.) explose et de nouvelles tendances arrivent comme le lait de pomme de terre ou des produits à base de haricots, de pois chiches, d’orge, de chanvre et de lin qui permettent d’élargir les alternatives au lait animal.

Les consciences s’éveillent sur le gaspillage alimentaire avec près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable gaspillées chaque année en France, soit l’équivalent de 150 kg/hab./an. Grâce aux réseaux sociaux, des astuces sont partagées pour réduire le gaspillage (bien conserver les aliments entamés, cuisiner les restes, acheter auprès d’enseignes qui pratiquent des rabais sur les invendus de la veille, etc.). Les restaurateurs s’y mettent aussi et proposent des « doggy bags » aux client qui n’auraient pas fini leur plat, dessert ou même leur vin.

Concernant la réglementation des emballages alimentaires, la conformité européenne est de plus en plus exigeante et incite les entrepreneurs à utiliser des matériaux écologiques comme :

La cuisine d’antan pour se rappeler les bons souvenirs

On constate un retour aux sources au sein des plus grands restaurants comme en témoignent leurs cartes proposant des plats et desserts traditionnels, familiaux et de terroirs : blanquette de veau, pot au feu, île flottante, mille-feuilles, etc. L’utilisation de graines anciennes dans les recettes reviennent aussi en force (kerzna, tamarin, fonio, teff, millet, sorgho) symbolisant une alimentation plus saine et permettant de retrouver le goût d’autrefois.

Le besoin d’authenticité se retrouve aussi au niveau de la confection du pain. Certains boulangers réutilisent des blés anciens, dans l’idée de reproduire les pains d’antan qui avaient une plus longue conservation que ceux d’aujourd’hui.

La cuisine du monde pour voyager à l’étranger sans se déplacer

La cuisine connectée a explosé pendant la crise sanitaire et de nombreux chefs se sont mis à cuisiner et partager leurs recettes dans le monde entier à travers les médias sociaux. Les déplacements étant limités, les restaurants ont développé la vente à emporter et la livraison à domicile de plats. Ces pratiques ont favorisé la découverte de nouvelles saveurs et l’accès à de nouvelles expériences gustatives. A travers la cuisine, les consommateurs explorent différentes cultures et voyagent. Ainsi, l’intérêt pour les cuisines sud-américaine, indienne, asiatique, arabe, péruvienne et sud-africaine s’est accru.

La cuisine « sans » pour prévenir les maux

Bien manger est une des clés pour préserver son corps et éviter de nombreuses maladies. Or, dans l’ensemble des pays développés, de plus en plus de personnes souffrent d’allergie ou d’intolérance alimentaires, de diabète, de cholestérol, etc. Plusieurs hypothèses explicatives ont été avancées comme les évolutions de l’environnement, des produits consommés, ou encore des modes de vie. Ainsi, des pratiques alimentaires se sont développées tels que, le « sans gluten », le « sans lactose », le « sans sucre », le « sans sel », le jeûne, etc.

Le conseil de Liz :

Si vous souhaitez améliorer ou modifier vos habitudes alimentaires, il existe de nombreuses applications mobiles gratuites pouvant vous accompagner dans votre démarche. En cliquant ci-dessous, vous obtiendrez des informations sur les applications les plus utilisées.

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Que savons-nous réellement des aliments que nous consommons ?

Beaucoup d’idées reçues sur l’alimentation circulent dans l’imaginaire populaire. Faisons le point et démêlons le vrai du faux.

On entend de nombreuses informations concernant les produits bons et ceux néfastes pour notre santé.  Nous avons décrypté pour vous les préjugés nutritionnels les plus répandus pouvant déséquilibrer notre régime alimentaire et nous vous en dévoilons leur véracité.

Boire de l’eau fait maigrir.

Faux

L’eau est indispensable au corps, c’est pourquoi en boire au minimum un litre chaque jour est préconisé. L’eau eut avoir une action coupe-faim transitoire pour éviter les grignotages, mais elle n’élimine pas les calaories et ne dissout pas les graisses ! En revanche, elle est indispensable pour aider le corps à éliminer les toxines et pour favoriser un bon transit. Les éléments qu’elle draine hors de l’organisme, via les reins, sont les déchets du métabolisme. L’eau peut être consommée aussi bien en dehors des repas qu’en mangeant, sans risque de gonflement. L’estomac produit des sucs digestifs adaptés aux apports solides et liquides.

Les aliments et produits brûleurs de graisse existent.

Faux

Aucun aliment (y compris l’ananas) n’a le pouvoir de faire « brûler » les graisses stockées dans le corps et donc de faire maigrir. Les produits vendus avec ce « label » ne participent pas à la fonte de la masse adipeuse mais contribuent uniquement à stimuler le métabolisme. Le sport est l’unique brûleur de graisse.

Les légumes frais contiennent plus de vitamines que les légumes surgelés.

Faux

Les légumes directement surgelés après récolte conservent leurs qualités nutritionnelles et contiennent bien souvent plus de nutriments que les légumes frais. En effet, les légumes surgelés sont refroidis immédiatement après avoir été récoltés et nettoyés. Leurs qualités sont souvent mieux préservées que pour la plupart des légumes frais, qui vont passer plusieurs jours à l’air libre ou être conservés dans de mauvaises conditions à la maison.

La viande de volaille est la plus maigre.

Vrai et Faux

On considère que le bœuf, le veau, le mouton et le porc contiennent des graisses saturées qui bouchent les artères. L’escalope de veau et le blanc de poulet sont les viandes les plus maigres. Mais une bavette ou un rumsteck n’excèdent pas non plus les 5 % de matières grasses, soit beaucoup moins que le canard ou le poulet consommé avec sa peau.

Il faut manger du lait et du fromage tous les jours pour leur apport en calcium.

Vrai et faux

Le fromage et le lait sont les meilleures sources de calcium. Cependant, ce sont aussi des aliments qui contiennent des gras saturés favorisant l’augmentation du taux de cholestérol dans le sang. Si vous en mangez tous les jours, privilégiez les fromages légers et du lait écrémé. Le calcium est lié aux protéines et non à la graisse. Il y a autant de calcium dans le lait entier, demi-écrémé et écrémé.

On trouve également du calcium dans les sardines, les graines de pavot, le persil frais, les figues, le cresson, les algues, etc. L’eau minérale en contient également, mais en quantités beaucoup moins importantes.

Il est recommandé de manger du poisson tous les jours.

Faux

Les poissons gras comme le saumon, le maquereau et les sardines sont très riches en oméga-3, en protéines et en fer. Néanmoins, les nutritionnistes conseillent d’en manger maximum de deux à trois fois par semaine car les poissons sont contaminés à différents degrés par des métaux lourds.

Le chocolat noir est moins calorique que le chocolat au lait.

Faux

Les chocolats contiennent des antioxydants, du magnésium, et sont un antidépresseur naturel. Peu importe sa couleur, le chocolat a quasiment la même valeur énergétique. Toutefois, si le chocolat noir est plus gras que le chocolat au lait ou blanc, il est aussi moins riche en sucre.

Il est préférable de manger davantage le midi que le soir.

Vrai

Le dîner doit être plus léger car le corps au repos va utiliser moins d’énergie. Si vous mangez beaucoup le soir, vous allez plus facilement stocker les graisses durant la nuit.

Le sucre blanc est moins bon pour la santé que le sucre roux.

Faux

Le sucre blanc est issu de la canne à sucre et le sucre roux est obtenu à partir de la betterave. Ces deux aliments contiennent du saccharose. Ces sucres raffinés sont moins bons pour la santé car ils ont moins de valeur nutritive contrairement aux sucres non raffinés comme le sirop d’érable, le fructose, le miel, ou le sucre de canne.

La consommation de sucre blanc ou de sucre roux est donc une affaire de goût, à consommer de préférence sans excès.

L’huile d’olive fait prendre du poids.

Faux

L’huile d’olive est aussi calorique que les autres huiles végétales comme l’huile de colza, de noix, de lin, de soja, de tournesol ou d’arachide. L’huile d’olive protège le système cardio-vasculaire et diminue le taux de cholestérol dans le sang.  Dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée, l’huile d’olive n’est associée à aucune prise de poids. A l’inverse, des études ont montré que l’utilisation d’huile d’olive favorise la consommation de légumes du fait de son assaisonnement et réduirait alors l’apport en calories par d’autres aliments.

La vitamine C empêche de dormir.

Faux

Sur les notices des comprimés de vitamine C, il est souvent inscrit : « ne pas prendre ce médicament en fin de journée à cause de son effet légèrement stimulant ».   La vitamine C intervient dans la synthèse de la dopamine, qui intervient dans l’éveil et la vigilance, mais elle n’empêche pas de dormir pour autant.

Les agrumes entraînent des maux d’estomac.

Faux

Les agrumes sont essentiellement riches en vitamine C, et en minéraux. Lorsque la vitamine C se retrouve dans l’estomac, elle agit comme un anti-inflammatoire. On peut en consommer tous les jours, sauf si vous souffrez déjà d’une brûlure à l’œsophage ou à l’estomac à cause de cette acidité.

Il existe encore bien d’autres idées préconçues sur la nourriture : le poisson ne rend pas plus intelligent et ne renforce pas la mémoire, le thé ne fait pas maigrir, les carottes ne rendent pas aimables, etc. Les courses peuvent rapidement devenir un casse-tête pour concilier santé, écologie, budget et plaisir dans l’assiette. On peut retenir, au-delà des préjugés et sauf en cas d’allergie, qu’il n’existe pas d’aliments néfastes pour la santé tant que nous les consommons sans excès.

Quelles sont les habitudes alimentaires des Français ?

Que ce soit à la maison, au restaurant ou chez des amis, le repas reste un moment privilégié et de partage. Mais notre manière de manger est-elle bonne pour la santé ?

Selon une étude réalisée par MédiQual Research sur les habitudes alimentaires des français, on découvre que 25% mangent de manière déséquilibrée. Les enfants, les adolescents et les actifs sont les plus impactés. Les principales raisons de ce déséquilibre sont que :

Ces comportements peuvent occasionner prise de poids, diabète, dyslipidémie ou encore hypertension. Il y a donc une urgence à changer les habitudes alimentaires quotidiennes.

Pour en finir avec les mauvaises habitudes, les professionnels de la santé tentent d’apporter de réels diagnostics et conseils nutritionnels sur le choix des aliments, leur préparation et leur mode de cuisson.

Voici la composition idéale d’un repas équilibré en termes de nutriments pour une personne sans pathologie.

Les chiffres sont présentés sous forme de fourchette car les proportions sont à adapter en fonction du contexte et du profil de chacun.

En termes d’aliments, cet équilibre alimentaire se présente ainsi :

Pour manger équilibré, il convient de suivre ce schéma en variant les aliments. Une assiette colorée, composée d’éléments les moins transformés possibles, crus ou cuits, est souvent le signe d’un repas sain et complet.

Le conseil de Liz :

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Les Français et l’alimentation

Les choix de notre consommation et de nos régimes alimentaires sont gouvernés par de multiples facteurs : physiologiques, psychologiques, économiques et culturels. Dans les faits, nos achats alimentaires sont influencés par le prix, nos goûts, nos routines, nos plaisirs, la praticité, l’écologie et nous les choisissons de plus en plus en fonction de leur impact sur notre santé.

Les bienfaits d’une bonne alimentation sont nombreux et bien se nourrir permet de vivre plus longtemps et en meilleure santé. De nombreuses études ont montré qu’une bonne hygiène alimentaire favorise :

 

Selon les recommandations du programme national nutrition santé (PNNS), il serait bénéfique de consommer chaque jour :

 

Suivre ces recommandations n’est pas toujours aisé, surtout si le budget « courses » est restreint. De plus en plus de dépenses sont contraintes (loyer, électricité, impôts, etc.) et l’alimentation est pour beaucoup une variable d’ajustement. Manger équilibré est donc autant une nécessité qu’un défi quotidien. Chacun trouve des alternatives comme acheter moins de produits préparés, cuisiner davantage, acheter des invendus de la veille moins chers, etc.

Face à une industrialisation des modes de consommation, comment manger sainement ? Quelles sont les idées reçues sur notre alimentation ? Et enfin quelles sont les tendances alimentaires de demain ? SMI répond à toutes vos questions.

Comment les objets connectés révolutionnent
la santé et le bien-être ?

À une époque où les pouvoirs publics se préoccupent du « Bien vieillir » de la population et où beaucoup expriment l’envie de vivre plus sainement, l’e-santé et la santé connectée apportent de nombreuses solutions en médecine préventive et curative. Découvrez l’avenir de notre médecine.

La digitalisation des services de santé permet, d’une part, d’optimiser la qualité des soins grâce à des données de plus en plus précises et, d’autre part, d’en faciliter la gestion administrative.

Pour rappel, l’e-santé comprend l’ensemble des services numériques et mesures destinées à la transformation digitale du paysage médical, comme les objets connectés et les applications mobiles, les prescriptions électroniques, le dossier médical informatisé (DMI), le portail maSanté, etc.

Quant à la santé connectée, elle fait partie de l’e-santé dont elle occupe la part la plus importante. Elle regroupe :

– l’ensemble des objets que l’on peut porter quotidiennement sur soi, comme les montres, les bracelets, les ceintures, etc ;

– les applications sur smartphone (que l’on nomme m-santé pour « mobile santé ») ;

– les objets utilisés ponctuellement qui transmettent des informations directement à une application ou à un serveur (lecteur de glycémie, tensiomètre, etc.).

L’utilité de ces équipements est de récolter des renseignements et des données pour permettre à chacun de piloter son bien-être et/ou son suivi médical.

L’essor de la médecine à distance et la sophistication de ces équipements numériques impactent également la manière de travailler des professionnels de santé. La santé 2.0 révolutionne la prise en charge des patients mais impose aussi de nouveaux défis à relever et autant de questions : qu’apportent les objets connectés dans le maintien de notre santé ? Sous quelles formes peut-on trouver la santé connectée ? Quels sont les points de vigilance et d’amélioration ? SMI répond à toutes vos questions sur la santé de demain !

Sous quelles formes peut-on trouver la santé connectée ?

L’innovation technologique a permis la création d’objets de santé de précision pour tous types de besoins médicaux. Découvrez certains d’entre eux.

Parmi les objets intelligents de bien-être ou de surveillance médicale, vous connaissez sûrement les capteurs d’activité physique, la balance connectée qui calcule directement votre indice de masse corporelle, le pilulier connecté pour ne plus oublier de prendre son traitement dans les temps, etc. Voici une liste de quelques outils connectés de prévention originaux qui sont susceptibles de vous séduire par leur simplicité d’utilisation et leur utilité au quotidien.

La brosse à dents intelligente pour un soin toujours plus précis

Cet accessoire de pointe permet de mesurer la durée et la fréquence du brossage, analyse son efficacité et les zones nettoyées pour améliorer l’hygiène bucco-dentaire des usagers, surtout celle des enfants. Il vous est donc désormais possible d’améliorer progressivement votre brossage ainsi que votre assiduité. Elle fonctionne comme une brosse à dents électrique conventionnelle, mais se distingue par sa connectivité. Équipée de capteurs de mouvements et d’une connexion Bluetooth, elle est capable de :

Le coussin connecté pour prévenir du mal de dos

Adaptable sur n’importe quel type de siège, les coussins connectés corrigent la posture pour soigner progressivement et durablement les douleurs de dos dues au travail ou au télétravail. L’utilisateur ou utilisatrice de ce coussin d’assise est alerté dès qu’il ou elle perd sa “position idéale” pendant trop longtemps. Une vibration discrète indique qu’il est temps de se repositionner correctement sur la chaise ou le fauteuil de bureau équipé. Deux avantages à ce système : le temps passé à “mal se tenir” diminue drastiquement, et le corps mémorise naturellement et progressivement sa position optimale. Certains coussins peuvent également calculer votre rythme cardiaque et celui de votre respiration, afin de vous prévenir d’état de stress ou de fatigue. Cela se traduit par des conseils directement envoyés sur votre smartphone au moment où vous en avez besoin.

La fourchette minceur ou e-fourchette qui fait perdre du poids

C’est bien connu, manger trop vite contribue au surpoids et à une mauvaise digestion. Cet ustensile connecté a pour objectif de vous faire manger plus lentement pour que la satiété se déclenche plus rapidement. C’est tout simple : la fourchette intelligente vibre lorsque l’intervalle entre deux bouchées est insuffisant, invitant son propriétaire à ralentir son coup de fourchette.

La bouteille connectée intelligente

Cet objet propose plusieurs fonctionnalités sur des applications dédiées en fonction du contenu de la bouteille. Si la bouteille contient de l’eau, vous pouvez y suivre votre consommation et améliorer votre hydratation trop souvent insuffisante grâce à des conseils. Si le liquide est du vin, elle permet de surveiller le taux d’alcool.

Le briquet connecté qui chasse la cigarette

L’e-briquet enregistre la consommation de cigarettes et la fréquence de consommation. Il est possible de consulter le bilan journalier sous forme de graphique afin de voir si les objectifs définis ont été respectés. Il est possible de limiter le nombre d’allumages du briquet par jour ou imposer des périodes de pause : en cas de dépassement, le briquet ne s’allume pas. D’après le site d’information correspondant à cette innovation, le système permettrait à ses utilisateurs de réduire leur consommation de 30 % en moyenne.

La lentille de contact intelligente pour diabétique

Les porter permet à son utilisateur de mesurer instantanément son taux de glucose dans le sang à partir des sécrétions lacrymales. Cette technique est bien moins contraignante que les piqûres sur le bout du doigt. Selon les données recueillies, elle indique la nécessité d’effectuer une injection d’insuline.

Les vêtements en fibre intelligente pour prévenir d’un dysfonctionnement respiratoire ou cardiaque

Cette liste est loin d’être exhaustive et la variété d’objets connectés s’élargit de plus en plus dans le secteur médical. Voilà de quoi dormir tranquille : la Tech travaille et les nouvelles solutions ne manquent pas !

Quels sont les points d’amélioration de la santé connectée ?

Dans cet écosystème récent, il reste des étapes à franchir pour optimiser les services proposés par la santé connectée. Quels sont les défis à venir ?

Avant de choisir l’objet connecté qui répondra le mieux à vos attentes, il est important de connaître les freins et les risques liés à leur utilisation, comme le possible détournement des données à des fins commerciales ou à leur piratage. Voici les pistes d’amélioration envisagées par les pouvoirs publics et privés pour améliorer le fonctionnement des objets connectés.

Mieux protéger les données

Selon l’OMS (Organisation mondiale pour la santé), la santé numérique doit permettre à tous l’accès à des services de santé de qualité, tout en garantissant la confidentialité et la sécurité des informations de santé des patients. Les données de santé touchant à l’individu sont très prisées et se vendent cher. Or, la politique de protection des données est à son balbutiement tout comme la confidentialité des informations sensibles récoltées, pas toujours cryptées sur le téléphone et parfois transmises à des services tiers. Où sont conservées les informations ? Par qui ? Pour en faire quoi ? Pour l’heure, le domaine est peu réglementé car le législateur n’a pas encore statué sur les objets connectés.

Fiabiliser les conseils et suivis

À ce jour, il n’existe pas de label public officiel attestant de la fiabilité et de la qualité d’une application ou d’un objet connecté. Ainsi, de nombreux équipements n’ont pas obtenu de tampon attestant une approbation scientifique. Pour les multiples objets qui reposent sur “l’automesure”, sans soutien médical, il convient de rester prudent quant à l’interprétation des résultats. Mesurer soi-même ne signifie pas auto-diagnostic, et en cas de pathologie, l’avis d’un spécialiste de santé prévaudra toujours.

Réfléchir sur le remboursement des objets connectés

Financièrement, le prix des objets connectés est souvent élevé et le remboursement par la Sécurité sociale est très rare. Pour être pris en charge par l’Assurance maladie, l’équipement doit être :

Faciliter l’accès à ceux qui en ont le plus besoin

Les objets connectés peuvent apporter une solution aux déserts médicaux, aux patients souffrant d’une maladie chronique et à la hausse des frais de santé. Néanmoins, les plus vulnérables qui auraient le plus besoin de ces assistants numériques sont souvent âgés, non-initiés aux nouvelles technologies, déconnectés, isolés dans des zones dépourvues de réseau téléphonique et souffrant de précarité financière.

Le spectre de l’individualisation de l’assurance maladie 

En France, la loi interdit de faire varier les tarifs en fonction du comportement ou de l’état de santé des patients. Pourtant, la crainte que la mise en place d’une complémentaire santé « à la carte » soit autorisée existe. Elle permettrait aux assureurs de fixer des remboursements ou des cotisations corrélés aux risques pathologiques de l’assuré, à son hygiène de vie, à son environnement, etc.

Ces pratiques sont mises en place outre atlantique et certains assureurs américains proposent déjà une offre dématérialisée associant téléconsultations, accès à un réseau médical géolocalisé, check-up gratuits, etc. Les adhérents sont équipés de bracelets d’activité et les « bons comportements » sont récompensés à hauteur de 1$ par jour et 240$ annuels au maximum.

 Développer l’interopérabilité entre les solutions et systèmes de santé

L’utilisation des solutions numériques au service de la santé implique une utilisation croissante et diversifiée du nombre de logiciels par les professionnels de la santé. Pour que les objets connectés soient utilisés efficacement, il faut donc optimiser et sécuriser la connexion entre les différents acteurs de la santé en :

Même si certains chantiers restent à mener, plus de 400 000 applications de santé et de fitness sont disponibles en téléchargement sur les différents magasins en ligne (App Store, Google Play Store, etc.). Cela suppose que de plus en plus de personnes font confiance à la santé connectée et sont disposées à enregistrer et partager leurs données de santé.

Le conseil de Liz :

Avant l’utilisation d’un appareil connecté, prenez le temps de lire les conditions générales d’utilisation. Ceci vous permettra de vérifier si les informations transmises arrivent chez un hébergeur agréé pour recueillir vos données de santé à caractère personnel.

Pour consulter la liste, rendez-vous sur le site E-sante.gouv.fr.

Pourquoi les objets connectés sont-ils devenus des alliés pour notre santé ?

Les objets connectés dédiés au bien-être et à la santé sont incontournables. Quels sont les atouts de ces équipements intelligents ?

Dans le domaine de la santé, Il existe deux catégories d’objets connectés : ceux à usage purement personnel et ceux réservés à l’usage médical. Même si certains les considèrent comme des gadgets, les ventes d’objets connectés explosent. S’ils séduisent autant, c’est parce qu’ils apportent de nombreux avantages que ce soit pour piloter son bien-être et/ou pour optimiser son suivi médical. Voici un aperçu de ce que peuvent apporter les objets connectés dans l’amélioration de notre santé.

Une source de motivation pour booster votre bien-être

Les capteurs d’activités physiques (podomètre, montre connectée, etc.) sont les objets connectés les plus vendus. Ils agissent comme un véritable coach personnalisé. Ils rappellent régulièrement le but à atteindre, informent des progrès réalisés et encouragent à poursuivre la progression.

Si vous avez des difficultés à suivre un régime, à manger plus équilibré ou à vous mettre au sport, les objets connectés vous aident à y arriver.

Un suivi de santé plus efficace

Les objets connectés dits « de santé » facilitent la surveillance régulière des paramètres physiologiques (glycémie, tension, qualité du sommeil, poids, prise de médicament, rythme cardiaque, etc.) et rappellent le traitement à prendre. De plus, ils sont souvent enrichis de conseils personnalisés automatiques et permettent à l’utilisateur d’ajuster ses comportements en fonction des résultats. Entre deux rendez-vous médicaux, les objets connectés sont là pour lui permettre de garder un œil sur sa santé en temps réel. De plus, certains équipements permettent la transmission des données collectées au médecin traitant ou à un spécialiste.

Simplicité d’utilisation, accessibilité aux soins et gain de temps

Ces petits équipements mobiles sont pratiques, faciles d’utilisation au quotidien et offrent une alternative à l’un des problèmes les plus urgents dans le domaine des soins de santé : l’accessibilité rapide et simple. Dans certains cas, ils peuvent aider le patient à limiter les déplacements chez les médecins et l’attente pour se soumettre à des tests médicaux et/ou pour recevoir les résultats. Grâce au suivi personnalisé, la fréquence de consultation chez le médecin peut être amenée à baisser, ce qui permet de faire plus d’économies. Le glissement vers les soins de santé à domicile est envisageable et pourrait être très important pour les habitants des zones rurales, les patients alités ou ceux qui sont handicapés par l’absence d’un tissu médical fiable.

Prévention des complications liées à une maladie ou une urgence

À partir des données récoltées, les objets intelligents sont en mesure de donner un signal d’alerte lorsque l’état de santé est inquiétant. Lors d’une consultation ou en cas d’urgence, les praticiens obtiennent un accès immédiat aux antécédents médicaux du patient, ce qui permet de :

Grâce à l’évolution rapide des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, les objets connectés sont de plus en plus diversifiés et pointus. Dans le monde médical, ils sont considérés comme une opportunité pour améliorer les soins, l’accompagnement et la surveillance des patients en continu. De nombreux praticiens souhaiteraient pouvoir les intégrer dans leurs prescriptions.

Le conseil de Liz :

Voici quelques précautions qu’il convient d’adopter pour optimiser l’utilisation des objets connectés :

– se renseigner, avant l’achat, sur le fonctionnement de l’objet, ses caractéristiques, ses dispositifs de protection, etc. ;

– sécuriser son smartphone, sa tablette, l’objet lui-même s’il y a lieu ainsi que l’application liée à l’objet par un mot de passe fort et changer ce mot de passe régulièrement ;

– si l’objet est associé à un compte en ligne, utiliser un pseudonyme ;

– partager ses données uniquement avec des personnes de confiance ;

– éviter d’automatiser le partage avec d’autres services, en particulier vers les réseaux sociaux ;

– prendre l’habitude de supprimer des informations et données enregistrées qui ne sont plus utiles.

Comment diminuer
votre reste à charge ?

Certains soins coûtent très chers et les prises en charge de l’Assurance maladie et de votre complémentaire santé sont parfois insuffisantes. Comment y remédier ?

Souscrire à une surcomplémentaire santé permet de diminuer votre reste à charge en le rapprochant le plus possible de zéro euro en cas de :

Afin de vous proposer une protection santé optimale, nos équipes ont conçu l’offre SMI santé +. Notre offre surcomplémentaire est constituée de six niveaux de couverture progressifs. Et parce que vos besoins en santé ne sont pas forcément ceux de votre conjoint et/ou de vos enfants, SMI santé + vous permet de choisir un niveau de remboursement différent pour chaque membre de votre famille !

Le conseil de Liz :

Pour obtenir votre devis personnalisé vous pouvez faire votre demande :

  • depuis notre site internet ;
  • en nous contactant au 09 69 39 17 50 (appel non surtaxé) du lundi au jeudi de 8h30 à 17h45 et le vendredi de 8h30 à 16h45 ;
  • en écrivant par email à service.individuel@mutuelle-smi.com.

Comment vos frais médicaux sont-ils remboursés ?

Pour que vos frais médicaux soient remboursés, vous devez présenter aux professionnels de santé votre carte Vitale. Quelles sont les étapes suivantes ?

Les professionnels de santé complètent votre dossier médical et enregistrent votre demande de prise en charge qui est transmise à votre caisse d’Assurance maladie. La Sécurité sociale vous rembourse sous quelques jours.

Quel est le fonctionnement de vos remboursements en santé ?

Pour les actes médicaux pris en charge par l’Assurance maladie, la Sécurité sociale fixe un tarif conventionnel qui constitue la base de son remboursement (BRSS). Elle ne rembourse qu’une partie de ce tarif. La partie non remboursée du tarif conventionnel est le ticket modérateur (TM).

Tous les soins conventionnés sont limités au tarif de la Sécurité sociale. C’est le cas, par exemple, d’une consultation chez un médecin traitant référent conventionné du secteur 1.

La mutuelle SMI intervient en complément du remboursement de la Sécurité sociale. Dans tous les cas, le ticket modérateur est pris en charge en intégralité. Pour les actes non couverts par l’Assurance maladie ou les dépassements d’honoraires, la prise en charge de vos frais de santé dépendra du niveau de couverture de votre contrat santé.

Définitions

Ticket modérateur

Le montant du ticket modérateur reste à votre charge et on le calcule comme suit :

Montant du ticket modérateur = tarif conventionné (ou BRSS) – montant du remboursement effectué par la Sécurité sociale.

Il s’applique sur tous les soins et médicaments remboursés par la Sécurité sociale. Son taux peut varier en fonction des actes et médicaments, de votre santé (par exemple si vous soufrez d’une ALD*), ou du respect ou non du parcours de soins coordonnés.

Le montant du ticket modérateur varie en fonction :

 

Attention : le montant du ticket modérateur peut être majoré dans le cadre du non-respect du parcours de soins.

S’ajoute au ticket modérateur une participation forfaitaire qui reste à votre charge :

La participation forfaitaire est plafonnée à :

Dépassements d’honoraires

Les médecins conventionnés du secteur 2 peuvent appliquer des dépassements d’honoraires, c’est-à-dire que leurs prestations affichent des tarifs supérieurs au tarif conventionné (ou BRSS).

Si votre contrat santé SMI prend en charge 100 % de la  base de remboursement (100% BRSS), cela indique que les dépassements d’honoraires ne sont pas pris en charge par votre contrat.

Si le contrat souscrit prévoit un remboursement supérieur à 100 % de la base de remboursement, alors en fonction du niveau de remboursement indiqué, SMI remboursera tout ou partie des dépassements d’honoraires.

*ALD= Affection longue durée

Le conseil de Liz :

Afin d’illustrer la mécanique de prise en charge par la Sécurité sociale et par la complémentaire santé, découvrez un cas pratique en image.

Voir la fiche

Le tiers payant iSanté :
en quoi ça consiste ?

La plateforme iSanté permet aux établissements de santé (hôpitaux et cliniques) d’effectuer vos demandes de prise en charge à votre place. Comment en bénéficier ?

Vous n’avez rien à faire. Vos demandes de prises en charge sont directement adressées à la mutuelle SMI. ISanté assure également le traitement automatisé des factures associées. Rapide et sécurisé, vous connaissez instantanément les prestations prises en charge par votre contrat.

En tant qu’adhérent SMI, de quels avantages bénéficiez-vous ?

Vos démarches dans le parcours de soins sont simplifiées. Par exemple, pour une hospitalisation, vous présentez votre carte de tiers payant iSanté lors de la préparation administrative de votre admission. L’établissement hospitalier se chargera de la demande de prise en charge en ligne. Voici une liste des autres atouts de ce service :

Quelles sont les informations nécessaires à la demande de prise en charge ?

Les informations qui doivent être communiquées à l’établissement de santé sont :

L’établissement de santé devra ensuite saisir :

Votre demande de prise en charge est envoyée en temps réel à SMI et la réponse est immédiate. La prise en charge mentionne les modalités de remboursement au titre du tiers payant et permet de provisionner le séjour.

SMI refusera votre prise en charge uniquement si :

Le conseil de Liz :

Depuis votre espace adhérent, vous pouvez géolocaliser les établissements conventionnés iSanté. Cliquez sur le menu « Mes demandes », puis sélectionnez « Obtenir une prise en charge hospitalière ». Enfin, cliquez sur le bouton « Géolocaliser les établissements de santé ».

Comment optimiser
son parcours de soins ?

Il existe différentes astuces et moyens pour vous soigner en respectant le parcours de soins et en minimisant vos dépenses. Voici une liste, non exhaustive, de ce que vous pouvez faire pour accéder à des prestations de qualité à prix raisonnable.

Optez pour des soins éligibles 100 % Santé

Depuis le 1er janvier 2021, nos assurés bénéficiant d’une complémentaire santé responsable* peuvent accéder à des soins de qualité en optique, audiologie et dentaire avec un reste à charge de 0 €, couramment appelé 100 % Santé, ou choisir un équipement en dehors de cette offre 100 % Santé.

Les professionnels de santé concernés par ce dispositif ont désormais pour obligation de vous proposer une offre répondant aux paniers 100 % Santé.

Par exemple, si vous avez besoin de nouvelles lunettes, votre opticien devra systématiquement vous proposer un devis avec au minimum deux propositions :

Bon à savoir : vous avez la possibilité de combiner des verres 100 % Santé avec une monture ne faisant pas partie de ce dispositif (ou inversement). Les verres seront donc intégralement remboursés et la monture le sera à hauteur de la garantie de votre contrat.

Demandez et comparez les devis

De manière générale, nous vous conseillons de faire faire des devis pour obtenir une analyse tarifaire claire et objective des prestations proposées par les différents professionnels de santé. Ceci est d’autant plus indispensable pour les soins onéreux (optique, dentaire, implantologie dentaire, audiologie, hospitalisation programmée, etc.).

À titre d’exemples, voici des points de vérification qui vous aideront dans votre prise de décision :

Privilégiez les professionnels de santé partenaires de notre réseau de soins

Grâce à notre partenaire Santéclair, vous bénéficiez d’un réseau de soins (regroupement de professionnels de santé agréés sur une zone géographique précise : médecins généralistes, kinésithérapeutes, infirmiers, psychologues, etc.) vous permettant de profiter de certains avantages tels que :

Utilisez les différents outils et services inclus dans votre contrat santé

La disponibilité des ressources médicales diminuant, vous êtes de plus en plus demandeurs d’autonomie dans la gestion de votre santé et la coordination de votre parcours de soins.

C’est dans ce contexte que nous vous proposons une offre de services vous permettant d’être acteurs de votre bonne santé. Ces outils, inclus dans votre contrat, sont à votre disposition sur votre espace adhérent ou depuis l’appli Mysantéclair.

Vous rencontrez des difficultés à joindre votre médecin traitant ou un spécialiste ? Vous êtes en vacances loin du cabinet de votre médecin traitant ? Vous avez une inquiétude à propos de votre enfant en pleine nuit ? Vous avez accès, grâce à votre contrat santé SMI, à des téléconsultations 24h/24 et 7j/7.

Ce navigateur de recherche vous permet d’identifier facilement les professionnels de santé par domaine de soins et par zone géographique. Vous avez également accès à des informations utiles telles que les tarifs pratiqués, les modes de paiement acceptés, le reste à charge, les horaires d’ouverture ainsi que la possibilité de planifier un rendez-vous rapidement.

L’objectif de ce classement est de vous aider à choisir l’établissement public ou privé en adéquation avec votre pathologie ou future intervention médicale. Chaque établissement présent dans cette liste a obtenu une évaluation globale supérieure ou égale à 15/20. Disposer d’une notation au palmarès, c’est déjà faire partie des meilleurs établissements.

Vous pouvez croiser au moins trois informations clés dans la spécialité médicale qui vous intéresse : l’évaluation de la qualité des soins, l’estimation des prix pratiqués et l’éloignement géographique. En cas d’hospitalisation programmée, vous pouvez ainsi choisir l’établissement qui répond le mieux à vos critères de sélection.

Pour prévenir les maux du quotidien et prendre soin de votre santé, différentes applications sont mises à votre disposition pour vous donner de l’information et vous accompagner dans votre démarche bien-être et de maintien en forme :

– un outil d’analyse de symptômes ;

– un référentiel de près de 2 000 médicaments ;

– différents accompagnements de coaching : sommeil, nutrition et sportif.

 *Un contrat dit « responsable » est une complémentaire santé qui favorise le respect, par les patients, du parcours de soins coordonnés. Il doit respecter un cahier des charges comprenant, entre autres, des garanties planchers (minimales) ainsi que des plafonds de garanties applicables à certains postes de soins (optique, dépassements d’honoraires des praticiens non adhérents à l’OPTAM, aides auditives).

Le conseil de Liz :

Nous vous rappelons que tous ces services sont disponibles sur votre espace adhérent mais aussi à partir de l’appli MySantéclair. Pour une première connexion, accédez à MySantéclair depuis votre espace client SMI, créez votre compte et laissez-vous guider !

Comment fonctionne
le parcours de soins ?

Notre système de santé est considéré par l’Organisation mondiale de la santé comme l’un des plus performants au monde en termes de dispensation et d’organisation des soins, mais il est complexe. Comment se soigner efficacement sans se ruiner ? On vous explique tout !

En France, chacun d’entre nous est libre de choisir son médecin traitant, un spécialiste en accès direct, son établissement de santé, qu’il soit dans le secteur public comme dans le secteur privé.

Pour autant, depuis plusieurs années, les pouvoirs publics incitent à la mise en place d’une médecine de « parcours de soins » pour prévenir, soigner et accompagner les patients et usagers, au plus près de chez eux.

Face à ce dispositif, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver ! Une étude menée par notre partenaire Santéclair, entre juin 2019 et octobre 2021, a révélé que les adhérents souhaitent que leur complémentaire santé les aident dans leur choix tout au long de leurs parcours de soins (hospitalisation, médecine de ville, optique, dentaire, audiologie, etc.).

L’objectif de ce dossier est de vous communiquer les informations utiles pour y voir plus clair sur le fonctionnement de notre système de santé, pour simplifier vos démarches et pour vous donner les bonnes pratiques afin d’optimiser votre accès aux soins.

Le parcours de soins coordonnés,
qu’est-ce que c’est ?

La Sécurité sociale a mis en place le parcours de soins coordonnés en 2004 pour que chaque français reçoive « les bons soins par les bons professionnels dans les bonnes structures, au bon moment ». Quels sont les impacts sur l’accès aux soins ?

Ce dispositif a pour objectif la création d’un suivi médical coordonné, d’une gestion rigoureuse du dossier médical et d’une prévention personnalisée.  Tous les assurés de la Sécurité sociale, âgés de 16 ans ou plus sont concernés, et suivre le parcours de soins coordonnés leur permet de bénéficier d’un meilleur taux de remboursement par l’Assurance maladie et les complémentaires santé responsables*.

Comment respecter le parcours de soins coordonnés ?

Le premier maillon du parcours de soins est le médecin traitant. Ce dernier peut être généraliste ou spécialiste, de secteur 1 ou 2, et exercer en cabinet ou dans un établissement hospitalier. Il est au cœur du dispositif, car le médecin traitant est le professionnel de santé qui connait le mieux les antécédents médicaux de sa patientèle et donc le plus légitime pour le suivi médical et l’orientation de ses patients vers les bons spécialistes.

Pour respecter ce parcours, il faut donc obligatoirement avoir déclaré un médecin traitant qui doit être consulté préférentiellement, notamment avant toute consultation d’un autre professionnel (dit « correspondant »), pour des soins complémentaires ou des examens.

Concrètement, cela signifie par exemple que, si vous souhaitez consulter un dermatologue, il faut d’abord consulter votre médecin traitant afin de respecter le parcours de soins. Si vous prenez rendez-vous directement avec le dermatologue, vous ne rentrerez pas dans ce parcours. Vous serez alors pénalisé au niveau du remboursement de votre consultation du dermatologue.

Quelles consultations rentrent dans le parcours de soin ?

Vous êtes dans le parcours de soins coordonnés si vous consultez ou téléconsultez l’un des médecins suivants :

ou si vous consultez :

Autres cas :

Quels sont les avantages à déclarer un médecin traitant ?

Déclarer un médecin traitant est très important car cela permet d’avoir un référent pour votre suivi médical, de respecter le parcours de soins et donc de ne pas avoir de pénalité.

Effectivement, en cas de non-respect du parcours de soins :

En fonction du tarif de votre consultation, cette double pénalité peut représenter un écart conséquent par rapport au remboursement auquel vous pensiez avoir droit.

 *Un contrat dit « responsable » est une complémentaire santé qui favorise le respect, par les patients, du parcours de soins coordonnés. Il doit respecter un cahier des charges comprenant, entre autres, des garanties planchers (minimales) ainsi que des plafonds de garanties applicables à certains postes de soins (optique, dépassements d’honoraires des praticiens non adhérents à l’OPTAM, aides auditives).

Le conseil de Liz :

La principale cause du non-respect involontaire du parcours de soins est un changement de caisse de Sécurité sociale (consécutif à un déménagement de résidence principale, passage de statut d’auto-entrepreneur à salarié du privé, ou vice-versa, etc.). Après un changement de caisse de rattachement, vérifiez donc bien que votre médecin traitant soit toujours bien déclaré. Sur votre compte Ameli, l’information se trouve dans l’onglet « Mes informations ».

Nouveau service
« Bien dans ma tête »

Afin de répondre aux besoins prégnants de soutien psychologique des Français, SMI propose un nouveau service inclus dans les contrats bénéficiant de Santéclair.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 81 % des Français connaissent ou ont déjà connu des troubles psychologiques ; un Français sur cinq souffre de dépression, d’anxiété, d’addictions, de schizophrénie, de bipolarité, etc ; 60 % des jeunes de 15 à 24 ans sont touchés par ces troubles.

Face à cette situation inquiétante, exacerbée par la pandémie de Covid-19, Santéclair a décidé de concevoir une solution destinée à accompagner ceux qui sont en souffrance. C’est ainsi qu’est né « Bien dans ma tête », le nouveau service de notre partenaire.

Selon le niveau de gravité, Santéclair offre six solutions comprises dans le domaine de soins « santé mentale » :

Si le patient n’a jamais consulté et qu’il ignore comment être aidé, Santéclair lui propose de faire un point sur son état ou celui d’un proche afin de l’orienter vers la solution la plus adaptée ;

Le but est de donner accès à un programme personnalisé défini à la suite d’un questionnaire, permettant de retrouver l’équilibre physique, mental et émotionnel tout en restant chez soi. Il se compose d’un accompagnement en ligne par des coachs psychologues ainsi que d’un programme « forme » puisant parmi 200 vidéos de coaching sportif d’une durée de 15 à 20 minutes ;

Ce service donne la possibilité aux bénéficiaires d’accéder rapidement à une consultation en vidéo avec un psychologue, un psychiatre ou un psychothérapeute, sans avance de frais* et sans se déplacer. Il est disponible 7j/7, 24h/24, le nombre de séances est illimité et la prise de rendez-vous se fait avec le praticien de son choix ;

L’objectif est de permettre la recherche d’un praticien proche du domicile pour une consultation en présentiel. 18 000 professionnels de la psychologie reconnus et sélectionnés selon des critères de formation et de pratique sont répertoriés. Des fiches présentent par ailleurs les motifs de consultations, les différentes méthodes thérapeutiques proposées, les publics préférentiels ainsi que le tarif proposé ;

Si le bénéficiaire ou l’un de ses proches souffre de troubles sévères, il peut s’informer sur les meilleurs services hospitaliers psychiatriques par le biais d’un palmarès des établissements les mieux notés ;

En cas de crise, le patient ou son entourage peut effectuer une recherche des services d’urgence psychiatrique comprenant les numéros d’urgence associés et s’informer sur les centres d’accueil et de crise dédiés aux urgences psychiatriques.

Le saviez-vous ?

Une urgence psychiatrique peut se caractériser par :

* En dehors de la participation forfaitaire, le cas échéant, d’un euro déduit sur vos prochains remboursements effectués par l’Assurance maladie.

Comment prévenir la fatigue mentale ?

Liz vous propose quelques exercices pouvant vous aider à stimuler votre cerveau, stopper la rumination mentale et mettre votre esprit en vacances l’espace d’un instant.

Écrire son trop-plein pour s’en débarrasser

Cette pratique permet d’être prêt à se délester de la vie que vous avez planifiée pour avoir la vie qui vous attend.

Lister noir sur blanc les choses positives

L’objectif est de vous rappeler les petits moments de joie de la journée et les petites et grandes choses que vous avez accomplies. La gratitude augmente le bonheur et réduit la dépression.

Vivre l’instant présent

C’est le seul moment où, objectivement, il est possible de changer votre comportement. Le but est la réduction du stress en évitant de ruminer le passé déjà terminé et d’anticiper un futur qui a de fortes chances de ne pas se réaliser comme vous l’avez imaginé.

Se comporter comme la personne que vous souhaitez devenir pour modifier votre comportement

En agissant comme la personne que vous souhaitez être, vos pensées et vos émotions suivront. Essayez de vous demander comment se comporte une personne mentalement forte. Ensuite, agissez comme si vous vous sentiez déjà fort(e) et vous deviendrez un peu plus fort(e).

Le conseil de Liz :

Les mots croisés, le sudoku et les autres jeux de mémoires permettent d’améliorer vos capacités cognitives et donc de muscler votre cerveau de manière ludique. Vous pouvez, par exemple, installer une routine en vous exerçant autour du café du matin, dans les transports en commun ou dans une salle d’attente.

Qu’est-ce que votre nouveau service « bien dans ma tête » ?

Certains événements peuvent agir sur votre santé mentale. Afin de vous accompagner, SMI fait évoluer son offre de services grâce à son partenaire Santéclair. Découvrez, en quelques minutes, la solution d’accompagnement « Bien dans ma tête », comprise dans votre contrat et accessible depuis le 1er mars.

Qu’est-ce que la santé mentale ?

Il n’y a pas de santé sans santé mentale. Celle-ci regroupe différentes dimensions relatives au bien-être perçu, à la présence de symptômes associés à une détresse psychologique ou encore à la présence d’une maladie mentale. Un français sur cinq souffre de troubles psychiques*. On observe ainsi un accroissement :

Comment se présente le service ?

Avec la pandémie de Covid-19, les troubles liés à la santé mentale ont explosé. Le service « Bien dans ma tête » est une offre multicanale s’adressant à tous ! D’un mal-être passager à des troubles plus sévères, voire une crise suicidaire, chacune des solutions a été étudiée pour répondre à vos différentes problématiques (aide aux aidants, stress au travail, stress post-traumatique, isolement, deuil, etc.).

Quelles sont les solutions mises à votre disposition ?

Afin de vous accompagner, plusieurs outils sont disponibles sur MySantéclair :

Analyse de symptômes et orientation

Un mal de dos, un manque de motivation, une fatigue inhabituelle ou des maux de tête peuvent parfois cacher un mal-être insidieux. Faites le point sur votre état psychologique à travers une analyse rapide de vos symptômes.

Coaching équilibre et bien-être

Problèmes de sommeil, coup de mou, manque de motivation ou fatigue passagère ? Retrouvez une meilleure hygiène de vie grâce à un programme personnalisé de 24 jours. Vous êtes accompagné par des coachs psychologues vous permettant de retrouver un équilibre dans votre vie quotidienne aux niveaux mental, émotionnel et physique.

Consultation vidéo avec un psy

Sans avance de frais**, 7j/7 et 24h/24, consultez depuis chez vous un psychologue, un psychiatre, un pédopsychiatre ou une psychothérapeute en cas de besoin. Vous pouvez prendre rendez-vous avec le praticien de votre choix et sur le créneau horaire souhaité. Il n’y a aucune limitation sur le nombre de consultations.

Annuaire des professionnels de la santé mentale

Vous accédez à un référentiel de plus de 18 000 praticiens référencés selon des critères de formation et de pratique reconnues : psychologues cliniciens, psychothérapeutes, psychanalystes, psychopraticiens, psychiatres et pédopsychiatres. Vous pouvez prendre rendez-vous*** et obtenir des informations pratiques pour faire votre choix : motifs de consultations, méthodes thérapeutiques proposées, etc.

Les meilleurs services hospitaliers psychiatriques

Vous pouvez consulter le palmarès des meilleurs hôpitaux prenant en charge les principaux troubles psychiatriques : dépression, schizophrénie, troubles bipolaires, etc. Vous pouvez également obtenir des informations sur les indicateurs retenus pour déterminer la note de l’établissement.

Service d’urgence psychiatrique

À partir d’un annuaire enrichi, vous pouvez rechercher les services et numéros d’urgence associés :

* Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24648481/https://www.institutmontaigne.org/publications/sante-mentale-faire-face-la-crise

** En dehors de la participation forfaitaire, le cas échéant, d’un euro déduit sur vos prochains remboursements effectués par l’Assurance Maladie.

*** Pas de tarifs négociés et consultation payante dans le cas d’une séance en cabinet.

Le conseil de Liz :

Pour bénéficier de ces solutions, accédez à MySantéclair depuis votre espace adhérent SMI.

Pratique : MySantéclair est également disponible en version appli. Pour la télécharger créez un compte MySantéclair au préalable et laissez-vous guider !

Développement d’un nouveau service dédié aux entreprises : Babysafe

SMI vient de conclure un nouveau partenariat avec Babysafe Solutions, lauréat du prix innovation de Réavie 2021 pour leur Garantie déficience à la naissance (GDN), la première et la seule solution d’assurance collective liée au handicap à la naissance.

Chaque année, 40 000 parents sont confrontés à cette réalité. Les aides sont disparates, difficiles et longues à obtenir. Face à cette insuffisance, BabySafe Solutions a décidé d’innover en proposant la première assurance liée aux accidents de naissance et s’adresse aux familles particulièrement fragilisées, souvent seules et démunies face à la naissance d’un enfant handicapé.

Cette garantie innovante permet aux employeurs de renforcer leur engagement dans l’économie sociale et solidaire, d’enrichir leur politique RSE et d’affirmer leur impact social. Elle peut venir compléter une offre santé ou prévoyance, au travers d’un contrat d’assurance autonome.

Les bénéfices pour l’entreprise souscriptrice :

Ainsi, à travers ce partenariat, SMI souhaite œuvrer pour qu’à terme, la totalité des parents et des enfants affectés par un accident de naissance puisse bénéficier d’un soutien immédiat et inconditionnel.

Concrètement, qu’est-ce que la GDN ?

Cette solution d’assurance collective de type prévoyance au bénéfice des salariés d’entreprises est destinée aux parents ou grands-parents. Elle permet un accompagnement sur-mesure selon les besoins de l’enfant et de sa cellule familiale, durant les six premières années de la vie de l’enfant et financée par une enveloppe indemnitaire adaptée à chaque cas.

Le risque assuré correspond à toute déficience physique et/ou physiologique présente à la naissance (DFPP), toute altération d’une structure et/ou d’une fonction physiologique et/ou anatomique de l’enfant, présente à la naissance ou diagnostiquée ultérieurement mais considérée comme présente à la naissance, à dire d’expert, ainsi qu’à une grande prématurité (avant 31 semaines d’aménorrhée). Cela comprend entre autres les paralysies cérébrales, malformations d’organes ou encore les maladies génétiques dont les trisomies.

Quelles sont les solutions comprises dans la GDN ?

ACCOMPAGNEMENT PAR UNE MARRAINE OU UN PARRAIN

Le parrain ou la marraine a vécu une situation identique ou similaire, étant lui-même parent d’un enfant porteur d’une DFPP, à la naissance. Il peut partager son expérience, assurer une écoute réconfortante, conseiller et soutenir à l’assuré et/ou aux bénéficiaire(s).

ACCOMPAGNEMENT ADMINISTRATIF

Guider et assister l’assuré dans les démarches nécessaires à l’obtention de différentes aides publiques auxquelles il peut prétendre. Ainsi, la cellule familiale peut bénéficier au mieux des dispositifs existants.

Cette prestation est réalisée par des spécialistes des prestations sociales.

SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

Prise en charge de consultations avec un psychologue, y compris pour des thérapies autres que celles prises en charge par la Sécurité sociale (EMDR, hypnose, méditation de pleine conscience, etc.).

TRANSPORT ET HÉBERGEMENT

Prise en charge des frais permettant aux bénéficiaires de se déplacer pour des activités ou pour se rendre et séjourner auprès de l’enfant hospitalisé.

RÉPIT

Prise en charge de frais de garde de l’enfant par des structures ou des personnes spécialisées, également les frais de garde temporaires des frères et sœurs de l’enfant.

CONSEILS EN SOINS

Prise en charge d’une (télé) consultation spécialisée, dont l’objectif est de conseiller l’assuré sur les différentes prises en charge médicales ou paramédicales contribuant au meilleur développement de l’enfant.

LOISIRS

Prise en charge des loisirs pour l’enfant et/ou les autres bénéficiaires.

ACHAT DE MATÉRIELS

Achat de matériel(s) facilitant la vie de l’enfant et des autres bénéficiaires.

ÉVALUATION DU LOGEMENT

Prise en charge d’un bilan afin d’évaluer si le logement familial est adapté à l’état de santé de l’enfant et à son évolution prévisible.

AMÉNAGEMENT DU LOGEMENT

Dépenses d’aménagement du logement contribuant à le rendre compatible avec l’état de santé de l’enfant.

VACANCES

Pris en charge de dépenses liées aux vacances des bénéficiaires, prenant en compte, le cas échéant, les besoins particuliers de l’enfant.

Pour en savoir plus sur cette garantie innovante, nous vous invitons à vous rapprocher de votre interlocuteur commercial SMI.

Voir la newsletter de mars 2022

Deux nouvelles offres dédiées aux TNS

SMI développe sa gamme pour les particuliers en lançant deux complémentaires santé conçues spécifiquement pour les travailleurs non salariés.

Offres santé éligibles Madelin

Historiquement spécialisée dans les contrats collectifs, SMI se concentre depuis quelques années sur le marché individuel. L’objectif ? Proposer à chaque personne ne bénéficiant pas d’une mutuelle d’entreprise de trouver la complémentaire santé qui correspond le mieux à ses besoins et à son budget. Ainsi, la mutuelle a conçu des produits pour les actifs, les seniors, les intérimaires et les agents des collectivités territoriales.

Il manquait toutefois à sa gamme des offres destinées aux travailleurs non salariés (TNS), c’est-à-dire aux professions libérales, aux artisans, aux commerçants et aux gérants de société. Soumise à un régime fiscal particulier, cette cible peut ainsi déduire toutes les cotisations sociales (hors CSG et CRDS) de son revenu d’activité.

Deux complémentaires santé déductibles fiscalement

SMI a donc créé deux contrats frais de santé « Madelin » éligibles à la déductibilité des cotisations : SMI santé pro et SMI santé seniors pro.

La première complémentaire s’adresse aux professionnels jusqu’à 55 ans et la seconde à ceux qui ont plus de 55 ans.

Ce découpage par âge a pour vocation d’offrir des garanties ciblées en fonction des préoccupations de chacun à toutes les étapes de la vie.

Disposant chacune de cinq formules, SMI santé pro et SMI santé seniors pro permettent de choisir sa complémentaire en fonction du niveau de remboursement souhaité pour les soins courants, l’hospitalisation, le dentaire, l’optique et les autre frais (notamment médecines douces).

Afin de trouver l’offre qui vous correspond le mieux, il vous suffit de consulter nos pages produits et d’effectuer une demande de devis en ligne.

SMI santé pro

SMI santé seniors pro

Devis en ligne

Assistance santé

Parce qu’une maladie ou un accident peut bouleverser votre vie et celle de votre famille, SMI vous aide à y faire face et à organiser le quotidien grâce aux services d’assistance.

L’assistance chez SMI
Si les garanties de votre contrat le prévoient, votre complémentaire frais de santé SMI vous accompagne en cas d’accident, d’hospitalisation, de maladie soudaine et/ou grave ou de répit de l’aidant, grâce à un ensemble de services d’assistance.
Nos équipes sont là pour vous informer et vous conseiller dans vos démarches au quotidien et dans les moments difficiles.
SMI est à votre écoute et met en place des services adaptés à vos besoins.
Notre ambition : être à vos côtés pour vous protéger et vous soutenir.

Qui peut bénéficier de l’assistance ?
Les prestations de l’assistance SMI sont à la disposition des adhérents et/ou de leur(s) ayant(s) droit.

Quand solliciter l’assistance ?
Vous pouvez contacter l’assistance SMI 24h/24 et 7j/7 !

Dans quelles zones géographiques intervient l’assistance SMI ?
Vous pouvez bénéficier de l’assistance SMI en France métropolitaine et dans les DROM (départements et régions d’outre-Mer).

Pour en savoir plus, télécharger le flyer.

Nouvelle offre de téléconsultation Santéclair

Proposer la téléconsultation illimitée, c’est désormais possible. Notre partenaire Santéclair a élargi son offre de téléconsultation afin d’offrir la solution la plus adaptée aux besoins des bénéficiaires. Découvrez les nouveautés pour 2022.

Afin d’être en phase avec les évolutions réglementaires de ces dernières années et avec la démocratisation de la télémédecine, SMI a souhaité améliorer le service de téléconsultation proposé à ses adhérents.

En choisissant Santéclair, SMI renforce la qualité de ses prestations actuelles et développe son offre de services. Nous vous indiquons en caractères gras les nouveautés du service de téléconsultation disponibles à partir du 1er trimestre 2022.

L’accès au service :

Les médecins :

Grâce à ces évolutions, SMI souhaite répondre aux exigences de ses clients, de ses partenaires et de ses adhérents en termes de simplicité et de qualité de service. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre interlocuteur habituel si vous souhaitez avoir plus d’informations.

* spécialités nécessitant le respect du parcours de soins coordonné.

Nouvelle application mobile MySantéclair

Tout l’univers MySantéclair dans la poche des salariés ! SMI continue de faire évoluer son offre de services avec Santéclair. Afin de faciliter l’accès à sa plateforme digitale de santé, l’application mobile MySantéclair est désormais disponible. Cette application est exclusivement accessible pour les bénéficiaires du service. Découvrez les atouts de ce nouvel outil en quelques minutes.

Pour aider nos adhérents à s’orienter dans le système de santé et optimiser leurs choix, SMI a sélectionné la plateforme de services Santéclair pour les accompagner au quotidien (réseaux de soins, optimisation du reste à charge sur les dépenses de santé, mise à disposition de services de santé et de bien-être, etc.). Grâce à l’application MySantéclair, les utilisateurs accèdent dès la page d’accueil aux principaux services :

captures écran de l'application MySantéclair

L’application est téléchargeable depuis l’App Store ou Google Play. Pour accéder aux fonctionnalités, les adhérents doivent, au préalable, créer leur compte sur MySantéclair depuis leur espace adhérent SMI.

Les atouts de l’appli sont multiples :

Pour plus d’explications, SMI vous invite à découvrir cette nouvelle application en vidéo en cliquant ici.

Cette application complémentaire ne remplace pas l’espace adhérent qui permet toujours de  suivre ses remboursements, consulter son tableau de garanties, télécharger son attestation de tiers payant, etc.

Confirmez votre diagnostic grâce au deuxième avis médical

Vous avez besoin de valider la nécessité d’une future opération ou un diagnostic ? Sollicitez un deuxième avis médical.

En cas de doute, grâce à SMI, vous pouvez solliciter un deuxième avis médical. À partir du site internet deuxiemeavis.fr, un service de télémédecine référençant plus de 100 médecins, vous pouvez obtenir une réponse éclairante. Il y a un impératif préalable à votre démarche : être en mesure de transmettre les examens médicaux demandés (ex : radiographies, IRM, résultats d’examens sanguins et biologiques, etc.) puisque l’avis est rendu sur la base d’un dossier médical complet.

Voici trois bonnes raisons de profiter de ce service en ligne pour obtenir une nouvelle analyse de votre diagnostic.

Parce qu’en matière de soins, il est essentiel de se sentir en confiance

Si vous devez subir une lourde intervention chirurgicale, vous pouvez légitimement vous interroger sur la solution recommandée par votre médecin : est-elle la meilleure pour vous ? Cette opération est-elle vraiment inévitable ? Existe-t-il une alternative, un traitement, etc. ? Un deuxième avis médical, formulé par un expert, vous permettra soit de confirmer le premier diagnostic, soit d’envisager une approche différente en toute connaissance de cause.

Parce que les médecins sollicités sont des experts

Les praticiens qui participent à cette initiative comptent parmi les plus chevronnés dans leur domaine. Ils exercent au quotidien dans des établissements d’excellence (centres hospitaliers universitaires et cliniques ou centres de référence), où ils sont confrontés aux cas les plus complexes.

Fortement impliqués dans la recherche, ces experts spécialistes sont très au fait des dernières avancées de la pratique médicale.

Parce que le deuxième avis est délivré rapidement et sans frais

Pas la peine d’attendre des semaines un rendez-vous avec un spécialiste ! Vous obtenez ce deuxième avis dans un délai maximum de sept jours (cinq jours en moyenne). Le diagnostic vous sera remis sous la forme d’un rapport adressé par voie électronique ou postale, et signé de la main de l’expert. Si vous le souhaitez, une copie sera aussi transmise à votre médecin traitant. Le coût du service est inclus dans vos garanties santé, vous n’aurez donc rien à débourser de plus.

Le recours au deuxième avis médical est un droit dont les patients se saisissent encore trop rarement parce qu’ils ont souvent peur de froisser leur médecin. De plus, les professionnels de santé informent peu sur la possibilité d’obtenir un deuxième avis médical.

Le conseil de Liz :

Selon une étude menée par Santéclair auprès de 400 usagers du service entre 2016 et 2020, le service est recommandé à 96 %.

Dans 75 % des cas, les premiers diagnostics ont été confirmés et pour 25 % des cas les avis ont été divergents.

Retrouvez ci-contre les pathologies pour lesquelles le service de deuxième avis médical est le plus utilisé.

Vos rendez-vous de prévention

Comme le dit l’adage populaire « prévenir c’est guérir ». Alors n’oubliez pas de vous faire contrôler régulièrement par votre médecin généraliste et par des spécialistes afin d’éviter les pathologies beaucoup plus coûteuses qu’une visite de contrôle. Voici, selon votre âge et votre sexe, les visites sur lesquelles ne pas faire l’impasse.

À tous les âges à partir de l’adolescence

Médecin généraliste

Même si vous vous sentez bien, il est nécessaire de planifier une visite annuelle chez votre généraliste afin de vérifier votre état général : tension, osculation cardiaque, vérification des articulations et des réflexes, etc.

Dentiste

Seule 60 % de la plaque dentaire est éliminée par le brossage des dents. Il est donc indispensable de se rendre une fois par an chez son dentiste pour un détartrage afin d’éviter caries et inflammation des gencives. Si vous êtes fumeur et que vous buvez du thé ou du café, la consultation doit avoir lieu tous les six mois.

Ophtalmologue

Avant 45 ans, il est conseillé de faire vérifier sa vue tous les trois ans puis tous les ans après cet âge. Cette visite est importante car certaines pathologies comme le glaucome ou les lésions de la rétine ne provoquent pas forcément de troubles oculaires à leur début. À partir de 50 ans, votre ophtalmologue réalisera un examen de fond de l’œil afin de détecter une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Dermatologue

Il est recommandé de faire examiner votre peau tous les ans afin de détecter l’un des cancers les plus fréquents, le mélanome. Les personnes les plus à risque sont celles qui ont la peau claire et présentent de nombreux grains de beauté.

Podologue

Si vous pratiquez un sport incluant de la course (jogging, football, handball, athlétisme, etc.), il est important de consulter un podologue qui vous permettra d’éviter les blessures aux pieds. Celles-ci peuvent en effet conduire à des problèmes de dos, de genoux et de douleurs articulaires. Une visite une fois par an est donc conseillée.

À partir de 25 ans pour les femmes

Gynécologue

À 25 ans, les femmes doivent réaliser leur premier frottis cervico-utérin chez un gynécologue afin de dépister le cancer du col de l’utérus. Cet examen, qui permet d’éviter 90 % des cancers, devra ensuite être répété tous les ans jusqu’à 65 ans.

Lors de cette visite annuelle, le gynécologue examinera également les seins afin de détecter d’éventuelles grosseurs qui pourraient être signe de cancer. Pour les femmes qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein, des examens plus approfondis tels que la mammographie, l’échographie et l’IRM sont effectués tous les ans à partir de 30 ans.

À partir de 30 ans

Médecin généraliste

Le saviez-vous ? L’hypertension artérielle est la première maladie chronique en France avec une personne sur trois concernée. Profiter donc de votre visite chez votre médecin généraliste pour qu’il prenne votre tension. Le diagnostic précoce d’une hypertension vous permettra d’être traité et d’éviter d’éventuelles complications (diabète, maladies cardio-vasculaires).

À partir de 45 ans, quel que soit votre sexe

Cardiologue

Il est conseillé de faire un bilan cardiaque à 45 ans. Celui-ci pourra devenir annuel en cas de cumul des facteurs de risques : hypertension artérielle, tabagisme, etc.

Médecin généraliste

À partir de 50 ans, la Sécurité sociale vous incite à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal, que vous pouvez réaliser vous-même. Si le résultat est positif (4 % des cas), votre médecin vous adressera alors à un gastroentérologue afin de réaliser une coloscopie.

À partir de 45 ans, si vous êtes une femme

Radiologue

La ménopause augmente les risques d’ostéoporose, qui rend les os plus fragiles et augmente les risques de fractures. Il est donc conseillé de réaliser une ostéodensitométrie auprès d’un radiologue afin de détecter la maladie et de suivre son évolution.

À partir de 45 ans, si vous êtes un homme

Urologue

L’association française d’urologie recommande un dépistage du cancer de la prostate dès 45 ans. Toutefois, les méthodes de dépistage (toucher rectal et dosage du PSA –antigène prostatique spécifique) sont considérées comme insuffisamment fiables. Par ailleurs, on ne sait pas aujourd’hui distinguer les cancers « agressifs » qui doivent être soignés, des cancers « latents » qui ne nécessitent pas de traitement. Il est donc très important de bien vous renseigner avant d’effectuer tout examen.

Quelles sont les vertus d’une douche froide ?

La simple idée de prendre une douche froide peut nous faire claquer des dents, pourtant elle contribue à stimuler notre thermorégulation.

Ce changement de température corporelle a de nombreux bienfaits sur notre organisme. Nous vous expliquons comment améliorer votre santé grâce aux douches à basse température et vous donnons des astuces pour que cette pratique devienne votre geste vitalité quotidien !

Quels sont les avantages de prendre des douches froides ?

Les douches froides n’ont pas qu’un bénéfice rapide, tel un coup de fouet qui s’évanouit dès qu’on enfile ses vêtements. Les effets s’installent dans la durée, surtout si on prend des douches froides régulièrement. Intuitivement, il est facile d’imaginer que l’eau froide dès le matin réveille et donne la pêche ! Mais il y a d’autres très bonnes raisons de s’y mettre. En voici les principales.

Renforcement du système immunitaire

L’eau à basse température favorise la circulation sanguine. Stimulé pour se protéger du froid, le corps libère davantage de globules blancs, dont le rôle est de combattre les virus et les bactéries.

Augmentation de la combustion des graisses

En cherchant à se réchauffer, le corps va mobiliser le tissu adipeux brun ou graisse brune, qui en produisant de la chaleur, va en même temps bruler de l’énergie. Le choc thermique permet d’augmenter la dépense calorique quotidienne.

Soulagement de la douleur et facilitation de la récupération musculaire

La douche froide est particulièrement indiquée après des exercices physiques comme un entraînement ou une compétition. Elle aide à diminuer l’altération et le gonflement des fibres musculaires, ce qui permet de parer aux douleurs et courbatures. De plus, exposer notre corps à l’eau froide contribue à la récupération après l’effort.

Optimisation de la force mentale

L’eau froide dynamise la production d’endorphines, un neurotransmetteur qui diffuse naturellement la sensation de plaisir. Résultat : moins de douleur et de fatigue et davantage de bonne humeur et de résilience.

Source de jouvence

Il s’avère que la thérapie par l’eau froide favorise l’augmentation du niveau de glutathion, un enzyme antioxydant puissant. Celui-ci détient de nombreuses propriétés dont notamment celle de ralentir le vieillissement.

Rester sous l’eau froide quelques minutes permet également de resserrer les pores, de conserver la fermeté et l’élasticité de sa peau, et donc de lui donner un effet plus lisse. Se rincer les cheveux à l’eau froide referme également les écailles de la fibre capillaire, ce qui rend ainsi notre chevelure plus soyeuse et brillante.

Favorisation du sommeil

Si on parle de bienfaits des douches froides matinales, n’oublions pas celles du soir qui nous aident à mieux dormir. De façon naturelle, le corps baisse en température lorsque l’on s’endort. Les douches froides avant de se coucher faciliteront donc l’endormissement et amélioreront la qualité du sommeil.

 Impact écologique bénéfique

Un dernier effet auquel on ne pense pas de prime abord, sans pour autant être négligeable : l’effet positif sur la planète ! En effet, vous conviendrez qu’il y a de fortes chances que vous passiez moins de temps sous une douche froide que sous un jet d’eau chaude. Ce sera autant d’énergie consommée en moins !

Existe-t-il des contre-indications ?

Les effets positifs de la douche froide parlent d’eux-mêmes. Mais cette pratique peut être épuisante pour l’organisme et ses mécanismes, et peut fragiliser un corps déjà affaibli. Toute personne souffrant d’un rhume, de fièvre, d’une déficience immunitaire ou d’une pathologie (problèmes cardiovasculaires, infections des voies urinaires, asthme, stress chronique, etc.) devrait d’abord consulter son médecin avant de pratiquer la douche froide.

Quelques conseils pour s’y mettre en douceur

Pour être salutaire, la douche froide doit être amenée progressivement pour permettre au corps de s’habituer à la baisse de température. Avant de se mettre sous le jet glacé de la douche, il faut aborder l’exposition au froid en se passant de l’eau fraîche et froide sur le visage et le cou le matin. Une fois que cela devient un jeu d’enfant, alors on peut passer aux étapes suivantes.

Phase 1 : commencer par de l’eau tiède et se doucher de la tête aux pieds pendant une à deux minutes. Vous savonner (en coupant l’eau bien sûr !).

Phase 2 : se rincer en baissant progressivement la température de l’eau. Au bout de quelques essais, vous sentirez votre corps se réchauffer agréablement après deux ou trois petites minutes. Le premier jour, on peut commencer par des applications localisées comme les genoux pendant 10 à 20 secondes puis, les jours suivants, rincer une partie de peau supplémentaire.

Phase 3 : après la douche froide, il faut se sécher complètement et se rhabiller. Il est conseillé ensuite de bouger pour assurer une bonne circulation sanguine.

À chaque douche, il faut progressivement réduire la température de l’eau jusqu’à réussir à se doucher avec de l‘eau froide. Néanmoins, si les extrémités de votre corps deviennent extrêmement pâles ou prennent une teinte bleutée, arrêtez l’eau et sécher vous.

En résumé, les douches froides permettent de renforcer le système immunitaire, d’accroître la force et les performances mentales, de récupérer plus rapidement, de diminuer la douleur musculaire et d’être plus tolérant au stress. Certes, la thermorégulation n’est pas une méthode miraculeuse, mais elle peut aider à conserver une bonne santé. Alors, êtes-vous prêt à vous lancer ?

Le conseil de Liz :

À défaut de prendre des douches écossaises complètes, se rincer les jambes à l’eau froide est un bonheur quand on a les jambes lourdes. En laissant l’eau ruisseler sur les cuisses, on apaise aussi l’anxiété. Le bain de pieds dans l’eau froide est également aussi bon pour le corps que pour se libérer l’esprit.