Quelques idées reçues sur l’hygiène corporelle et la propreté !

Voici quelques clichés concernant l’hygiène et la propreté. Ces certitudes sont-elles fondées et bénéfiques pour la santé ?

Pour éviter d’irriter la peau, une seule douche quotidienne est préconisée par les dermatologues, comme l’alternative de se laver soigneusement avec un gant de toilette pour éviter de sentir mauvais. Pour les personnes souffrant de maladie de la peau, il est recommandé de ne laver chaque jour que les zones où des odeurs corporelles désagréables peuvent apparaître et de ne se doucher que tous les deux jours.

Se laver les mains permet simplement de diminuer la quantité de germes sur celles-ci et le savon ne tue pas les germes, il les décolle. C’est pourquoi même en se lavant les mains régulièrement, il est possible d’attraper des infections.

Si la brosse à dents n’est plus fonctionnelle, il est évident qu’il faut en changer. Ce qu’il faut retenir est que, poils abîmés ou non, il faut changer de brosse à dents, au minimum tous les 3 mois, pour éviter l’accumulation des impuretés sur celle-ci.

Les poux se développent dans un cuir chevelu propre et sec et se répandent très facilement. Ils se transmettent par contact direct ou par échange de linge (bonnet, écharpe, casquette, draps, taie d’oreiller et autres) ou d’objets personnels (peigne, brosse, barrette et autres). Leur apparition ne résulte donc pas d’un mauvais entretien capillaire.

Les bactéries ne meurent pas dans le congélateur mais ne peuvent plus proliférer. A contrario, une fois la nourriture ressortie du congélateur, les bactéries se multiplient. Aussi, recongeler les aliments s’avère dangereux pour la santé et peut provoquer des intoxications alimentaires.

Nous sommes nombreux à utiliser des gants en latex pour faire le ménage et se protéger les mains. Néanmoins, des bactéries se développent à l’intérieur des gants à cause de l’humidité provoquée par la transpiration au contact avec l’eau. Si porter des gants est indispensable pour se protéger du contact avec les produits ménagers parfois irritants pour la peau, il est également important de se laver les mains et les gants après les avoir utilisés.

Il a été mesuré qu’il y a plus de bactéries et de germes dans le réfrigérateur, le lave-vaisselle, sur les claviers d’ordinateurs ou les téléphones portables en comparaison avec un siège de toilettes. Les lunettes de WC sont fraîches et sèches, et les bactéries préfèrent les endroits chauds et humides.

La recommandation de Santé Publique France est d’aérer au minimum 10 minutes chaque jour et chaque pièce, même l’hiver. Il est prouvé que l’air que nous respirons à la maison est plus pollué que l’air extérieur. L’idée reçue que certaines plantes peuvent dépolluer l’air de notre logement est également fausse. Elles n’ont aucun impact sur la qualité de l’air intérieur, peu importe l’espèce végétale.

Cette liste est évidemment non exhaustive et si vous avez des questions ou besoin de plus d’explication sur une problématique de santé particulière, n’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels habilités à vous répondre.

Comment l’hygiène impacte notre système immunitaire ?

Pourquoi l’hygiène est importante pour notre santé ?

L’hygiène corporelle est une composante de l’hygiène de vie. Elle constitue l’ensemble des pratiques quotidiennes contribuant à notre bien-être physique. Par exemple, après avoir transpiré abondamment, vous ressentez le besoin de prendre une douche. Le week-end, disposant de plus de temps, vous pouvez faire un soin du visage ou un gommage du corps. À l’inverse, si vous voyagez en « sac à dos », vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous laver régulièrement et vous vous sentez moins bien.

L’hygiène de vie comprend les soins du corps, la propreté de son environnement de vie, la qualité du sommeil, l’équilibre alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique et l’entretien des relations sociales épanouissantes.

L’hygiène de vie est un indicateur de santé, et bien pratiqué, ses bienfaits permettent entre autres de :

Ces profits sont liés les uns aux autres et forment un cercle vertueux :  être mieux dans sa tête, c’est être mieux dans son corps et parallèlement c’est rendre meilleur son environnement et son air.

Se laver les mains régulièrement est le geste hygiénique de base le plus indispensable car ces dernières transmettent 80% des microbes. Elles sont un grand nid à bactéries, abritant des milliers de germes. Les mains présentent donc un risque de transmission des maladies très élevé, en véhiculant les microbes de plusieurs manières :

Dans les deux cas, ce n’est pas la présence d’agents pathogènes sur les mains qui va nous contaminer directement. C’est le fait de porter nos mains contaminées à la bouche, dans les yeux, le nez ou vers une autre porte d’entrée pour les microbes.

Au niveau collectif, le premier impact positif d’une bonne hygiène et de la propreté associée, est le ralentissement ou le contrôle de la propagation des maladies. Elle prend d’autant plus d’importance chez les groupes à risque, comme les bébés et les personnes âgées. Il est donc important de respecter de bonnes règles d’hygiène, sans basculer dans le récurage compulsif.

Le contact avec les germes renforce-t-il le système immunitaire ?

Dès les premières années de la vie, le corps apprend à se défendre contre les germes lorsqu’il est mis en contact avec ces derniers. Il est nécessaire de maintenir un équilibre entre les bons et les mauvais germes, de sorte que le système immunitaire puisse toujours s’entraîner à se défendre contre divers éléments. Lorsque cet équilibre est bouleversé, le système immunitaire peut réagir de manière excessive, même en cas de germes inoffensifs.

Un environnement stérile n’existe pas et se salir n’est pas dangereux. Néanmoins, le contact avec les germes nocifs doit être limité autant que possible car il existe de nombreux virus et bactéries nocifs qui peuvent nuire à l’organisme de façon permanente.

Un système de défense paresseux n’existe pas. Il fonctionne 24 h/24, 7 j/7, 365 j/an. Lorsqu’une infection s’installe, il est surmené et fonctionne moins vite, mal ou plus du tout.

Ce qui peut affaiblir votre système de défense, c’est de court-circuiter la réponse immunitaire ou de l’atténuer, en l’empêchant de faire son travail en consommant fréquemment :

En vieillissant, les défenses immunitaires diminuent naturellement et les facteurs qui peuvent avoir le plus d’effets négatifs sur le système immunitaire n’ont pas de lien direct avec la propreté mais davantage avec l’hygiène de vie : stress, fatigue, mauvaise alimentation et un manque d’exercice. Pour stimuler nos défenses, il convient prioritairement d’équilibrer son microbiote (organe composé de 10 000 milliards de bactéries évoluant en communautés au sein du tube digestif).

Sources :

https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/maladies-transmissibles/effets-secondaires-antiviraux

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-antibiotiques-reduiraient-efficacite-cellules-immunitaires-69434

https://www.infosante.be/guides/systeme-immunitaire-affaibli

Le conseil de Liz :

Pour prendre soin de votre corps, vous pouvez opter pour certaines plantes et actifs naturels aux vertus hydratantes, apaisantes ou nettoyantes. Incorporées aux produits d’hygiène, ces substances ont de véritables bienfaits et ne sont pas agressives pour l’organisme :

  • l’aloe vera ;
  • l’amande douce ;
  • l’huile d’argan ;
  • l’onagre ;
  • le karité ;
  • la fleur de cerisier.

Hygiène corporelle : synonyme de bonne santé ?

Chaque année, les normes sanitaires se durcissent diminuant ainsi notre exposition aux germes. Mais cette chasse aux microbes est-elle toujours salutaire ?

Il ne fait aucun doute que la pandémie de covid-19 a accru notre besoin d’hygiène et de propreté pour se protéger du virus. Sally Bloomfield, présidente du Forum scientifique international sur l’hygiène domestique et professeur honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, craint que la pandémie n’ait incité de nombreuses personnes à conserver des habitudes de propreté excessives, trompeuses et peu utiles.

Hygiène et propreté sont couramment confondues mais sont pourtant bien distinctes. L’hygiène est un ensemble d’actions préventives que nous mettons en pratique par anticipation, par exemple lorsque nous nous lavons les mains avant de faire la cuisine ou en toussant dans notre coude. La propreté est le résultat d’un nettoyage à postériori suite à un état jugé « sale », par exemple suite à une chute dans la boue ou à un plat qui a explosé dans le micro-onde.

La propreté et l’hygiène, tout comme notre génétique et notre environnement, influencent la performance de notre système immunitaire dans son rôle de nous maintenir en bonne santé. Elles ont également un impact dans la qualité de notre quotidien, que ce soit dans notre vie privée ou dans notre milieu professionnel.

De manière abstraite, pour rester en bonne santé, une personne doit maintenir un équilibre entre hygiène et propreté. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et pourquoi il ne faut pas confondre les deux notions ? Existe-il-t-des risques à adopter des comportements hygiénistes excessifs ? Quelles sont les pratiques des français en matière d’hygiène corporelle et quelles sont les idées reçues à bannir ? Nous vous dévoilons tout dans ce dossier.

L’hygiène joue-t-elle un rôle dans le développement des allergies respiratoires ?

Chaque année le nombre de personnes souffrant de pathologies allergiques augmente. Comment les allergies sont-elles devenues la quatrième maladie chronique mondiale ?

L’OMS (Organisme mondial de la santé) estime que 25 à 30 % de la population souffre d’une allergie et cette proportion pourrait passer à 50 % d’ici 2050. Les allergies respiratoires sont les plus fréquentes et se sont multipliées par 10 depuis 40 ans.

L’allergie respiratoire est une hypersensibilité de l’organisme à des substances, appelées allergènes, normalement inoffensives et présentes dans l’environnement. Elle ne se limite pas à une gêne occasionnelle et peut avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne. Pour certains experts, la principale cause est la pollution et le changement climatique tandis que pour d’autres ce serait l’aseptisation de notre environnement due à des précautions excessives en matière de propreté et d’hygiène.

Comment le changement climatique et la pollution favorisent les allergies ?

La hausse des températures provoque une floraison et une pollinisation plus précoces et un allongement des saisons polliniques. Par ailleurs, l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, nécessaire à la photosynthèse, accroît de façon significative la production de pollen. Plus longtemps et fortement exposée aux pollens allergisants, la population devient plus fragile et sensible.

À tout cela, s’ajoutent les polluants chimiques présents dans l’air extérieur (l’ozone, les oxydes d’azote, les petites particules provenant des gaz d’échappement, etc.). Si les personnes allergiques peuvent réagir à leur contact, ces polluants ne sont pas des allergènes mais des irritants qui aggravent les réactions allergiques.

De plus, il est important de souligner que nos habitations sont plus polluées que l’environnement extérieur. Les maisons sont plus isolées et étanches et donc moins aérées. Il existe deux types d’allergènes dans nos logements. Les premiers sont dits « biologiques » (acariens, poils d’animaux, moisissures et humidité, etc.) et les seconds sont des polluants dits « domestiques et chimiques » utilisés au quotidien (produits d’entretien, de bricolage et ménager, bougies, tabac, encens, etc.). Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques.

Quelle est l’hypothèse hygiéniste ?

Une étude, publiée en mai 2021 dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, confirme l’hypothèse controversée hygiéniste, née en 1989, démontrant qu’un environnement aseptisé dérègle notre système immunitaire, et soutenant que l’exposition à des micro-organismes durant la petite enfance protège contre les maladies allergiques en contribuant au développement de notre système de défense.

Au préalable, il convient de distinguer deux types d’hygiène :

La vie en société expose notre corps aux bactéries stimulant et renforçant nos réponses immunitaires. Par exemple, les bébés gardés en crèche contractent souvent les infections des autres enfants, en comparaison avec ceux profitant d’une garde à la maison. Et, des études ont montré qu’il y a plus de maladies allergiques chez les enfants gardés au domicile. Les mêmes effets positifs ont été constatés pour les enfants grandissant au contact d’animaux. Cette promiscuité diminue le risque de développer une forme d’allergie.

A contrario, l’usage de plus en plus fréquent des produits antibactériens (savons, gel douche, liquide vaisselles, lingettes, etc.) dérègle notre système immunitaire.  Nos organismes ne font plus la différence entre des irritants nocifs et des irritants non nocifs favorisant la « sur réaction » du système immunitaire à l’origine du développement de la pathologie allergique.

Ainsi, au même titre que la pollution et le réchauffement climatique, un excès ou un manque d’hygiène peut être préjudiciable pour l’organisme. Si une mauvaise hygiène facilite l’apparition d’infections, à l’inverse, un excès d’hygiène peut nuire aux défenses naturelles du corps et favoriser le développement des allergies.

Le conseil de Liz :

Afin d’amoindrir les effets liés aux allergies respiratoires, voici une liste de traitements naturels efficaces :

  • la tisane d’ortie et la tisane de menthe poivrée pour réduire les effets liés au rhume et la congestion nasale ;
  • le jus d’agrumes frais ou d’oignon pour leur richesse en vitamines C qui vont booster les globules blancs et le système immunitaire ;
  • le combo pommes-noix qui va réduire les crises de toux et les respirations sifflantes ;
  • le massage aux huiles essentielles d’estragon et de lavande pour diminuer la fréquence des crises d’éternuements ;
  • les compresses d’eau froide ou de thé humide sur les yeux pour calmer les démangeaisons et les gonflements des yeux ;
  • le sel et l’eau chaude pour le nez pour soulager les muqueuses en cas d’irritation du nez.

Comment prévenir
le surpoids et l’obésité ?

Le surpoids et l’obésité peuvent occasionner des complications de santé, une altération de l’estime de soi et être source de discrimination. Découvrez nos conseils et services pour perdre du poids.

Le nombre de Français en surpoids ou souffrant d’obésité augmente chaque année. Les pouvoirs publics ont donc créé le Programme national nutrition santé (PNNS). Ils envisagent d’interdire Les publicités vantant les aliments trop gras et trop sucrés à destination des enfants, d’inciter à indiquer le nutri-score (échelle de couleurs qui note la qualité nutritionnelle des aliments industriels) sur l’ensemble des produits alimentaires, etc.

Chacun d’entre nous peut également agir au quotidien pour prévenir la prise de poids. Avant de déterminer quelle est la stratégie la plus efficace, il est nécessaire de comprendre quelles sont les origines de la prise de poids.

Quelles sont les causes du surpoids et de l’obésité ?

Le surpoids puis l’obésité résulte d’un déséquilibre entre apports caloriques et dépenses d’énergie. Cet écart peut provenir d’une ou plusieurs sources :

Face à un déséquilibre de la balance énergétique, l’évolution de la prise de poids suit deux phases :

En France, le surpoids et l’obésité concernent 54 % des hommes et 44 % des femmes. Un enfant sur trois arrivant en classe de troisième est déjà en surpoids. L’obésité altère fortement la qualité de vie et peut être à l’origine de pathologies cardiovasculaires, respiratoires, articulaires, etc. C’est pourquoi réduire la prise de poids est un réel enjeu.

Comment éviter d’être en situation de surpoids ?

Pour lutter contre l’obésité, il est nécessaire dès l’enfance d’identifier les causes de la prise de poids. Il est donc conseillé de surveiller le tour de taille, la courbe de croissance mais surtout l’indice de masse corporelle (IMC) et la courbe de corpulence des enfants dès leur plus jeune âge :

Pour minimiser la prise de poids, chez l’enfant ou chez l’adulte, il convient de manger équilibré et varié, en tenant compte des besoins physiologiques de chacun. Grâce aux étiquettes et au nutri-score, il est désormais plus facile de choisir ce que l’on consomme en fonction de la teneur en sucre, en sel, en matières grasses, et de l’apport calorique total du produit.

La pratique régulière d’une activité physique est également préconisée. Sans forcément pratiquer un sport de manière intensive, la modification des habitudes peut déjà produire des résultats :

En cas de surpoids ou d’obésité, il est conseillé de consulter un nutritionniste plutôt que de tester un régime inadapté et inefficace. Un suivi psychologique peut aussi s’avérer bénéfique pour soutenir une démarche de perte de poids. La chirurgie est une autre stratégie thérapeutique envisagée, en dernier recours, chez les patients âgés de 18 à 60 ans présentant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 kg/m².

Comment SMI peut vous accompagner dans votre perte de poids ?

Depuis la plateforme santé Mysantéclair, il est possible de s’inscrire gratuitement à trois programmes de coaching. Ces applications ont pour but d’améliorer votre forme physique, la qualité de votre sommeil et/ou votre régime alimentaire. Vous avez également la possibilité de vous faire accompagner par des professionnels du bien-être pour optimiser votre perte de poids.

Grâce à l’application de coaching nutrition vous apprenez à adapter votre régime alimentaire à votre corps.  Vous bénéficiez :

Grâce à l’application de coaching sportif, vous bénéficiez de cours particuliers, pratiqués en visio et en live pour vous dépenser depuis chez vous.  Vous choisissez :

Grâce à l’application de coaching sommeil, vous bénéficiez d’un suivi adapté et obtenez les clés pour réapprendre à bien dormir.  Vous bénéficiez :

Les médecines douces comme la naturopathie, la sophrologie, l’hypnose ou l’acupuncture, sont des pratiques complémentaires pour favoriser la perte de poids. Des annuaires de naturopathes et de sophrologues sont accessibles gratuitement depuis la plateforme santé Mysantéclair.

Le conseil de Liz :

Calculez votre indice de masse corporelle en cliquant ci-dessous :

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Vos rendez-vous de prévention

Comme le dit l’adage populaire « prévenir c’est guérir ». Alors n’oubliez pas de vous faire contrôler régulièrement par votre médecin généraliste et par des spécialistes afin d’éviter les pathologies beaucoup plus coûteuses qu’une visite de contrôle. Voici, selon votre âge et votre sexe, les visites sur lesquelles ne pas faire l’impasse.

À tous les âges à partir de l’adolescence

Médecin généraliste

Même si vous vous sentez bien, il est nécessaire de planifier une visite annuelle chez votre généraliste afin de vérifier votre état général : tension, osculation cardiaque, vérification des articulations et des réflexes, etc.

Dentiste

Seule 60 % de la plaque dentaire est éliminée par le brossage des dents. Il est donc indispensable de se rendre une fois par an chez son dentiste pour un détartrage afin d’éviter caries et inflammation des gencives. Si vous êtes fumeur et que vous buvez du thé ou du café, la consultation doit avoir lieu tous les six mois.

Ophtalmologue

Avant 45 ans, il est conseillé de faire vérifier sa vue tous les trois ans puis tous les ans après cet âge. Cette visite est importante car certaines pathologies comme le glaucome ou les lésions de la rétine ne provoquent pas forcément de troubles oculaires à leur début. À partir de 50 ans, votre ophtalmologue réalisera un examen de fond de l’œil afin de détecter une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Dermatologue

Il est recommandé de faire examiner votre peau tous les ans afin de détecter l’un des cancers les plus fréquents, le mélanome. Les personnes les plus à risque sont celles qui ont la peau claire et présentent de nombreux grains de beauté.

Podologue

Si vous pratiquez un sport incluant de la course (jogging, football, handball, athlétisme, etc.), il est important de consulter un podologue qui vous permettra d’éviter les blessures aux pieds. Celles-ci peuvent en effet conduire à des problèmes de dos, de genoux et de douleurs articulaires. Une visite une fois par an est donc conseillée.

À partir de 25 ans pour les femmes

Gynécologue

À 25 ans, les femmes doivent réaliser leur premier frottis cervico-utérin chez un gynécologue afin de dépister le cancer du col de l’utérus. Cet examen, qui permet d’éviter 90 % des cancers, devra ensuite être répété tous les ans jusqu’à 65 ans.

Lors de cette visite annuelle, le gynécologue examinera également les seins afin de détecter d’éventuelles grosseurs qui pourraient être signe de cancer. Pour les femmes qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein, des examens plus approfondis tels que la mammographie, l’échographie et l’IRM sont effectués tous les ans à partir de 30 ans.

À partir de 30 ans

Médecin généraliste

Le saviez-vous ? L’hypertension artérielle est la première maladie chronique en France avec une personne sur trois concernée. Profiter donc de votre visite chez votre médecin généraliste pour qu’il prenne votre tension. Le diagnostic précoce d’une hypertension vous permettra d’être traité et d’éviter d’éventuelles complications (diabète, maladies cardio-vasculaires).

À partir de 45 ans, quel que soit votre sexe

Cardiologue

Il est conseillé de faire un bilan cardiaque à 45 ans. Celui-ci pourra devenir annuel en cas de cumul des facteurs de risques : hypertension artérielle, tabagisme, etc.

Médecin généraliste

À partir de 50 ans, la Sécurité sociale vous incite à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal, que vous pouvez réaliser vous-même. Si le résultat est positif (4 % des cas), votre médecin vous adressera alors à un gastroentérologue afin de réaliser une coloscopie.

À partir de 45 ans, si vous êtes une femme

Radiologue

La ménopause augmente les risques d’ostéoporose, qui rend les os plus fragiles et augmente les risques de fractures. Il est donc conseillé de réaliser une ostéodensitométrie auprès d’un radiologue afin de détecter la maladie et de suivre son évolution.

À partir de 45 ans, si vous êtes un homme

Urologue

L’association française d’urologie recommande un dépistage du cancer de la prostate dès 45 ans. Toutefois, les méthodes de dépistage (toucher rectal et dosage du PSA –antigène prostatique spécifique) sont considérées comme insuffisamment fiables. Par ailleurs, on ne sait pas aujourd’hui distinguer les cancers « agressifs » qui doivent être soignés, des cancers « latents » qui ne nécessitent pas de traitement. Il est donc très important de bien vous renseigner avant d’effectuer tout examen.