Notre gestion valorisée

SMI propose un nouveau rendez-vous aux courtiers de la région lyonnaise.

Reconnue depuis près de 20 ans au travers de la certification ISO 9001, la qualité de service de SMI se devait d’être valorisée auprès des courtiers partenaires.

Un afterwork a donc été organisé à Lyon le 14 mai afin de présenter notre système de gestion des contrats ainsi que les nombreux outils et services que nous mettons à la disposition des entreprises et de leurs salariés :

Animé par notre directeur des opérations, cet événement a également été l’occasion d’échanges avec les courtiers qui ont pu poser des questions et nous soumettre des suggestions d’amélioration.

S’ajoutant à l’afterwork proposé chaque année en septembre à nos courtiers lyonnais, cette soirée participe au renforcement de nos liens avec nos partenaires de la région.

100 % Santé : un impact modéré sur les cotisations des contrats de complémentaire santé selon la DREES

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a publié, en avril dernier, une étude sur l’évolution des primes d’assurance des contrats de complémentaire santé selon l’âge des assurés.

Selon cette étude, les dépenses des complémentaires liées au 100 % Santé ont augmenté de 2,2 milliards d’euros, en raison d’une évolution du recours aux soins, notamment chez les plus de 60 ans. Si les primes des contrats individuels ont progressé entre 2019 et 2021 (+7 % à 60 ans, +10 % à 75 ans, +12 % à 85 ans), cette hausse a été en partie limitée par la baisse des remboursements sur d’autres soins due à la crise sanitaire, qui a fortement réduit les prestations versées par les complémentaires santé sur la même période.

Le déploiement progressif de la réforme du 100 % Santé a conduit à ce que les dépenses de santé des complémentaires soient peu affectées avant 2020.

Ce n’est qu’à partir de 2021, compte tenu de l’impact de cette réforme qui repose largement sur les organismes complémentaires, que les cotisations de ces derniers ont augmenté du fait de l’amélioration de la prise en charge des soins.

L’étude de la DREES précise que « d’une part, les remboursements des organismes complémentaires sont amenés à augmenter mécaniquement, du fait de l’amélioration de leur prise en charge des dépenses de santé à consommation de soins constante. D’autre part, la consommation de soins augmente du fait d’un surcroît de demande de soins désormais solvable, c’est-à-dire financièrement accessible aux patients ».

Les cotisations des contrats individuels ont augmenté pour les assurés plus âgés. Cette hausse est susceptible de se poursuivre, d’autant que le recours aux postes du 100 % Santé et la connaissance de ce dispositif continuent de progresser.

Entre 2019 et 2021, la prime d’un assuré de référence[1] couvert par un contrat individuel de complémentaire santé augmente au-delà de 40 ans uniquement de :

Les assurés couverts par les contrats les moins couvrants ou ceux de milieu de gamme sont davantage concernés par une hausse plus forte des primes pour les plus âgés. En comparaison, la cotisation mensuelle moyenne des contrats collectifs, qui couvrent très majoritairement des actifs, est globalement restée stable.

Les dépenses des organismes de complémentaire santé, associées aux soins concernés par le 100 % Santé (dentaire, auditif, optique) ont crû de 2,2 milliards d’euros en 2021 (+30 %), en raison notamment de l’augmentation du recours en prothèses auditives et dentaires des personnes de 60 ans ou plus.

Cette hausse a été tempérée par les effets de la crise sanitaire qui a conduit à une baisse des prestations réglées au titre des autres postes de soins, notamment pour les assurés les plus âgés.

Les effets de cette réforme sur les cotisations des contrats peuvent ainsi, à court terme, avoir été amortis par la baisse ponctuelle de la consommation de soins des assurés âgés engendrée par la crise sanitaire et ce malgré la contribution exceptionnelle à laquelle les organismes complémentaires ont été soumis. La hausse des primes des assurés les plus âgés peut être amenée à se poursuivre, et ce d’autant plus que le recours aux postes du 100 % Santé et la connaissance de ce dispositif continuent de progresser.

[1] Cette enquête permet d’observer, pour un échantillon représentatif des dix contrats individuels et collectifs les plus souscrits, les montants de primes d’assurance d’un assuré type, dit « de référence », à différents âges (20 ans, 40 ans, 60 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans).

La CCN coiffure évolue, notre offre aussi !

À la suite de la publication du dernier avenant de la CCN coiffure, la complémentaire santé SMI dédiée à la branche se met en conformité dès le 1er juillet. Découvrez-la dès à présent !

Mutuelle spécialiste des contrats collectifs, SMI assure la protection des risques spécifiques à chaque profession et accompagne ses entreprises clientes de l’identification des besoins à la mise en place de leur couverture santé.

Afin de répondre aux dernières évolutions conventionnelles des métiers de la coiffure, SMI, mutuelle recommandée par la branche depuis des années au titre de la complémentaire santé, met à jour son offre.

Elle propose pour rappel :

  • un régime de base obligatoire pour l’employeur ;
  • deux options Confort et Confort + pour les salariés qui souhaitent augmenter leur niveau de couverture à titre individuel ;
  • des services d’assistance et d’aide à la personne inclus ;
  • le tiers payant pour éviter aux adhérents d’avancer les frais de santé ;
  • SMI entraide, une plateforme d’accompagnement et des conseillers pour aider les salariés dans leurs démarches en cas de situation difficile ou complexe ;
  • des équipes à l’écoute pour répondre à toutes les questions des entreprises et adhérents.

À compter du 1er juillet, les cotisations du régime évoluent, tout comme certaines garanties de la base conventionnelle et de l’option Confort +.

Votre interlocuteur SMI reste à votre disposition pour tout complément d’information.

Avis de projet 100 % Santé : prothèses capillaires

Un avis de projet relatif aux prothèses capillaires a été publié au Journal officiel, le 23 avril 2025.

Ce texte marque une nouvelle étape dans l’intégration des prothèses capillaires dans le « 100 % Santé ». Il fixe les bases de remboursement ainsi que les prix limites de vente des prothèses capillaires inscrites à la nouvelle nomenclature. Pour rappel, un premier avis de projet publié au JO du 17 septembre 2024 a redéfini la nomenclature des prothèses capillaires, en vue de permettre leur prise en charge dans le cadre du dispositif 100 % Santé.

L’avis de projet fixe, à compter du 1er janvier 2026 :

Les acteurs concernés disposaient de 20 jours à compter du 23 avril 2025 pour adresser leurs observations ou demandes d’audition au CEPS.

Arrêt de travail : un nouveau formulaire Cerfa plus sécurisé dès juillet

Dans le cadre de sa politique de lutte contre la fraude liée aux arrêts de travail, l’Assurance maladie va, dès le 1er juillet prochain, rendre obligatoire le recours à un formulaire Cerfa sécurisé.

Dans un article publié en mars 2025, l’Assurance maladie a annoncé qu’elle a « détecté et stoppé 42 millions d’euros de fraudes liées aux arrêts de travail, en 2024, soit 2,4 fois plus qu’en 2023 ».

L’augmentation du montant des fraudes recensées s’explique par deux facteurs :

Face à ce constat et afin d’endiguer ce phénomène, l’Assurance maladie a mis en circulation un nouveau formulaire Cerfa d’avis d’arrêt de travail en septembre 2024. Ce formulaire, plus sécurisé, possède sept points d’authentification afin de le rendre moins falsifiable, parmi lesquels on trouve notamment :

Actuellement, la majorité des arrêts de travail (environ 8/10) est transmise de façon dématérialisée (via la télétransmission) à l’Assurance maladie par les prescripteurs (médecins, sages-femmes, etc.). Or, dans certaines situations, l’envoi d’un arrêt de travail électronique n’est pas possible, notamment lorsque les consultations ont lieu à domicile. L’utilisation du Cerfa papier est ainsi requise. C’est spécifiquement dans ces cas particuliers que les nouveaux Cerfa devront obligatoirement être utilisés dès juillet. À compter de cette date, tous les autres formats seront rejetés.

Pourquoi les médecines traditionnelles ont-elles un avenir ?

Alors que la médecine moderne évolue continuellement, le recours aux médecines traditionnelles et alternatives ne cesse d’augmenter. Comment concilier pratiques ancestrales et innovation ?

À travers les âges et les continents, les pratiques médicales traditionnelles varient énormément, chaque culture ayant développé ses propres approches pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies. Si les médecines traditionnelles sont loin d’être uniformes, elles reposent toutes sur une compréhension holistique de l’être humain et de son environnement.

Le développement rapide de la médecine moderne, avec ses avancées technologiques, ses médicaments et ses traitements spécialisés, met souvent la médecine traditionnelle en retrait. Cependant, cette dernière n’a pas disparu et, dans de nombreuses régions du monde, elle continue d’influencer les soins de santé. Ces techniques de guérison ancestrales sont souvent ancrées dans des traditions culturelles et spirituelles locales remontant à des milliers d’années et transmises en héritage de génération en génération. De plus, le rôle de la médecine traditionnelle s’étend à la santé préventive, là où la médecine moderne se concentre souvent davantage sur le traitement des maladies.

En Asie, en Afrique, en Amérique latine et même en Europe, les pratiques traditionnelles sont soit utilisées en traitement principal, soit en complément ou en alternative à la médecine moderne. Alors que la médecine connectée prend une place de plus en plus prépondérante et continue son évolution, les médecines traditionnelles ont-elles un avenir ? Quelles sont ces pratiques millénaires qui perdurent encore ? Est-ce qu’une collaboration entre les deux systèmes de soins est possible ?

Quelle est la place de la médecine traditionnelle dans le monde ?

En parallèle du développement de la médecine 2.0, les techniques de soins naturelles et traditionnelles sont de plus en plus prisées. Quelles sont les raisons de ce succès ?

Certaines pratiques, appelées médecines douces, naturelles, alternatives ou complémentaires, souvent issues de la médecine traditionnelle, se basent sur des savoirs et des cultes millénaires, en opposition à la médecine dite conventionnelle, basée sur des principes scientifiques. Les deux types de médecines coexistent et peuvent être utilisées. Les raisons qui mènent les patients à consulter un thérapeute en médecines douces sont variées (croyances, difficultés à obtenir un rendez-vous avec un médecin, etc.) Découvrez les principales tendances de ce marché en plein essor.

Comment évolue le marché des médecines douces ?

Le marché mondial des médecines alternatives et complémentaires connaît une croissance significative et passerait de 132,75 milliards de dollars en 2023 à 535 milliards de dollars d’ici 2032(1).

Le marché se répartit en cinq zones principales : l’Europe, l’Amérique latine, l’Asie-Pacifique, l’Amérique du Nord, le Moyen-Orient/Afrique du Nord. Les thérapies alternatives, issues de la médecine traditionnelle, se développent particulièrement aux États-Unis avec une forte demande pour les pratiques comme la méditation et le yoga qui sont intégrés dans des programmes de santé mentale. L’acceptation croissante de ces pratiques par le milieu médical conventionnel et le développement d’infrastructures dédiées, ouvrent de nouvelles opportunités pour les acteurs du marché.

La pandémie de Covid-19 a fortement contribué à l’attrait des populations envers les solutions naturelles améliorant le bien-être physique et mental. Les consommateurs, de plus en plus informés sur les effets secondaires des traitements pharmaceutiques conventionnels et séduits par un mode de vie plus sain, privilégient de plus en plus les compléments alimentaires à base de plantes, les pratiques alternatives telles que l’acupuncture, la sophrologie, et les thérapies corps-esprit, comme le yoga ou la méditation.

Découvrez ci-dessous une liste, non exhaustive, des médecines douces les plus pratiquées dans le monde :

(1) Source :https://www.businessresearchinsights.com/fr/market-reports/alternative-and-complementary-medicine-market-110980

Les médecines traditionnelles à travers le monde

Nous vous proposons un voyage à travers différentes régions du globe pour mettre en lumière des pratiques ancestrales qui existent toujours.

Chaque région du monde possède son propre savoir-faire médical traditionnel pour prévenir, diagnostiquer, maintenir une bonne santé et guérir les maux. Ces pratiques uniques et millénaires, loin d’être obsolètes, font partie intégrante de la médecine mondiale d’aujourd’hui et continuent de séduire de plus en plus de personnes en quête d’approches naturelles pour se soigner. Voici des exemples qui défient le passage du temps et qui se transmettent de génération en génération comme un héritage culturel.

Ces pratiques ancestrales, non exhaustives, ont toutes un objectif commun : soigner et guérir à l’aide de produits naturels en harmonisant le corps et l’esprit avec l’environnement.

Source : https://www.who.int/publications/i/item/978924151536

Comment la médecine traditionnelle cohabite avec la médecine 2.0 ?

Dans un monde de plus en plus digitalisé, comment concilier les atouts de la médecine moderne et le meilleur de la médecine traditionnelle ?

Avec ses pratiques médicinales anciennes enracinées dans les cultures du monde entier, la médecine traditionnelle, continue de jouer un rôle important. Pourtant, dans une société de plus en plus dominée par les innovations technologiques et les avancées scientifiques, comment faire perdurer ces traditions médicales millénaires ?

La médecine traditionnelle et la médecine 2.0 peuvent-elles interagir ?

La médecine 2.0 fait référence à l’intégration des technologies numériques telles que les dispositifs connectés, l’intelligence artificielle (IA), la télémédecine, les applications de santé et l’utilisation des données massives (big data) pour améliorer les diagnostics, les traitements et la gestion des soins. La coexistence de la médecine traditionnelle holistique avec la médecine numérique de précision pourrait amener à une solution hybride prometteuse.

Grâce à la numérisation des savoirs ancestraux, les bases de données recensent les plantes médicinales et remèdes traditionnels, permettant leur validation scientifique.

Les systèmes d’IA sont utilisés pour analyser des milliers de remèdes traditionnels et prédire l’efficacité de certaines herbes médicinales pour des maladies spécifiques.

Par ailleurs, la médecine 2.0, grâce à ses avancées en génomique et épigénétique, enrichit la médecine traditionnelle en permettant au corps médical de proposer des traitements sur mesure, alliant des remèdes naturels et des techniques modernes.

Quels sont les défis pour intégrer la médecine traditionnelle avec la médecine 2.0 ?

Si la médecine moderne est en grande partie fondée sur la technologie, la médecine traditionnelle repose sur des pratiques physiques ou spirituelles. L’intégration de ces deux mondes nécessite une normalisation des pratiques et la création de standards harmonisés pour associer efficacement ces deux approches médicales.

Les médecines traditionnelles n’étant pas soumises aux mêmes contrôles que la médecine moderne, cela pose aussi la question de leur certification, de leur supervision par les autorités sanitaires et la nécessité de mettre en place une règlementation adaptée.

De plus, si des pays comme la Chine, l’Inde et certains pays africains ont reconnu officiellement ces pratiques, la médecine traditionnelle est souvent laissée à l’écart des systèmes de santé publique dans d’autres pays comme en France, en raison de préoccupations concernant la sécurité des patients, la qualité des soins et l’efficacité des traitements.

Les applications de santé et télémédecine : des ponts entre tradition et technologie ?

L’essor des applications et des trackers de santé offre une passerelle facile et intéressante entre tradition et modernité, permettant aux utilisateurs d’améliorer leur bien-être. Ces nouveaux outils informent et donnent des conseils inspirés des pratiques traditionnelles sur :

L’ouverture de la télémédecine favorise les consultations avec les praticiens de médecines traditionnelles, tout en garantissant une approche plus moderne du suivi médical. Par exemple, en Inde, des consultations à distance pour l’ayurveda sont désormais possibles, avec des prescriptions fondées sur des analyses de santé effectuées en ligne.

Avec l’implication des entreprises technologiques et des institutions internationales, comme l’OMS, la coévolution entre médecine traditionnelle et médecine 2.0 promet un accès aux soins optimisé, une médecine préventive et personnalisée où la santé globale (corporelle, mentale et spirituelle) est mieux comprise et prise en charge. Cependant, cela nécessite un cadre scientifique, éthique et réglementaire solide pour établir des standards de soins et garantir la sécurité et l’efficacité des pratiques.

Astuce

Voici des exemples d’applications mobiles de médecines que vous pouvez télécharger gratuitement et qui se déclinent selon les thèmes suivants :

Ces plateformes d’informations en ligne sont utiles pour connaître les caractéristiques d’une huile essentielle, d’une plante ou pour découvrir de nouvelles recettes. L’application sur l’homéopathie permet de connaître les posologies.  

Attention aux fraudes !

Face au nombre croissant d’attaques cyber et de fraudes, nous devons tous faire preuve d’une vigilance redoublée. Voici les bonnes pratiques à adopter pour réduire les risques.

Depuis plusieurs mois, le vol massif de données personnelles chez d’importants opérateurs a permis à des pirates de mener des attaques dans tous les secteurs d’activité en utilisant les adresses mail et les mots de passe subtilisés.

Comment cela se passe ?

Tous les accès à vos services en ligne nécessitent une identification avec au moins deux facteurs : votre adresse mail et un mot de passe. Or, il est fréquent d’utiliser le même mot de passe pour plusieurs services afin de ne pas avoir à mémoriser trop de données. C’est grâce à cela que les pirates peuvent s’introduire partout. Il leur suffit de voler ces informations pour ensuite les tester sur un large panel de cibles : banques, assurances, mutuelles, etc. Une fois entrés dans le système sous l’identité de la personne dont les données ont été volées, ils modifient les informations bancaires, en remplaçant le RIB de leur victime par le leur et sollicitent par exemple (s’il s’agit d’une fraude à l’assurance) des remboursements importants avec de fausses factures.

Comment renforcer votre sécurité ?

La fraude au téléphone

Outre les attaques issues du vol des données, un autre fléau fait également rage en ce moment. Celui de la fraude au téléphone. Une personne vous appelle et se fait passer pour le conseiller de votre banque ou de votre mutuelle. Il vous met immédiatement dans une situation anxiogène vous laissant entendre que si vous n’agissez pas immédiatement, vous allez perdre de l’argent, soit parce que votre compte bancaire a été piraté et qu’il est en train d’être vidé ou bien parce que vous n’allez plus percevoir vos remboursements. On vous enjoint à agir dans l’urgence, sous pression. Si vous vous soumettez, vous fournissez au fraudeur toutes les informations dont il a besoin pour vous voler.

Alors que faire ?

En un mot, ne cédez pas à la panique même si le numéro qui s’affiche vous est connu. Les pirates ont désormais la possibilité d’afficher n’importe quel numéro entrant. Il ne faut donc pas s’y fier. Et trouvez toujours un moyen alternatif de vérifier la véracité de l’appel.

Les gestes de premiers secours : des actions vitales

Les gestes de premiers secours sont des actions simples et vitales. Comment se former à ces gestes ?

Les gestes de premiers secours sont des actes simples et essentiels réalisés immédiatement en cas d’incident et/ou d’urgence vitale, par une personne non professionnelle de la santé. Ces actions ont pour vocation de stabiliser l’état de la victime en attendant l’arrivée des secours spécialisés.

En France, bien que le taux de personnes formées à ces pratiques soit en croissance, il reste insuffisant pour répondre efficacement à tous les types de situations critiques (accident, étouffement, crise cardiaque, brûlure, saignement abondant, etc.). Voici quelques chiffres clés représentatifs de la situation (1) :

Si vous êtes témoin d’une situation urgente, il y a des étapes clés à respecter :

.

Pour rappel, lorsque vous êtes sur les lieux d’un incident grave, vous avez uniquement deux obligations : assurer votre propre sécurité et celle des autres, et alerter les secours. Vous n’avez pas l’obligation de sauver la victime.

L’info de Liz :

Plusieurs organismes proposent des formations payantes et accessibles à tous pour savoir comment réagir en cas d’urgence et apprendre à faire les gestes de premiers secours. Vous pouvez vous adresser :

Il existe également des applications mobiles gratuites pour savoir quoi faire en temps réel. Vous pouvez, par exemple, télécharger depuis votre smartphone, les applications :

(1) Sources : Les français et les gestes sauvent Opinion Way pour la
Croix-Rouge française – Décembre 2022
https://www.secourirensemble.fr/quelques-chiffres-et-quelques-dates

Un déménagement stratégique pour SMI

Depuis le 17 février 2025, SMI a pris un nouvel essor en installant ses équipes parisiennes au cœur de La Défense, premier quartier d’affaires européen. Ce choix s’inscrit dans une dynamique d’adaptation aux nouvelles organisations du travail et de renforcement de son développement dans un environnement compétitif et innovant.

Cette relocalisation marque une étape clé dans la stratégie de SMI, déterminée à optimiser ses coûts de fonctionnement. L’objectif affiché est clair : maximiser la redistribution des cotisations collectées en prestations pour ses clients, en totale cohérence avec son engagement mutualiste.

Il s’agit également de profiter du tissu économique de La Défense pour favoriser les opportunités commerciales et renforcer la proximité avec certains clients.

Un cadre de travail modernisé pour favoriser la collaboration

Loin d’un simple déplacement géographique, ce changement traduit une volonté affirmée de modernisation. SMI a conçu ses nouveaux bureaux pour allier fonctionnalité et bien-être au travail. Espaces collaboratifs, zones de convivialité et bureaux agiles : tout a été pensé pour renforcer la cohésion des équipes et encourager la créativité.

Cette approche s’aligne sur les attentes contemporaines des entreprises et des salariés, qui plébiscitent de plus en plus des environnements de travail flexibles et stimulants. En favorisant les interactions et la proximité entre collaborateurs, SMI entend doper l’efficacité et l’innovation au sein de son organisation.

Un ancrage renforcé dans un écosystème économique de premier plan

En s’installant à La Défense, SMI se rapproche d’un tissu d’entreprises dynamique et diversifié. Cette implantation constitue un levier stratégique pour renforcer sa position sur le marché de la santé et de la prévoyance collectives, tout en développant de nouvelles synergies.

Bertrand Da Ros, directeur général de SMI, souligne : « Une nouvelle page de notre histoire s’ouvre. Ce déménagement illustre notre volonté d’évoluer dans un cadre plus agile et adapté aux enjeux futurs. Nous souhaitons offrir un environnement de travail de qualité à nos collaborateurs et un accueil optimal à nos clients. »

Avec cette nouvelle implantation, SMI poursuit sa transformation tout en restant fidèle à son engagement mutualiste : offrir des garanties performantes et accessibles à ses clients, en s’appuyant sur un modèle économique solide et une gestion rigoureuse.

LFSS 2025 : panorama des principales mesures impactant le secteur complémentaire

Retrouvez les principales mesures susceptibles d’impacter le secteur complémentaire prévues dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.

Après un parcours législatif complexe, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 a enfin été publiée au Journal officiel le 28 février 2025. Exceptionnellement, cette promulgation intervient deux mois après le début de l’année à laquelle elle s’applique.

Toutefois, la loi spéciale du 20 décembre 2024, en autorisant la perception des contributions sociales et en permettant à certains organismes de recourir à l’emprunt dans l’attente de l’autorisation donnée par la LFSS a posé le cadre nécessaire à la continuité de la vie de la nation et notamment à l’activité des régimes sociaux.

Ci-après un panorama des principales mesures du texte, impactant les organismes complémentaires.

Principales mesures visées dans la LFSS 2025

Régulation des dépenses dans le champ conventionnel (article 41)

Face à la forte évolution des dépenses dans le champ de l’imagerie médicale et des transports sanitaires, la LFSS prévoit d’instaurer des mesures de régulation dans ces secteurs afin de maîtriser cette dynamique en cas de non-respect des objectifs conventionnels.

Cette régulation passe par la conclusion d’accords de maîtrise des dépenses qui définissent pour une durée pluriannuelle :

L’Union nationale des caisses d’Assurance maladie (UNCAM) devra informer les organisations syndicales représentatives, l’Union nationale des organismes complémentaire d’Assurance maladie (Unocam), les fédérations représentatives d’établissements de santé concernés, et les conseils nationaux des ordres concernés de son intention d’ouvrir une négociation en vue de la conclusion d’un accord de maîtrise des dépenses.

En l’absence de conclusion d’un accord au 30 septembre 2025 :

permettant à l’Assurance maladie obligatoire de réaliser une économie d’au moins 300 millions d’euros sur les années 2025 à 2027 dans chacun de deux domaines précités, des baisses de tarifs pourront être instaurées unilatéralement, jusqu’au 31 octobre 2025, par le directeur général de l’UNCAM afin d’atteindre les objectifs conventionnels précités.

Contrôle de la pertinence des prescriptions (article 48)

La LFSS propose de renforcer le bon usage et la juste prescription de certains produits de santé et des prestations associées, d’actes ou prestations à fort enjeu de santé publique ou financier (tels que les transports sanitaires, certains examens de biologie ou d’imagerie médicale) en incitant le prescripteur à s’interroger sur sa prescription à partir de quelques critères fondamentaux résultant de référentiels et recommandations de bonnes pratiques.

Les prescripteurs devront renseigner qu’ils ont préalablement consulté le dossier médical partagé (DMP) du patient ou que sa prescription respecte les indications ouvrant droit au remboursement. La prise en charge par l’Assurance maladie d’un produit de santé et de ses prestations associées, d’un acte inscrit sur la liste des produits et prestations visées à l’article L.162-1-7 du code de la Sécurité sociale ou d’un transport de patient pourra être subordonnée au respect de cette obligation.

Il est prévu que les ministres chargés de la santé et de la Sécurité sociale fixent par arrêté, la nature des informations à renseigner par le prescripteur. Cette disposition entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

Lutte contre la fraude – Interdiction des plateformes numériques visant à fournir à titre principal, explicitement ou implicitement, des actes de télémédecine prescrivant ou renouvelant un arrêt de travail (article 54).

La LFSS prévoit explicitement :

Encadrement du transport sanitaire réalisé par les taxis (article 59)

Les dépenses de taxi ont progressé de 36 % entre 2019 et 2023 pour atteindre les 2,9 Md€. Selon le rapport « Charges et Produits » de l’Assurance maladie pour 2025, cette augmentation des dépenses est due au report d’une partie des trajets réalisés par les véhicules sanitaires léger (VSL) vers les taxis.

La LFSS 2025 prévoit que les frais d’un transport effectué par une entreprise de taxi ne puissent donner lieu à remboursement que s’il existe une convention entre cette entreprise et un organisme local d’Assurance maladie (CPAM).

Cette convention conclue pour une durée de cinq ans maximum devra être conforme à une convention cadre nationale. Elle précisera notamment « les conditions relatives aux besoins territoriaux de transport des patients auxquelles sont subordonnées l’accès aux conventionnements et le maintien du conventionnement des entreprises de taxi, qui peuvent être adaptées au niveau local » ainsi que « les règles de facturation et de tarification des transports partagés » applicable sur le territoire concerné.

Par ailleurs, un décret (n° 2025-202) du 28 février 2025 relatif aux conditions de mise en œuvre des transports partagés de patients vient définir les conditions de mise en œuvre des transports partagés de patients tenant en particulier aux caractéristiques du trajet et à l’organisation de la prise en charge au sein du lieu de soins.

Pour rappel, le transport partagé consiste à transporter simultanément au moins deux patients dans un même véhicule, sur tout ou partie du trajet.

Ce type de transport est proposé aux patients lorsque, selon la prescription du médecin, leur état de santé le permet. Le décret précise que les patients doivent être informés par le prescripteur et l’organisateur du transport des modalités et des implications d’un transport partagé, notamment en termes de prise en charge par l’Assurance maladie. En cas de refus du patient, un coefficient de minoration sera appliqué au tarif de remboursement, et le patient ne pourra pas bénéficier de la dispense d’avance des frais.

Prévention (article 63)

La LFSS instaure, à compter du 1er avril 2025, l’examen bucco-dentaire (EBD) annuel pour les jeunes jusqu’à 24 ans. Le dispositif rebaptisé « M’T dents tous les ans ! »[1] prévoit une obligation de prise en charge intégrale du ticket modérateur des examens bucco-dentaires de prévention annuels (article L.2132-2-1 du code de la santé publique) ainsi qu’une interdiction de reste à charge pour :

Cet examen doit être réalisé par un chirurgien-dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie. Il est cofinancé par l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et les organismes complémentaires d’Assurance maladie (OCAM). Cette obligation est intégrée dans le cahier des charges du contrat responsable.

Enfin, l’arrêté du 23 aout 2023 portant approbation de la convention nationale organisant les rapports entre les chirurgiens-dentistes libéraux et l’assurance maladie prévoit une revalorisation à hauteur de 10 € de ces EBD.

Évolution du dispositif « Mon soutien Psy » (article 66)

Pour rappel, depuis juin 2024 la séance chez le psychologue est portée à 50 € (soit + 20 €) et la prise en charge est désormais passée à 12 séances par an au lieu de 8. Cette augmentation du nombre de séances prise en charge par la Sécurité sociale, bien qu’annoncé sur le site de l’Assurance maladie, reste à acter dans le code de la Sécurité sociale (cf article R162-65).

L’article 65 de la LFSS vise à faciliter l’accès au dispositif « Mon soutien psy » en supprimant la condition de l’adressage préalable du médecin traitant pour accéder aux psychologues conventionnés.

Mesures prévues dans le PLFSS supprimées de la LFSS 2025

Revalorisation des pensions de retraites

Pour réduire le déficit de la branche vieillesse, le projet de loi déposé en octobre 2024 envisageait initialement de reporter la revalorisation des retraites de base au 1er juillet 2025 (au lieu du 1er janvier). Lors de l’examen du texte, le dispositif avait été assoupli pour permettre une revalorisation différenciée des retraites en fonction de leur montant.

Cette revalorisation des pensions de retraite devait s’opérer en deux temps :

Ce séquencement de la revalorisation des pensions de retraite devait emporter une réduction de 500 millions d’euros sur les projections d’économies envisagées par le gouvernement, qui s’établissaient initialement à 3,6 milliards d’euros d’économies.

Toutefois, du fait du rejet du texte et de la censure du gouvernement de Michel Barnier par l’Assemblée nationale le 4 décembre 2024, toutes les retraites ont finalement été revalorisées à hauteur de l’inflation (2,2 %) à compter du 1er janvier 2025

« Taxe lapin »

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 prévoyait d’introduire la fameuse « taxe lapin », qui visait à sanctionner financièrement les patients qui n’honorent pas leur rendez-vous médical.

L’article 52 de la LFSS pour 2025, prévoyait que l’établissement de santé, le service de santé, le centre de santé ou le professionnel de santé exerçant à titre libéral pouvaient exiger le paiement d’une pénalité de la part du patient, dans deux cas de figure :

L’article précisait toutefois d’encadrer cette mesure. Ainsi, « la taxe Lapin » ne pouvait pas être réclamée si le patient justifiait :

Cette disposition a été supprimée de la LFSS car jugée non-conforme à la Constitution. Les sages ont, en effet considéré « qu’en s’abstenant de définir lui-même la nature de la pénalité susceptible de s’appliquer en vertu des dispositions contestées et d’encadrer son montant ainsi que les conditions de sa mise en œuvre, le législateur a privé de garanties légales les exigences constitutionnelles découlant du onzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946[2] » qui « garantit à tous » la « protection de la santé ».

Mesures hors PLFSS 2025

Évolution de la TSA à la charge des OCAM

Annoncée par la ministre de la Santé lors d’une interview télévisée en début d’année, la taxation des organismes complémentaires d’Assurance maladie a été annoncée par le gouvernement. Le but de cette dernière étant de récupérer les augmentations de cotisations (+ 6 %) prétendument anticipées par les organismes complémentaires en 2025 en vue des reports de charges annoncés mais finalement non appliqués dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 [Ndr : des baisses de remboursement des médicaments et des consultations médicales avaient initialement été annoncées par le gouvernement avant d’être abandonnées].

Le montant et l’assiette de cette taxe n’ont, pour le moment pas encore été arrêtés, même si l’option d’une évolution du taux de la TSA reste, à date, la solution privilégiée.

Baisse du plafond d’indemnisation des IJSS

Cette mesure ne figurait pas dans le PLFSS mais a été présentée par la ministre du Travail lors de la conférence de presse de présentation du PLFSS.

Le Gouvernement envisageait de réduire le plafond de rémunération prise en compte pour le calcul des indemnités journalières de la Sécurité sociale de 1,8 SMIC à 1,4 SMIC initialement à compter du 1er janvier 2025. L’objectif de cette mesure étant, à l’époque, d’économiser 600 millions d’euros.

Un projet de décret actant cette baisse avait été présenté au Conseil de la CNAM, début novembre 2024, qui avait rendu un avis négatif au projet de texte. Enfin, l’Unocam avait demandé que la mesure ne soit appliquée qu’à partir du 1er juillet 2025.

Le décret n° 2025-160 du 20 février 2025 relatif au plafond du revenu d’activité servant de base au calcul des indemnités journalières dues au titre de l’Assurance maladie, acte formellement cette mesure.

Ce texte abaisse le plafond de revenus d’activités antérieurs, pris en compte dans le cadre du calcul des indemnités journalières dus au titre de l’assurance maladie (IJSS), de 1,8 à 1,4 fois le salaire minimum de croissance (SMIC).L’IJSS maximale, passe ainsi de 53,31€ à 41,47€. Les dispositions du présent décret sont applicables aux indemnités journalières versées au titre d’arrêts de travail débutant à compter du 1eravril 2025.

Annulation de l’augmentation du TM sur les consultations et les médicaments

Dans sa déclaration de politique générale du 14 janvier 2025, le Premier ministre a annoncé que la mesure de déremboursement des consultations médicales et de certains médicaments, présentée au démarrage de l’examen du PLFSS devant le Sénat en novembre dernier, ne serait finalement pas reprise.


[1] Le dispositif initial « M’T dents » prévoyait un examen tous les 3 ans aux enfants à partir de l’âge de 3 ans et aux jeunes jusqu’à l’âge de 24 ans.

[2] Préambule de la Constitution 11. « Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs ».

SMI poursuit ses actions de digitalisation

Soucieuse de réduire l’impact de ses activités sur l’environnement tout en diminuant ses frais de fonctionnement, SMI mène depuis plusieurs années une politique généralisée de dématérialisation de ses échanges.

Développés depuis plus d’une dizaine d’années, nos espaces sécurisés (entreprise, adhérent et partenaire) bénéficient d’évolutions permanentes destinées à améliorer l’expérience utilisateur de nos clients. Ainsi, de nouvelles fonctionnalités ont récemment été mises à disposition (accès à des documents de gestion et contractuels) dans l’espace entreprise et l’ergonomie a été optimisée pour favoriser la navigation.

Ces espaces sont aujourd’hui devenus les supports de communication privilégiés pour toutes les demandes, leur traitement et leur suivi.

SMI invite par ailleurs les sociétés et leurs salariés à opter pour les échanges digitaux, ce qui permet la transmission rapide et sûre des documents de gestion.

Cette digitalisation accrue concerne également les établissements de santé. Après le dispositif iSanté permettant la génération instantanée d’une prise en charge hospitalière par l’établissement lui-même, après la vérification en temps réel de l’ouverture des droits au tiers-payant d’un adhérent lors d’un achat en pharmacie, SMI déploie le projet ROC (Remboursement des organismes complémentaires).

Celui-ci a pour objectif de conduire au règlement direct des établissements de santé par les organismes complémentaires en fonction des garanties de l’assuré.

Ce procédé a donc pour objectifs de :

Le projet ROC s’inscrivant dans le cadre d’une évolution de la réglementation au plan national, son déploiement auprès des établissements hospitaliers publics et privés sera progressif. Le service ROC est proposé par SMI depuis janvier 2025 pour les seuls établissements qui exploitent également ce dispositif.

Prise en charge intégrale des fauteuils roulants à compter du 1er décembre 2025 ! 

Arrêté du 6 février 2025 portant modification des modalités de prise en charge de dispositifs médicaux et prestations associées pour la prise en charge des véhicules pour personnes en situation de handicap (VPH) aux titres I et IV de la liste prévue à l’article L. 165-1 (LPP) du code de la Sécurité sociale.

Annoncée par le président de la République le jeudi 6 février 2025, la publication le lendemain au Journal officiel d’un arrêté fixant la liste des fauteuils roulants qui seront désormais pris en charge « à 100 % » par l’Assurance maladie. L’arrêté modifie, à compter du 1er décembre 2025, les modalités de prise en charge des dispositifs médicaux et des prestations associées pour les véhicules pour personnes en situation de handicap (VPH). Il ajuste les conditions de remboursement de ces équipements par l’assurance maladie, en actualisant la liste des dispositifs concernés.

Promis par le chef de l’État lors de la conférence nationale du handicap, le 26 avril 2023, avec une entrée en vigueur initialement annoncée « dès 2024 », l’engagement d’une prise en charge intégrale des fauteuils roulants avait été réitérée par le Premier ministre de l’époque, Gabriel Attal, et un an plus tard par son successeur, François Bayrou qui annonçait une concrétisation « dès 2025 ». Le remboursement intégral des véhicules pour les personnes en situation de handicap sera finalement effectif à compter du 1er décembre 2025.

L’arrêté du 6 février 2025, fixe un prix limite de vente pour chaque catégorie de fauteuil, ainsi que sur une série d’accessoires également définis. Dans le cadre de cette liste et sur prescription médicale, les fauteuils seront donc intégralement remboursés par l’Assurance maladie sans intervention des organismes complémentaire d’assurance maladie.

Pour rappel, il avait été évoqué d’intégrer cette prise en charge dans le cahier des charges des contrats responsables, et ainsi d’instaurer un financement conjoint entre l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et les organismes d’assurances maladie complémentaires (AMC). Cette solution n’a finalement pas été retenue.

Jurisprudence : portabilité et liquidation judiciaire

La Cour de cassation confirme sa position : la résiliation annuelle du contrat d’assurance par l’organisme assureur met fin au maintien des garanties.

Par un arrêt du 19 septembre 2024, la 2e chambre civile de la Cour de cassation confirme sa jurisprudence du 15 février dernier, en jugeant que la résiliation annuelle du contrat d’assurance à l’initiative de l’organisme assureur met un terme au maintien des garanties pour les salariés licenciés, au titre de la portabilité, même si cette résiliation intervient après le licenciement.

Le dispositif de portabilité permet aux anciens salariés d’une entreprise, dont la rupture du contrat de travail est non consécutive à une faute lourde et ouvrant droit à une indemnisation de l’assurance chômage, de conserver les couvertures de prévoyance (incapacité, invalidité, décès) et de frais de santé dont ils bénéficiaient dans leur ancienne entreprise.

Faits et procédures

En l’espèce, une entreprise avait souscrit un contrat de protection sociale complémentaire au profit de ses salariés. Par jugement du 16 septembre 2019, le tribunal de commerce avait prononcé la cessation définitive de l’activité de la société et les salariés avaient reçu une notification de licenciement entre les mois d’octobre et de décembre 2019.

Par deux courriers du 1er et 4 octobre 2019, les liquidateurs mandatés ont sollicité la poursuite des garanties des salariés auprès de l’organisme assureur qui n’a pas donné suite auxdits courriers et a résilié le contrat à son échéance annuelle, avec effet au 31 décembre 2019.

Les liquidateurs ont donc assigné l’assureur aux fins de le voir condamné à assurer le maintien des garanties prévues par l’article L.911-8 du code de la Sécurité sociale pour un période de douze mois à compter du licenciement des salariés.

En première instance, la cour d’appel condamne l’organisme assureur à maintenir les garanties de prévoyance et de frais de santé au profit des salariés licenciés. La cour considérait que « si une résiliation de la police d’assurance était possible, c’était à condition qu’elle n’affecte pas les garanties en vigueur, au jour de leur licenciement, des anciens salariés. La Cour en déduit que la « résiliation ultérieure était sans effet sur les droits à portabilité des salariés licenciés antérieurement au 31 décembre 2019. »

Question et solution de la Cour de cassation

L’article L.911-8 du code de la Sécurité sociale, fait-il obstacle à la faculté de résiliation annuelle, de l’organisme assureur ?

La Cour de cassation tout en rappelant le caractère d’ordre public de l’article L.911-8 du CSS relatif à la portabilité juge que « le maintien des garanties […] implique que le contrat ou l’adhésion liant l’employeur à l’organisme assureur ne soit pas résilié ».

Elle ajoute que « peu important que cette résiliation intervienne après le licenciement des salariés concernés, elle met un terme au maintien des garanties au bénéfice des anciens salariés ».

Portée de l’arrêt

Il ressort de cet arrêt de la Cour de cassation que l’assureur peut valablement résilier le contrat d’assurance à sa date d’échéance y compris pendant la période de portabilité. Par conséquent, dès lors que la résiliation du contrat est valable, l’organisme assureur est dispensé de toute obligation de maintien des garanties postérieurement à la cessation du contrat d’assurance.

Quels sont les avantages de l’Intelligence Artificielle (IA) et les progrès médicaux réalisés ?

L’IA a apporté plusieurs avancées significatives dans le domaine de la santé. Voici quelques-unes des principales évolutions.

Lorsque nous parlons de l’utilisation de l’IA dans le monde médical, cela s’étend à l’ensemble des spécialités de soins de santé, de l’administratif jusqu’aux soins cliniques. Ces nouvelles technologies se révèlent être une amélioration pour plusieurs sujets ou actions détaillés ci-après.

Le diagnostic médical et la prise en charge des patients

L’IA offre une source importante de données et d’expertise pour les cliniciens. Les algorithmes peuvent analyser d’importantes quantités de données médicales pour aider les médecins à diagnostiquer des maladies de manière plus précise et plus tôt. Cela permet de réduire les erreurs médicales, gérer les priorités et orienter les patients vers le bon spécialiste.

La médecine personnalisée et des traitements ciblés

Grâce à l’analyse des données génomiques et cliniques, il est désormais possible de développer des plans de traitement personnalisés en fonction des caractéristiques individuelles des patients, ce qui améliore les résultats thérapeutiques. Par exemple, dans le cas d’un cancer, l’IA aide à identifier les meilleures options de traitement en fonction des mutations spécifiques du patient. Les systèmes d’IA permettent également de prédire les réactions des patients à différents médicaments, ce qui améliore l’efficacité et réduit les effets secondaires.

L’organisation des services de soins

Les systèmes d’informations optimisent les processus administratifs et opérationnels des établissements médicaux, réduisant les coûts, améliorant l’efficacité et l’accès des soins. La gestion des dossiers est automatisée (gestion des rendez-vous médicaux à distance ou sur place, suivi des renouvellements d’ordonnances, des vaccinations et autres démarches administratives), réduisant les erreurs et permettant aux professionnels de santé de se concentrer davantage sur les soins et leur relation avec les patients. Par exemple, grâce à l’IA la gestion des lits d’hôpital, des plannings des chirurgiens et des stocks de médicaments est optimisée.

La recherche médicale

L’analyse des données issues d’expérimentations et d’études cliniques favorise les découvertes médicales comme la création de nouveaux traitements ou de médicaments. Par exemple, l’IA a joué un rôle clé dans la découverte de certains médicaments antiviraux, comme ceux utilisés contre la COVID-19.

La robotique et chirurgie assistée

Les robots peuvent effectuer des interventions avec précision, réduisant les risques et les temps de récupération pour les patients. À partir des données des patients, il est possible de prédire les résultats des interventions chirurgicales, ce qui permet aux médecins de prendre des décisions plus éclairées.

Ces avancées ne représentent qu’une petite partie de ce que l’IA permet d’accomplir dans le domaine médical. L’IA a un bel avenir et continuera de gagner en importance dans tous les domaines : la prestation de soins, les services, la prestation clinique, les soins aux patients etc. Elle devient indispensable car il y a de plus en plus d’informations à synthétiser, et l’IA permet de le faire efficacement. Cependant, le monde médical doit veiller à une utilisation éthique de ces nouvelles technologies pour s’assurer de la fiabilité des résultats et l’accès à tous à une meilleure qualité de soin.

Quels sont les points de vigilance pour l’IA dans le domaine médical ?

Les points de vigilance en matière d’intelligence artificielle et de santé incluent plusieurs aspects cruciaux. Quels sont-ils ?

L’intelligence artificielle représente une avancée majeure dans le secteur de la santé, apportant des solutions innovantes qui transforment les pratiques médicales. Cependant, cette révolution technologique s’accompagne de plusieurs enjeux cruciaux, comme les quelques exemples ci-après.

Le traitement et la fiabilité des données

La France possède l’une des plus grandes bases de données en santé au monde, fondée sur son système national de données médico-administratives, le SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance Maladie). Cette banque d’informations compile toutes les prescriptions de médicaments, les descriptions de maladies et les actes hospitaliers. Cependant, elle a été conçue pour l’analyse économique des prestations de santé, et non pour une analyse médicale approfondie. Cela rend parfois son exploitation difficile, avec jusqu’à 30 % d’erreurs relevées dans la description des pathologies des patients.

Les populations qui ont le moins accès aux soins sont sous représentées dans les données récoltées. Comme leur recours aux soins est moins documenté, l’analyse des algorithmes peut être faussée et augmenter les inégalités existantes.

La protection des données personnelles

Les données personnelles ne sont ni la propriété des patients ni celle des organismes qui les collectent. Les citoyens français sont usufruitiers de leurs données : ils peuvent les utiliser, mais pas les vendre. De plus, le traitement de ces données requiert le consentement éclairé de la personne concernée. En France, les données de santé sont anonymisées afin d’être accessibles aux chercheurs, uniquement pour des projets approuvés par des comités d’éthique.

Une plateforme nationale de santé regroupant toutes les données de santé des citoyens constitue une ressource précieuse tant pour les praticiens que pour la recherche médicale et pharmaceutique. Toutefois, il est impératif de garantir que ces données soient utilisées de manière appropriée et conforme à la législation, notamment par l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD) entré en vigueur en mai 2018, ainsi que de la loi pour une république numérique de 2016.

La responsabilité et la transparence avec les patients

L’intelligence artificielle ne remplacera jamais le diagnostic humain. Son objectif n’est pas de se substituer aux professionnels de santé, mais de les aider dans leur travail. Il est important que ces assistants informatisés soient capables de reconnaître leurs limites et savoir dire « je ne sais pas ». Les outils utilisés doivent pouvoir apporter de la nuance à leurs résultats et dire par exemple : j’en suis sûre à 70 % », en soulignant les 30 % d’incertitude.

Lorsqu’une décision est prise avec l’assistance d’une IA, le professionnel de santé doit informer son patient, expliquer pourquoi il suit ses recommandations et comment il est parvenu à cette conclusion grâce à ce système.

De plus, le praticien doit avoir la possibilité de ne pas suivre les recommandations de l’IA s’il estime qu’elles sont erronées. De même, le patient doit être libre de refuser une décision émanant de l’IA. La question de la responsabilité légale se pose également : il est crucial de déterminer qui est responsable des décisions prises par les systèmes d’IA en santé. La transparence des traitements de données et des processus décisionnels est essentielle pour instaurer la confiance entre les patients et les professionnels de santé.

L’impact sur la relation patient-soignant

L’utilisation de l’IA ne remplace pas la relation humaine entre le patient et le professionnel de santé. Il est important de maintenir une communication ouverte et empathique. L’IA est simplement un soutien et une aide pour poser un diagnostic.

Une technologie respectueuse de la déontologie et de l’éthique 

L’avancement des traitements médicaux doit profiter à tous de manière équitable et juste pour tous. Pour créer une IA impartiale, les différents acteurs s’attachent à :

L’IA offre un potentiel immense mais pour qu’elle profite au plus grand nombre, elle doit être utilisée avec soin et responsabilité. Cela nécessite de la formation, une réflexion éthique approfondie et une régulation adaptée pour équilibrer les bénéfices de l’IA avec les droits et la dignité des patients.

Un nouvel espace de travail pour mieux vous accompagner

Depuis le 17 février 2025, nous avons installé nos équipes parisiennes à La Défense, premier quartier d’affaires européen.

Ce choix stratégique nous permet de mieux répondre à vos attentes en nous adaptant aux nouveaux modes d’organisation du travail et en renforçant notre développement dans un environnement dynamique et innovant.

Ce déménagement nous permet également de réduire nos frais de fonctionnement afin de vous restituer une part toujours plus importante des cotisations collectées sous forme de prestations. Cette démarche s’inscrit pleinement dans notre engagement mutualiste et notre volonté de vous offrir le meilleur service.

Un cadre de travail modernisé pour vous servir encore mieux

Ce changement n’est pas seulement une question de localisation : il reflète notre volonté de modernisation. Nos nouveaux bureaux ont été conçus pour favoriser le bien-être et la collaboration entre nos équipes, afin de toujours mieux vous accompagner.

Nous avons pensé nos espaces pour qu’ils soient plus fonctionnels, chaleureux et conviviaux. En favorisant les interactions et le travail en équipe, nous sommes convaincus que nous pourrons renforcer encore davantage notre qualité de service et notre réactivité à vos besoins.

Une mutuelle ancrée au cœur d’un écosystème dynamique

En nous installant à La Défense, nous nous rapprochons d’un tissu d’entreprises innovantes et dynamiques. Ce nouvel environnement nous permet de renforcer notre position sur le marché de la santé et de la prévoyance et d’explorer de nouvelles opportunités au bénéfice de nos adhérents.

SMI, une mutuelle engagée à vos côtés

Avec cette nouvelle implantation, nous poursuivons notre transformation tout en restant fidèles à nos valeurs mutualistes. Notre priorité est de vous offrir des garanties performantes et accessibles, en nous appuyant sur un modèle économique solide et une gestion rigoureuse. Nous sommes impatients de vous accueillir dans ce nouvel environnement et de continuer à vous accompagner au quotidien.

Comment l’intelligence artificielle révolutionne-t-elle le monde médical ?

Depuis quelques années, l’intelligence artificielle (couramment appelée « IA ») prend de plus en plus de place au cœur de la médecine. Découvrez comment ces nouvelles technologies bouleversent et questionnent le monde médical.

L’intelligence artificielle est née sur le sol britannique dans les années 1950.  Elle se définit comme tout outil utilisé par une machine capable de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité, autrement dit, toute machine capable d’aider les humains dans leurs tâches.

En intégrant des algorithmes avancés et des systèmes d’apprentissage automatique, ces nouvelles technologies offrent des opportunités sans précédent dans de nombreux secteurs, dont la médecine. On peut noter par exemple la découverte de nouveaux médicaments, les opérations assistées par robotique ou encore la personnalisation des traitements.

Les professionnels de santé y ont de plus en plus recours pour affiner leurs diagnostics et prendre des décisions thérapeutiques. Mais quelles sont les avancées médicales obtenues et les nombreuses questions que soulèvent cette révolution technologique ? Que change l’IA dans la relation patient-médecin ? Jusqu’où peut-on lui faire confiance ? Ces nouveaux outils peuvent-ils remplacer l’expertise humaine ? Quels critères éthiques faut-il respecter ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter d’apporter des réponses.

Les thérapies vidéoludiques : une autre approche dans le monde de la santé

L’addiction aux jeux vidéo est reconnue comme maladie mentale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pourtant, ils peuvent être un atout majeur dans le traitement de certaines pathologies.

Le plus souvent utilisées en complément des thérapies classiques, les thérapies vidéoludiques reposent sur des jeux vidéo à vocation médicale spécialement conçus pour aider les patients à surmonter divers défis psychologiques, émotionnels ou moteurs.

De récentes études ont démontré que ces jeux thérapeutiques ont un impact sur la plasticité du cerveau. Plus le patient pratique et prend de plaisir en jouant, plus la matière grise cérébrale se crée. Cette activité neuronale améliore la réflexion, la concentration, le sentiment de bien-être, la gestion du stress et renforce la résilience.

Avec le développement de la réalité virtuelle, les jeux proposent une expérience immersive avec une implication plus forte et davantage de personnalisation. Par exemple, pour traiter l’agoraphobie, il est désormais possible de simuler un trajet en métro, incluant une option « panne entre deux stations ».

Quels sont les avantages de ces nouveaux formats ?

Exemples de thérapies vidéoludiques

Parfois associée à la désocialisation, la pratique du jeu vidéo peut aussi être un véritable allier dans le domaine médical. De manière générale, le jeu, digital ou pas, est bon pour la santé physique et mentale car il stimule notre cerveau. Une pratique quotidienne est donc bénéfique à tous, tant que l’usage reste modéré et qu’il ne nous coupe pas du monde réel qui nous entoure.

SMI se réinvente et s’implante à La Défense

Depuis le 17 février 2025, les équipes parisiennes de SMI sont installées à La Défense, quartier d’affaires emblématique.

Ce déménagement stratégique des équipes de SMI du quartier de Saint-Lazare vers La Défense s’inscrit dans le cadre d’un projet ambitieux : d’une part, s’adapter à de nouveaux modes d’organisation du travail, et d’autre part, permettre à la mutuelle de poursuivre son développement dans un écosystème business et économique dynamique.

Par ce changement, SMI concrétise également sa volonté, définie comme une priorité depuis plusieurs années, de réduire ses frais de fonctionnement afin de restituer à ses adhérents une part croissante des cotisations collectées sous forme de prestations, conformément à l’esprit mutualiste.

L’amélioration de la qualité de vie au travail

Fidèle à ses propositions de valeur – conseil, expertise, proximité – SMI a souhaité prendre un tournant en optant pour des espaces de travail favorisant la cohésion des équipes et créant ainsi un environnement centré sur le collectif.

Ces nouveaux locaux, mêlant des zones de travail et de convivialité, ont été pensés pour encourager les échanges et la collaboration au sein des équipes, la créativité et le bien-être des collaborateurs qui rejoignent un cadre de travail fonctionnel, chaleureux et esthétique.

Une volonté forte de s’implanter dans le tissu économique local

Le choix de La Défense témoigne de la volonté de SMI de se positionner au cœur d’un environnement business propice à l’innovation et à la compétitivité. Cette nouvelle localisation constitue également un atout majeur pour renforcer sa position sur le marché de la santé et de la prévoyance collectives et offrir de nouvelles opportunités en cultivant les synergies et la proximité avec les 500 entreprises qui font de La Défense le premier quartier d’affaires européen.

Bertrand Da Ros, directeur général de SMI Mutuelle, commente : « Une nouvelle page de notre histoire s’ouvre : ce déménagement, qui s’inscrit dans une démarche volontariste, marque une étape importante dans l’évolution de SMI. Localisée depuis plus de 20 années au 2 rue de Laborde (Paris 8e), notre mutuelle s’installe aujourd’hui dans un autre lieu de vie, d’échanges et de travail. Nos nouveaux locaux, plus agiles et flexibles, témoignent de la volonté de SMI de prendre soin du futur de ses adhérents et de ses collaborateurs. Notre priorité est de garantir une véritable cohésion d’équipe et d’offrir un lieu d’accueil de qualité à nos clients. Nous nous réjouissons de franchir cette étape ! ».

À propos de SMI

Fondée en 1926, SMI (Société mutualiste interprofessionnelle) est spécialisée dans les contrats collectifs en santé et en prévoyance. Elle assure plus de 9 000 entreprises et 550 000 personnes. Forte de 148 collaborateurs répartis sur trois sites (Paris, Lyon et Cayenne), SMI réalise un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros.

Le portefeuille de contrats couvre environ 70 % de personnes protégées au titre de contrats collectifs, et les 30 % restants par des contrats individuels.

SMI est depuis 2013 membre de la SGAM Covéa qui réunit notamment la MAAF, GMF, MMA, et Partner Ré.

Le système de management de la qualité de SMI est certifié ISO 9001 depuis février 2010 pour l’ensemble des processus. 

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Les principales évolutions réglementaires de l’année

Chaque année, le ministère de la santé propose des nouvelles mesures modifiant la prise en charge des remboursements par la Sécurité sociale. Découvrez les dernières décisions prises par les pouvoirs publics.

Notre système de santé demeure l’un des plus performants au monde et, chaque année, le ministère de la santé propose des nouvelles mesures modifiant la prise en charge des remboursements par la Sécurité sociale. Pour vous aider à y voir plus clair, voici la liste des principales évolutions de l’année 2024.

Doublement des franchises médicales (1)

Depuis le 31 mars 2024, les franchises médicales ont été doublées atteignant ainsi :

Les plafonds annuels de 50 € sont maintenus par an et par personne. Une fois le plafond atteint, il n’y a plus de retenue sur vos remboursements. Ne sont pas concernés par les franchises et remboursements forfaitaires les mineurs, les femmes qui bénéficient de l’assurance maternité et les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.

Évolution du dispositif « Mon soutien psy » (2)

« Mon soutien Psy » est un dispositif de prise en charge de séances d’accompagnement psychologique réalisée par un psychologue conventionné. Présent dans toute complémentaire santé responsable, le dispositif « Mon soutien psy » a été revu en juin 2024 :

Hausse des tarifs de référence des consultations des médecins généraliste et spécialistes (3)

La nouvelle convention médicale 2024-2029, régissant les rapports entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux, impacte l’évolution des tarifs des consultations, ainsi :

Mon bilan prévention (4)

Ce dispositif né en 2024 permet de faire le point sur vos habitudes et modes de vie (alimentation, activité physique, addictions, stress, etc.), votre environnement, vos préoccupations en matière de santé physique et mentale ainsi que les facteurs de risque. A partir de votre situation médicale actuelle, seront identifiées les actions préventives à mettre en place pour vous sentir mieux et vivre plus longtemps en bonne santé.

Les bilans de prévention sont pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie et peuvent être réalisés par des médecins (et notamment votre médecin traitant), des infirmiers, des pharmaciens, des kinésithérapeutes et des sages-femmes À la fin du bilan, un plan personnalisé de prévention est rédigé et transmis à votre médecin traitant, si ce dernier n’est pas le professionnel de santé qui a réalisé votre bilan. Pour en bénéficier, il faut au préalable compléter l’auto-questionnaire adapté à votre tranche d’âge :

Les pharmaciens peuvent délivrer des antibiotiques pour certaines affections (5)

Depuis le 18 juin 2024, les pharmaciens peuvent désormais effectuer des dépistages et délivrer des antibiotiques, avec ou sans ordonnance médicale, en cas d’infection avérée contre :

Les français sont très attachés à leur système de santé. Même si son bon fonctionnement est l’affaire des pouvoirs publics, il est important de se rappeler qu’il dépend aussi du comportement solidaire, responsable et raisonné de chacun.

Le conseil de Liz :

Pour avoir plus d’information sur les dernières mesures règlementaires décidées par les pouvoirs publics, vous pouvez consulter à tout moment la rubrique « actualités » du site de l’Assurance maladie  https://www.ameli.fr/assure/actualites.

(1) https://www.ameli.fr/assure/actualites/franchises-medicales-ce-qui-change-au-31-mars
(2) https://www.ameli.fr/psychologue/exercice-professionnel/decouvrir-mon-soutien-psy-psychologue-sante-mentale
(3) https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17435#:~:text=L’arr%C3%AAt%C3%A9%20du%2020%20juin,contre%2026%2C50%20%E2%82%AC%20actuellement.
(4) https://www.ameli.fr/medecin/sante-prevention/bilan-prevention-ages-cles
(5) https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17229#:~:text=Vous%20pouvez%20d%C3%A9sormais%20obtenir%20des,vigueur%20le%2019%20juin%202024

Rétrospective des principales évolutions 2024

Le dernier mois de l’année est la période propice pour dresser le bilan de l’activité SMI. Quelles sont les évolutions apportées et les nouveautés permettant à SMI de maintenir son offre et sa qualité de service ?

Comme chaque année, les équipes SMI mettent tout en œuvre pour vous apporter une offre de services variée et de qualité. Voici un panorama des améliorations apportées et des principales nouveautés de l’année.

Optimisation de votre espace adhérent

L’espace adhérent est devenu un canal de communication privilégié en permettant, à n’importe quel moment, d’effectuer facilement toutes vos démarches et vos demandes relatives aux remboursements, aux prises en charge, et aux services. C’est pourquoi SMI procède régulièrement à des évolutions sur cet espace pour rendre son interface plus intuitive, améliorer la lisibilité des informations et simplifier l’accès aux différents services. Dernièrement, plusieurs modifications ont été apportées :

Poursuite des actions de digitalisation

Pour la première fois cette année, SMI a adressé les cartes de tiers payant par voie électronique aux salariés des entreprises qui avaient opté pour ce mode de communication. Ce processus, qui permet de sécuriser et d’accélérer les envois, s’inscrit dans une politique plus large de dématérialisation au sein de notre mutuelle mais également au plan national.

Enrichissement de notre site internet

SMI a enrichi son site de contenus didactiques afin de répondre à vos interrogations dans le domaine de la santé et de la prévoyance. Une nouvelle rubrique « Nos informations et conseils » a été créée à cet effet. Accessible depuis la page d’accueil du site SMI, elle est composée de quatre parties distinctes :

De nombreux articles sont d’ores et déjà présents, n’hésitez pas à les consulter. Cette rubrique continuera à s’enrichir au fils du temps.

À noter :

Si vous avez des questions sur votre adhésion et son fonctionnement, vous pouvez consulter la FAQ. Un moteur de recherche est à votre disposition pour simplifier votre exploration et trouver la réponse adaptée.

L’offre SMI santé essentielle

Attentive aux préoccupations budgétaires et aux besoins de ses adhérents, Smi a lancé, le 1er janvier 2024, une nouvelle offre santé individuelle non responsable. SMI santé essentielle se concentre uniquement sur les postes de soins clés pour un tarif plus attractif.

Destinée principalement à des personnes rarement malades et avec peu de besoins santé, SMI santé essentielle est une offre modulable qui se décline en trois formules : hospi, essentiel et complet.

Avant tout, souscrire à l’offre SMI santé essentielle, c’est l’assurance d’être bien couvert en cas d’hospitalisation, poste de soins dont le coût peut vite être très élevé, notamment avec les dépassements d’honoraires, les frais hospitaliers et la chambre particulière. Puis, c’est le choix d’être remboursé ou non sur les soins courants, l’optique et le dentaire.

Quelle que soit la formule souscrite, SMI santé essentielle offre un ensemble de services :

Le bilan prévention pour agir durablement sur votre santé

Notre partenariat avec Santéclair permet de vous proposer une offre de services constamment enrichie. Depuis le début d’année, nous vous proposons le bilan prévention.

À partir d’un questionnaire complet d’évaluation portant sur vos habitudes de vie ainsi que sur votre bien-être physique et mental, vous obtenez un bilan personnalisé accompagné de conseils et de recommandations de prévention. Vous êtes ensuite orienté vers les services les plus adaptés à votre situation comme du coaching (sportif, nutrition, sommeil, arrêt du tabac), des solutions concernant votre bien-être mental ou encore des rendez-vous avec des professionnels de santé recommandés, etc.

Le coaching arrêt du tabac

Conçu par un tabacologue reconnu, le programme Zéro tabac, proposé par Santeclair, se base sur les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Si vous êtes concerné, cet accompagnement complet peut vous aider à arrêter de fumer définitivement, grâce à :

Ces dernières évolutions de service témoignent de notre volonté de faire toujours mieux pour vous offrir les meilleures prestations.

L’astuce de Liz :

Pour bénéficier de ces nouveaux services, trois possibilités :
● connectez-vous à votre espace adhérent depuis le site de SMI ;
● téléchargez l’application Mysanteclair depuis les stores en ligne ;
● rendez-vous sur le site www.mysanteclair.fr.

Quels sont les points essentiels de notre qualité de service ?

SMI, mutuelle interprofessionnelle depuis 1926, assure la prévention et la protection santé de ses adhérents au quotidien. Quels sont les moyens mis en place par SMI pour répondre à vos besoins et vous apporter la meilleure qualité de service ?

La disponibilité et le travail de nos équipes

SMI compte 148 collaborateurs se répartissant sur trois sites. La grande majorité des équipes est située au siège parisien, dix salariés sont basés à Lyon et un salarié s’occupe de l’agence guyanaise. Notre service client, réceptionnant les appels et les mails de nos adhérents, est situé en France et nos conseillers sont joignables au numéro de téléphone indiqué sur votre carte de tiers payant. Nous vous invitons à privilégier votre espace adhérent pour effectuer toutes vos démarches et demandes, garantissant un traitement rapide et sécurisé.

SMI, en quelques chiffres, c‘est :

(données 2023)

Le remboursement de vos frais de santé sous 48 heures

Pour que SMI vous rembourse dans les meilleurs délais, le service de gestion a besoin des documents justifiant les dépenses de santé à rembourser. Voici un récapitulatif des justificatifs à fournir en fonction des actes de soins.

Une hospitalisation

Si les soins ont été réalisés en clinique :

Si les soins ont été réalisés à l’hôpital :

Des soins en optique

À la suite de l’achat d’une paire de lunette (monture et/ou verres), si vous n’avez pas bénéficié du tiers payant :

À la suite de l’achat de lentilles prises en charge ou non par la Sécurité sociale :

À la suite d’une chirurgie réfractive de l’œil :

Des soins en dentaire 

À la suite de la pose de prothèses dentaires :

À la suite de soins en orthodontie :

À la suite de soins en implantologie ou en parodontologie :

Une consultation en médecine douce 

À noter :

Selon les garanties prévues par votre contrat, il convient de nous adresser les pièces justificatives :

Les enquêtes pour mesurer votre satisfaction

L’écoute client est au cœur des préoccupations de SMI qui veille tout particulièrement à mesurer la satisfaction de ses clients à travers plusieurs mesures régulières. Quatre types d’enquête sont effectuées par email :

Niveau de satisfaction – résultats des enquêtes du mois d’octobre 2024 :

Soucieux de vous apporter entière satisfaction, nous continuerons à prendre en compte vos retours dans une démarche d’amélioration continue.

Le bon plan de Liz :

Si vous êtes satisfait de votre mutuelle, recommandez-nous auprès de vos proches et profitez de notre offre de parrainage. Vous recevrez 40 € de chèques cadeau et votre filleul bénéficiera d’un mois de cotisation offert !

Actualité conventionnelle concernant l’activité des médecins et des pharmaciens

Les négociations entre l’Assurance maladie et les représentants de professions de santé ont abouti à l’évolution des dispositions conventionnelles régissant l’activité des médecins et pharmaciens, concernant notamment les tarifs qu’ils appliquent.

La nouvelle convention médicale, signée le 4 juin 2024, régit l’activité des médecins conventionnés pour la période s’étendant de 2024 à 2029. De leur côté, les pharmaciens ont conclu le 7 juillet 2024 un avenant à la convention du 31 mars 2022 régissant leur activité pour les années 2022 à 2027.

L’un des axes principaux de ces négociations était la revalorisation des rémunérations des professionnels de santé.

Nouveautés issues de la convention médicale

La principale nouveauté issue de la convention médicale est l’augmentation du tarif de consultation d’un médecin généraliste, porté dès le 22 décembre 2024 à 30 euros (contre un tarif actuel de 26,50 euros).

Le tarif de consultation de certains médecins spécialistes augmente également. Par exemple, la consultation de psychiatrie sera portée à 57 euros (contre un tarif actuel de 51,70 euros) en juillet 2025.

La convention médicale porte également création de nouvelles consultations, comme la consultation longue du médecin traitant qui profitera dès 2026 à certains patients âgés de 80 ans et plus, trois fois par an. Son tarif sera de 60 euros.

Les tarifs de référence fixés par la convention médicale servent de base de remboursement à l’Assurance maladie pour les consultations de médecins relevant des secteurs 1 et 2. Le ticket modérateur, représentant la part du tarif non prise en charge par l’Assurance maladie, est intégralement remboursé par la complémentaire santé dans le cadre du contrat responsable. Dès lors, l’augmentation du tarif des consultations augmente mécaniquement le montant des remboursements dus aux assurés par l’Assurance maladie et les complémentaires santé.

Nouveautés issues de l’avenant à la convention des pharmaciens d’officine

Les honoraires rémunérant la dispensation de médicaments par les pharmaciens sont revalorisés, à compter de janvier 2025.

L’avenant entérine également la possibilité prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale de 2024 pour les pharmaciens de délivrer des antibiotiques contre l’angine et la cystite sur la base de la réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) en officine, sans ordonnance.

Le pharmacien délivrant l’antibiotique et réalisant le TROD est rémunéré sur la base d’un tarif de dix ou quinze euros. Ces tarifs ont également fait l’objet d’un arrêté publié le 18 juin 2024, permettant l’entrée en vigueur du dispositif dès le mois de juin 2024.

Les honoraires de dispensation et la rémunération du pharmacien pour la réalisation du TROD ainsi que la délivrance d’antibiotiques sont pris en charge conjointement par l’Assurance maladie et les complémentaires santé.  

Régime de prévoyance : rapports entre DUE et accord collectif

La Cour de cassation rappelle que l’adoption d’une décision unilatérale par l’employeur ne saurait rendre caduc un accord collectif d’entreprise ayant le même objet. 

Dans un arrêt rendu le 29 mai 2024, la Cour de cassation statue sur la modification par décision unilatérale d’un régime conventionnel « frais de santé » et sur le sort de l’accord collectif antérieur ayant le même objet.

Faits et procédure

Au sein d’une association, un accord collectif instaurant un régime « frais de santé » est signé le 27 octobre 2006. Le 4 décembre 2006, un second accord collectif organisant le cofinancement du régime « frais de santé » par l’employeur et les institutions représentatives du personnel de l’association est conclu.

En vue de l’entrée en vigueur de la loi n°2013-504 du 14 juin 2013 dite « loi ANI », l’employeur doit mettre son régime en conformité avec les nouvelles exigences légales qui lui incombent (respect d’un panier minimal de soin, financement patronal à hauteur de 50 %, etc.)

Après l’échec des négociations engagées à cette fin, l’employeur adopte fin 2015 une décision unilatérale mettant en conformité son régime « frais de santé » avec la nouvelle loi. Il maintient, par cette décision unilatérale, le cofinancement prévu par l’accord collectif conclu en 2006.

Les représentants du personnel de l’association contestent le maintien du cofinancement, estimant que la nouvelle décision unilatérale annule et rend caducs les accords collectifs conclus en 2006.

La cour d’appel donne raison aux représentants du personnel et affirme que la décision unilatérale dénonce implicitement les accords collectifs de 2006, faisant obstacle au maintien du cofinancement.

Question et solution de la Cour de cassation

La Cour de cassation doit répondre à la question suivante : une décision unilatérale prise pour l’adaptation d’un régime conventionnel de protection sociale complémentaire à la loi peut-elle implicitement emporter dénonciation d’un accord collectif ?

La Cour de cassation répond par la négative, rappelant que :

En l’espèce, les dispositions de l’accord collectif sur le cofinancement doivent donc continuer à s’appliquer, n’ayant pas été valablement dénoncées.

Portée

Cet arrêt nous rappelle que la hiérarchie des normes en droit du travail s’oppose à ce qu’une décision unilatérale permette la dénonciation implicite d’un accord collectif. Une telle dénonciation doit toujours suivre la procédure prévue par la législation.

Par ailleurs, au vu de la primauté de l’accord collectif sur la décision unilatérale, il n’est normalement pas admis qu’une décision unilatérale modifie un régime mis en place par accord collectif. La Haute juridiction l’admet ici au regard du fait que :

Lien vers le texte complet de l’arrêt : Cass. Soc., 29 mai 2024, n°22-23.415, B

Défaut d’affiliation au régime conventionnel de prévoyance : délai de prescription applicable

La Cour de cassation a statué sur le délai de prescription encadrant l’action du salarié contre son employeur ayant omis de l’affilier au régime de prévoyance conventionnel obligatoire.

En l’espèce, un salarié est reconnu invalide de première catégorie par la Sécurité sociale à compter du 1er janvier 2014. Son employeur souscrit un contrat de prévoyance couvrant le risque invalidité auprès d’un organisme assureur le 5 mai 2014.

Le 2 février 2017, le salarié est placé en arrêt maladie. Il sollicite le versement d’une rente d’invalidité auprès de l’organisme assureur. Celui-ci refuse d’apporter sa garantie au motif que l’employeur n’a souscrit le contrat prévoyance qu’après le placement en invalidité du salarié.

Le 1er janvier 2018, ce salarié est placé en invalidité de deuxième catégorie. Il saisit alors le conseil de prud’hommes et demande notamment la réparation de son préjudice causé par l’absence d’affiliation à un régime de prévoyance.

Procédure

En première instance et en appel, l’employeur est condamné à verser plusieurs sommes compensant l’absence de bénéfice d’une rente d’invalidité au salarié.

L’employeur conteste ces décisions, estimant que l’action du salarié est prescrite. Selon lui, le délai de prescription applicable dans ce cas est le délai de deux ans, propre aux actions en justice portant sur l’exécution du contrat de travail. Selon son argumentaire, la possibilité d’action du salarié est éteinte depuis le 1er janvier 2016, deux ans après son placement en invalidité.

Question posée et solution

La Cour de cassation doit répondre à la question suivante : la prescription applicable en cas d’absence d’affiliation à un régime de prévoyance obligatoire est-elle la prescription de droit commun de cinq ans ou celle de deux ans, propre aux actions relatives à l’exécution du contrat de travail ?

La Cour de cassation estime que la prescription de droit commun de cinq ans doit s’appliquer en cas d’action en indemnisation du défaut d’affiliation à un régime de prévoyance. En conséquence, l’action du salarié n’est pas prescrite et la condamnation de l’employeur au versement d’indemnités est confirmée.

Lien vers le texte complet de l’arrêt : Cass. Soc., 26 juin 2024, n°22-17.240, B

SMI dans le magazine de l’ANDRH

Depuis près de 100 ans, SMI accompagne les entreprises dans la mise en place de contrats santé et prévoyance. Notre mutuelle témoigne de son expérience dans le supplément protection sociale du magazine de l’ANDRH*.

Alors que le mouvement mutualiste du début du XXe siècle se développait par métiers ou secteurs d’activité, SMI a d’emblée fait le choix de l’interprofessionnel. Les chefs d’entreprises qui l’ont créée en 1926 ont en effet décidé de passer outre les corporations et de réunir leurs ressources pour protéger leurs salariés des risques maladie, invalidité et décès.

Cette démarche innovante fait partie de l’ADN de SMI qui n’a eu de cesse depuis, de placer les besoins et les attentes de ses entreprises clientes au cœur de ses préoccupations et de ses actions.

Une mutuelle experte en contrats collectifs

Afin de présenter le fonctionnement et les valeurs de notre mutuelle, le directeur général de SMI, Bertrand Da Ros, s’est entretenu avec le magazine de l’ANDRH dans le cadre d’un article du supplément protection sociale (n°633) de cet été.

Il y rappelle le positionnement de la société sur le marché collectif avec l’élaboration d’offres dites « standards » mais aussi de contrats « sur mesure » pour les clients souhaitant des prestations plus spécifiques.

Il souligne également l’expertise des équipes de SMI, commerciaux, souscripteurs, gestionnaires, etc. qui permet de garantir aux entreprises et à leurs salariés une qualité de service reconnue chaque année lors du renouvellement de la certification ISO 9001 de l’Afnor.

Bertrand Da Ros insiste enfin sur la proximité entretenue avec les entreprises clientes ainsi que sur l’accompagnement à la fois humain mais aussi digital grâce à la mise à disposition de nombreux services qui permettent aux directions des ressources humaines de gérer leurs contrats en toute autonomie. Afin de découvrir l’article complet, cliquez ici

*Association nationale des directeurs des ressources humaines

Rencontre avec nos courtiers lyonnais

Le jeudi 19 septembre, SMI a organisé un afterwork à Lyon, animé par Frank Wismer, afin de réunir les courtiers lyonnais avec lesquels elle travaille et d’échanger sur les dernières actualités de la protection sociale.

SMI organise régulièrement des rendez-vous avec ses courtiers partenaires afin de les accompagner pour comprendre les évolutions réglementaires et trouver les clés pour les mettre en pratique de la meilleure des manières. Elle sollicite pour le cela l’expertise de Frank Wismer, avocat spécialiste de la protection sociale, qui est intervenu cette année sur les sujets suivants :
– catégories objectives : dernière ligne droite pour la mise en conformité ;
– salarié aidant : un statut à construire ;
– congés payés et arrêts maladie : le point et les incidences en matière de prévoyance ;
– rafale de jurisprudences : les arrêts significatifs des six derniers mois.


Cet événement s’est clôturé autour d’un cocktail, moment propice aux échanges sur ces différents sujets.

Focus sur le service « Analyse de symptômes et orientation »

Vous ne vous sentez pas bien et souhaitez avoir rapidement un diagnostic de vos symptômes ? Voici une application, accessible depuis votre espace adhérent, qu’il faut (re)découvrir.

Certaines pathologies impactent nos capacités sensorielles et réciproquement. Le mauvais fonctionnement d’un sens peut indiquer la présence d’un problème de santé. Cela est, par exemple, le cas du Covid, à cause duquel de nombreuses personnes ont perdu provisoirement le goût et l’odorat. Afin de vous faire gagner du temps dans votre parcours de soins, nous vous rappelons que vous bénéficiez gratuitement d’un service de symptôme et d’orientation.

Disponible sur la plateforme Santéclair, ce service d’automédication est également accessible depuis votre espace adhérent ou sur l’application MySantéclair.

Un mal de tête, des tremblements, une fatigue inhabituelle ? Ce dispositif médical certifié, accessible 24/7, permet d’obtenir en toute confidentialité et en quelques minutes, une évaluation de votre état de santé avec un résumé des causes possibles. Conçu par des médecins et des scientifiques, l’application répertorie plus de 5000 symptômes et 99 % des maladies existantes.

En plus du bilan préliminaire, vous obtenez :

Quels rôles jouent nos différents sens dans le maintien de notre santé ?

Nous avons rarement conscience de nos sens et pourtant, ils sont essentiels pour notre santé physique et notre bonheur. À quoi servent-ils et comment en prendre soin ?

Les sens humains sont indispensables pour comprendre notre environnement et interagir avec lui. La théorie des cinq sens (la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe), développée par Aristote dans son traité De l’Âme (De Anima), date de 2300 ans. Aujourd’hui encore, ces sens sont ceux enseignés dès l’école primaire. Cette analyse millénaire est fondée sur le fait que chaque sens externe serait relié à un organe détectant une modification dans l’environnement.

Grâce aux avancées scientifiques, il est désormais établi que chaque sens est lié à de nombreux récepteurs sensoriels. Par exemple, la peau possède différents capteurs avec des fonctions distinctes pour détecter les textures, ressentir les variations de températures, capter la douleur, etc. Autrement dit, le « sens du toucher » se composerait d’une multitude de « sens » spécialisés, tant externes qu’internes (1).

D’autres travaux antérieurs, en neurosciences et en psychologie cognitive, ont également permis de découvrir les neurones dits multisensoriels, démontrant que l’expérience avec notre environnement direct, n’est pas « unisensorielle » mais « multisensorielle ». C’est pourquoi, dans un milieu bruyant, nous comprenons notre interlocuteur malgré le bruit ambiant car l’information auditive est complétée par ce que nous voyons sur son visage (2).

Si les sens interrogent et divisent encore le monde scientifique, leur utilité pour notre survie fait l’unanimité. Découvrez quels sont les nouveaux sens officiellement recensés, en quoi nos capteurs sensoriels sont essentiels pour notre santé et comment il est possible de les renforcer au quotidien.

Sources :

Comment prendre soin de nos sens et les stimuler ?

Les sens sont au cœur de nos ressentis et de nos plaisirs. Comment les maintenir en alerte plus longtemps ?

Nos sens sont sollicités en permanence, du matin au soir. Grâce à eux, nous sommes capables d’interagir les uns avec les autres, d’échanger et de ressentir des sensations, agréables ou non. Il est donc important d’en prendre soin et de les utiliser à bon escient. Voici quelques conseils pour les ménager et les stimuler.

Les yeux

Nos yeux sont davantage sollicités par l’usage des écrans (PC, mobile, tablette, TV). Afin de les ménager, il est conseillé de faire des pauses régulières pour limiter l’exposition à la lumière bleue, nuisible pour la rétine et à l’origine de la fatigue et sécheresse oculaire.Pour renforcer votre acuité visuelle et soulager vos yeux, il existe des exercices faciles à faire disponibles gratuitement en ligne sur internet (1).

Il est également essentiel de porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des rayons UV (ultra-violet) à l’origine de problèmes de cataracte et autres inflammations oculaires. Il est d’autant plus important de commencer la protection des yeux dès l’enfance.

Pour améliorer la vision, certains aliments, riches en vitamine A, C et E, comme la carotte, peuvent être intégrés dans l’alimentation quotidienne. Leurs propriétés contribuent à la stimulation de la vision nocturne, à la protection contre la filtration de la lumière bleue et renforcent la santé des vaisseaux sanguins de la rétine.

Les oreilles

Bien qu’il soit difficile de prévenir la plupart des causes de perte auditive, il existe des gestes préventifs à insérer dans son hygiène de vie :

Pour se prémunir du bruit, principale cause de surdité, il convient de penser à protéger ses oreilles en :

Le nez

Sens indispensable au plaisir mais aussi pour alerter d’un danger, l’odorat doit lui aussi être entretenu régulièrement. Comme le reste de nos sens, il diminue naturellement avec l’âge, mais il existe des techniques pour le préserver plus longtemps :

La bouche

Dans notre pays mondialement réputé pour sa gastronomie, la santé de nos papilles est une nécessité et un accès vers le bonheur culinaire. Pour préserver le goût, il est important de :

Pour aiguiser ce sens, il est conseillé de manger varié en savourant chaque bouchée pour éduquer le palais et maintenir un bon sens du goût. L’expérience d’autres saveurs est nécessaire pour élargir ses sensations gustatives.

La peau

L’épiderme est l’organe le plus étendu du corps humain et il est la première barrière de protection face aux agressions extérieures de l’environnement. Pour protéger et ralentir le vieillissement de la peau, voici quelques astuces :

En prenant soin de nos sens, notre qualité de vie et notre bien-être général sont améliorés. Grâce à des habitudes saines et à des exercices réguliers, la sensibilité et la performance de nos sens le seront tout autant.


(1) Voici quelques sites qui vous permettront d’exercer votre acuité visuelle :
https://opticduroc.com/guides/exercices-orthoptie-gymnastique-yeux-ameliorer-vision/
https://www.visiondirect.fr/conseil-sante/exercices-fatigue-visuelle
https://www.lenstore.fr/soins-des-yeux/yoga-des-yeux-5-exercices-faciles-pour-prevenir-la-fatigue-des-yeux

Le conseil de Liz :

Pensez à faire régulièrement des tests de contrôle pour mesurer la qualité de la vue et de l’audition en se rapprochant des professionnels concernés. En plus de leur vocation préventive, ils sont souvent gratuits !

Pourquoi est-il nécessaire de protéger nos sens ?

Nos sens combinés contribuent à notre sécurité et à notre intégrité physique. Comment leur action se manifeste-t-elle face à un danger et pourquoi faut-il les protéger ?

Nos sens s’appuient sur un réseau de plus de 150 000 kms de fibres nerveuses, soit environ quatre fois le tour de la terre. Dans une seule de nos mains, il y a environ 17 000 capteurs sensoriels et 15 000 dans chacune de nos oreilles ! Notre système olfactif est composé de 50 000 000 de cellules, etc. Nos ressentis physiologiques sont de véritables sentinelles entraînées pour agir automatiquement et rapidement. Découvrez ci-dessous quelques-uns de leurs supers pouvoirs.

Cette liste non exhaustive donne un aperçu du rôle de protection attribué à nos sens et de leur interaction, dans le complexe édifice qu’est le corps humain.

Quels sont les impacts négatifs des addictions sur nos sens ?

Si nos sens sont des protecteurs, à l’inverse certains comportements compulsifs et excessifs sont néfastes pour nos sens. Voici comment les addictions peuvent les affecter parfois durablement.

En résumé, les addictions nuisent à nos sens, affectant notre capacité à interagir avec le monde qui nous entoure. Si vous ou une personne de votre entourage souffre d’une addiction, il est important de chercher une l’aide professionnelle afin minimiser les effets néfastes.

Le conseil de Liz :

Chaque jour, nous consommons volontairement ou involontairement des substances addictives, plus ou moins néfastes pour la santé. Voici le TOP 10 :
1. La caféine
2. Le sucre
3. Le sel
4. L’alcool
5. Le fromage
6. Le tabac
7. Le glutamate
8. Les drogues
9. Les antidépresseurs
10. Les stéroïdes.

Si vous avez un doute sur un comportement addictif, vous pouvez gratuitement accéder à des tests pour mesurer votre degré de dépendance en vous rendant sur le site  https://www.addictaide.fr/les-parcours-d-evaluation/

De combien de sens est doté l’être humain ?

Pour répondre à cette question qui fait débat au sein du monde scientifique, il faut d’abord s’intéresser à « Qu’est-ce qu’un sens ? ».

Selon la dernière définition en date, « un sens correspond à la capacité (via des cellules sensitives) de traduire des stimuli extérieurs en influx nerveux pour transmettre l’information au cerveau ». Nous sommes reliés à l’environnement par nos sens et chez les êtres humains, les yeux jouent un rôle central, car nous percevons jusqu’à 80 % de toutes nos impressions grâce à notre vue.

Comment nos sens fonctionnent-ils ?

Voici un exemple simplifié illustrant la connexion entre nos sens et notre cerveau :

1. stimulus : un mouvement est détecté par un de nos sens (par exemple, voir une voiture qui approche rapidement) ;

2. transmission : le signal sensoriel est transmis au cerveau via les influx nerveux (ici le nerf optique) ;

3. traitement : le cerveau analyse le signal et reconnaît un éventuel danger ;

4. réaction : le cerveau envoie des signaux aux muscles pour réagir (par exemple, un déplacement pour éviter la voiture).

Quels sont les nouveaux sens répertoriés ?

La théorie d’Aristote tenait uniquement compte de nos cinq sens externes, c’est-à-dire ceux reliés à un organe détectant les changements dans notre environnement. Cependant, il existe aussi des mécanismes internes, encore méconnus, qui nous informent sur l’état de notre propre corps et sur la façon dont celui-ci réagit aux stimuli extérieurs. À l’heure actuelle, les scientifiques s’accordent sur cinq nouveaux sens : la proprioception, l’équilibrioception, la thermoception, la nociception et la sensation de faim. À quoi nous servent-ils ?

Si nous creusons un peu plus loin, cette liste sera probablement allongée avec les prochaines précisions scientifiques dans le domaine. Le fonctionnement des sens est complexe, à l’instar des récepteurs sensoriels de la peau, dédiés à la température qui se divisent en six types, spécialisés soit pour le chaud ou pour le froid.

La vision, quant à elle, compte quatre types de récepteurs et le sens du goût pourrait aussi être scindé en fonction des cinq saveurs perçues par la langue : sucré, salé, amer, umami et acide. En conclusion, nos détecteurs sensoriels internes et externes sont nombreux et loin d’avoir livrés tous leurs secrets.

Quels services SMI contacter pour être accompagné en cas d’addiction ?

Le prérequis pour se soigner d’une addiction est de reconnaître sa dépendance et ses conséquences délétères. Ensuite, où et comment trouver un accompagnement ?

Se défaire d’une addiction nécessite une grande force mentale et physique, de la patience et un accompagnement social et médical multidisciplinaire. Les troubles addictifs sont variés et les besoins en traitement et en accompagnement dépendent de la situation :

Comment traiter une addiction ?

Les personnes dépendantes sont tiraillées entre un état de manque intense dû à la substance addictive et l’envie d’arrêter. C’est pourquoi, il est souhaitable de consulter en addictologie. Ces premiers rendez-vous médicaux sont généralement gratuits afin de rester accessibles à tous.

La consultation en addictologie permet :

L’objectif de la thérapie des addictions est d’aider les patients à reprendre leur vie en main. Dans un premier temps, l’accompagnement va se concentrer sur la désintoxication et le sevrage.  Dans un second temps, il s’agit ensuite d’aider la personne à reprendre le contrôle sur son quotidien et de développer des stratégies saines pour surmonter le stress, les crises de manque et la gestion des émotions.

Pour compléter la psychothérapie, il est souvent préconisé de pratiquer une activité physique, des exercices de relaxation et des méthodes thérapeutiques alternatives. Quelques cliniques de désintoxication offrent par exemple des thérapies sous hypnose. Cette approche médicale n’est pas un remède contre les addictions, mais elle peut aider.

Quels sont les services SMI à utiliser dans le traitement d’une addiction ?

Grâce à notre partenaire Santéclair, les patients sont accompagnés durant leur parcours de soin.

À partir d’un bilan de santé, les habitudes de vie sont évaluées puis une orientation est effectuér vers le/les service(s) adapté(s) selon les besoins détectés :

Pour les personnes souffrant d’une addiction au tabac, il existe le programme Zéro Tabac by MySantéclair. Son objectif est de proposer plusieurs services d’accompagnement de la préparation à l’arrêt, jusqu’au maintien dans l’abstinence, pour réussir son sevrage tabagique.

Pour accéder aux services de la plateforme, trois solutions existent :

Avec le service SMI entraide, les recherches et les démarches administratives sont facilitées.

Cette plateforme d’intermédiation et d’accompagnement, accessible via l’adresse smientraide.mutuelle-smi.com, propose aide et soutien à nos adhérents qui présentent des fragilités particulières. L’objectif est de leur permettre d’être à nouveau acteur de leur vie grâce à un écosystème serviciel et au travers d’une prise en charge humaine et personnalisée.

Dans le cadre du traitement d’une addiction, les prestations proposées sont :

  • un renfort en cas d’événement traumatique (gestion de crise, soutien psychologique, etc.) ;
  • la préparation à l’hospitalisation ou traitement à mettre en place (accompagnement psychologique, mise en relation avec des associations, assistance dans l’identification des aides publiques, etc.) ;
  • le maintien et retour à l’emploi.

Le conseil de Liz :

Si vous souhaitez avoir plus d’information sur les addictions et leur traitement, vous pouvez consulter le site https://www.addictaide.fr/

Quel rapport entretiennent les Français avec l’hygiène ?

Les Français ont la réputation de ne pas être très “à cheval” sur l’hygiène. D’où vient ce stéréotype qui perdure et qu’en est-il réellement ?

Il suffit de faire un zoom arrière sur l’histoire de France et ses clichés en matière d’hygiène pour comprendre pourquoi le reste du monde nous perçoit, aujourd’hui encore, comme des personnes peu passionnées par la toilette.

Des idées fortement imprégnées dans l’inconscient collectif ont largement contribué à forger notre réputation au cours des époques et qu’il convient de nuancer.

Au Moyen-âge, les citoyens français étaient sales et jetaient leurs ordures et leurs excréments dans la rue

Lorsque l’on se réfère aux documents médicaux médiévaux et aux fouilles archéologiques, les populations ayant vécu au Moyen-âge avaient déjà conscience qu’une bonne santé était en partie liée à l’hygiène corporelle et domestique. Ainsi, des archéologues ont pu découvrir sur différents sites européens, dont la France :

Ces éléments permettent de déduire que certaines personnes du Moyen-âge avaient relativement une bonne hygiène malgré leurs lieux de vie insalubres.

Les nobles de la cour de Versailles ne se lavaient pas et préféraient masquer leurs odeurs corporelles avec du parfum plutôt que de faire leur toilette 

Au XVIIe siècle, à l’époque du grand Versailles, il est important de rappeler que le Roi-Soleil a fait construire au château « un appartement des bains » qui comportait trois baignoires alimentées en eaux chaudes et parfumées. Mais l’eau, surtout lorsqu’elle est chauffée, est accusée de transporter les maladies. Aussi, pour des raisons sanitaires, les membres de la cour prenaient rarement des bains, préférant changer régulièrement de vêtement en masquant leurs odeurs corporelles avec du parfum.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les soldats américains jugeaient les Français peu concernés par leur hygiène et ont répandu leur vision à leur retour chez eux

Pendant la guerre de 39-45, dans la France rurale, les maisons possédant leurs toilettes à l’intérieur étaient rares. La mise en place du rationnement sous l’Occupation s’appliquait également aux produits d’hygiène comme le savon de Marseille et a pu contribuer à cette vision.

Si les clichés ont la vie dure, une récente enquête réalisée en juin 2022 par l’institut de sondage IFOP sur les habitudes des européens en matière d’hygiène démontre que les français ne sont pas irréprochables, sans pour autant être les derniers d’Europe.

Par exemple, les français sont les européens qui changent le moins souvent de slip, par contre, nous faisons partie des interrogés qui se lavent le plus souvent.

Sources :

Le Régime du corps de maître Aldebrandin de Sienne, texte français du XIIIe siècle publié pour la première fois d’après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et de la bibliothèque de l’Arsenal par les Drs Louis Landouzy et Roger Pepin, avec variantes, glossaire et reproduction de miniatures. Préface de M. Antoine Thomas, membre de l’Institut. Paris, H. Champion, 1911.

https://www.nestorderidder.be/petite-histoire-de-lhygiene

https://www.paris.fr/pages/la-proprete-de-paris-au-fil-des-siecles-7309

https://plume-dhistoire.fr/hygiene-a-versailles-bain-dentifrice-et-chaise-percee/-

https://archives.uness.fr/sites/campus-unf3s-2014/maieutique/UE-sante-publique/hygiene_ind/site/html/1.html

https://www.slate.fr/story/241483/faineants-femmes-faciles-portrait-francais-par-soldats-americains-debarquement-1944-liberation-seconde-guerre-mondiale

Le complément d’information de Liz :

Si vous souhaitez en savoir davantage sur notre classement européen sur différents critères d’hygiène, télécharger l’étude complète.

Quelques idées reçues sur l’hygiène corporelle et la propreté !

Voici quelques clichés concernant l’hygiène et la propreté. Ces certitudes sont-elles fondées et bénéfiques pour la santé ?

Pour éviter d’irriter la peau, une seule douche quotidienne est préconisée par les dermatologues, comme l’alternative de se laver soigneusement avec un gant de toilette pour éviter de sentir mauvais. Pour les personnes souffrant de maladie de la peau, il est recommandé de ne laver chaque jour que les zones où des odeurs corporelles désagréables peuvent apparaître et de ne se doucher que tous les deux jours.

Se laver les mains permet simplement de diminuer la quantité de germes sur celles-ci et le savon ne tue pas les germes, il les décolle. C’est pourquoi même en se lavant les mains régulièrement, il est possible d’attraper des infections.

Si la brosse à dents n’est plus fonctionnelle, il est évident qu’il faut en changer. Ce qu’il faut retenir est que, poils abîmés ou non, il faut changer de brosse à dents, au minimum tous les 3 mois, pour éviter l’accumulation des impuretés sur celle-ci.

Les poux se développent dans un cuir chevelu propre et sec et se répandent très facilement. Ils se transmettent par contact direct ou par échange de linge (bonnet, écharpe, casquette, draps, taie d’oreiller et autres) ou d’objets personnels (peigne, brosse, barrette et autres). Leur apparition ne résulte donc pas d’un mauvais entretien capillaire.

Les bactéries ne meurent pas dans le congélateur mais ne peuvent plus proliférer. A contrario, une fois la nourriture ressortie du congélateur, les bactéries se multiplient. Aussi, recongeler les aliments s’avère dangereux pour la santé et peut provoquer des intoxications alimentaires.

Nous sommes nombreux à utiliser des gants en latex pour faire le ménage et se protéger les mains. Néanmoins, des bactéries se développent à l’intérieur des gants à cause de l’humidité provoquée par la transpiration au contact avec l’eau. Si porter des gants est indispensable pour se protéger du contact avec les produits ménagers parfois irritants pour la peau, il est également important de se laver les mains et les gants après les avoir utilisés.

Il a été mesuré qu’il y a plus de bactéries et de germes dans le réfrigérateur, le lave-vaisselle, sur les claviers d’ordinateurs ou les téléphones portables en comparaison avec un siège de toilettes. Les lunettes de WC sont fraîches et sèches, et les bactéries préfèrent les endroits chauds et humides.

La recommandation de Santé Publique France est d’aérer au minimum 10 minutes chaque jour et chaque pièce, même l’hiver. Il est prouvé que l’air que nous respirons à la maison est plus pollué que l’air extérieur. L’idée reçue que certaines plantes peuvent dépolluer l’air de notre logement est également fausse. Elles n’ont aucun impact sur la qualité de l’air intérieur, peu importe l’espèce végétale.

Cette liste est évidemment non exhaustive et si vous avez des questions ou besoin de plus d’explication sur une problématique de santé particulière, n’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels habilités à vous répondre.

Comment l’hygiène impacte notre système immunitaire ?

Pourquoi l’hygiène est importante pour notre santé ?

L’hygiène corporelle est une composante de l’hygiène de vie. Elle constitue l’ensemble des pratiques quotidiennes contribuant à notre bien-être physique. Par exemple, après avoir transpiré abondamment, vous ressentez le besoin de prendre une douche. Le week-end, disposant de plus de temps, vous pouvez faire un soin du visage ou un gommage du corps. À l’inverse, si vous voyagez en « sac à dos », vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous laver régulièrement et vous vous sentez moins bien.

L’hygiène de vie comprend les soins du corps, la propreté de son environnement de vie, la qualité du sommeil, l’équilibre alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique et l’entretien des relations sociales épanouissantes.

L’hygiène de vie est un indicateur de santé, et bien pratiqué, ses bienfaits permettent entre autres de :

Ces profits sont liés les uns aux autres et forment un cercle vertueux :  être mieux dans sa tête, c’est être mieux dans son corps et parallèlement c’est rendre meilleur son environnement et son air.

Se laver les mains régulièrement est le geste hygiénique de base le plus indispensable car ces dernières transmettent 80% des microbes. Elles sont un grand nid à bactéries, abritant des milliers de germes. Les mains présentent donc un risque de transmission des maladies très élevé, en véhiculant les microbes de plusieurs manières :

Dans les deux cas, ce n’est pas la présence d’agents pathogènes sur les mains qui va nous contaminer directement. C’est le fait de porter nos mains contaminées à la bouche, dans les yeux, le nez ou vers une autre porte d’entrée pour les microbes.

Au niveau collectif, le premier impact positif d’une bonne hygiène et de la propreté associée, est le ralentissement ou le contrôle de la propagation des maladies. Elle prend d’autant plus d’importance chez les groupes à risque, comme les bébés et les personnes âgées. Il est donc important de respecter de bonnes règles d’hygiène, sans basculer dans le récurage compulsif.

Le contact avec les germes renforce-t-il le système immunitaire ?

Dès les premières années de la vie, le corps apprend à se défendre contre les germes lorsqu’il est mis en contact avec ces derniers. Il est nécessaire de maintenir un équilibre entre les bons et les mauvais germes, de sorte que le système immunitaire puisse toujours s’entraîner à se défendre contre divers éléments. Lorsque cet équilibre est bouleversé, le système immunitaire peut réagir de manière excessive, même en cas de germes inoffensifs.

Un environnement stérile n’existe pas et se salir n’est pas dangereux. Néanmoins, le contact avec les germes nocifs doit être limité autant que possible car il existe de nombreux virus et bactéries nocifs qui peuvent nuire à l’organisme de façon permanente.

Un système de défense paresseux n’existe pas. Il fonctionne 24 h/24, 7 j/7, 365 j/an. Lorsqu’une infection s’installe, il est surmené et fonctionne moins vite, mal ou plus du tout.

Ce qui peut affaiblir votre système de défense, c’est de court-circuiter la réponse immunitaire ou de l’atténuer, en l’empêchant de faire son travail en consommant fréquemment :

En vieillissant, les défenses immunitaires diminuent naturellement et les facteurs qui peuvent avoir le plus d’effets négatifs sur le système immunitaire n’ont pas de lien direct avec la propreté mais davantage avec l’hygiène de vie : stress, fatigue, mauvaise alimentation et un manque d’exercice. Pour stimuler nos défenses, il convient prioritairement d’équilibrer son microbiote (organe composé de 10 000 milliards de bactéries évoluant en communautés au sein du tube digestif).

Sources :

https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/maladies-transmissibles/effets-secondaires-antiviraux

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-antibiotiques-reduiraient-efficacite-cellules-immunitaires-69434

https://www.infosante.be/guides/systeme-immunitaire-affaibli

Le conseil de Liz :

Pour prendre soin de votre corps, vous pouvez opter pour certaines plantes et actifs naturels aux vertus hydratantes, apaisantes ou nettoyantes. Incorporées aux produits d’hygiène, ces substances ont de véritables bienfaits et ne sont pas agressives pour l’organisme :

  • l’aloe vera ;
  • l’amande douce ;
  • l’huile d’argan ;
  • l’onagre ;
  • le karité ;
  • la fleur de cerisier.

Hygiène corporelle : synonyme de bonne santé ?

Chaque année, les normes sanitaires se durcissent diminuant ainsi notre exposition aux germes. Mais cette chasse aux microbes est-elle toujours salutaire ?

Il ne fait aucun doute que la pandémie de covid-19 a accru notre besoin d’hygiène et de propreté pour se protéger du virus. Sally Bloomfield, présidente du Forum scientifique international sur l’hygiène domestique et professeur honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, craint que la pandémie n’ait incité de nombreuses personnes à conserver des habitudes de propreté excessives, trompeuses et peu utiles.

Hygiène et propreté sont couramment confondues mais sont pourtant bien distinctes. L’hygiène est un ensemble d’actions préventives que nous mettons en pratique par anticipation, par exemple lorsque nous nous lavons les mains avant de faire la cuisine ou en toussant dans notre coude. La propreté est le résultat d’un nettoyage à postériori suite à un état jugé « sale », par exemple suite à une chute dans la boue ou à un plat qui a explosé dans le micro-onde.

La propreté et l’hygiène, tout comme notre génétique et notre environnement, influencent la performance de notre système immunitaire dans son rôle de nous maintenir en bonne santé. Elles ont également un impact dans la qualité de notre quotidien, que ce soit dans notre vie privée ou dans notre milieu professionnel.

De manière abstraite, pour rester en bonne santé, une personne doit maintenir un équilibre entre hygiène et propreté. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et pourquoi il ne faut pas confondre les deux notions ? Existe-il-t-des risques à adopter des comportements hygiénistes excessifs ? Quelles sont les pratiques des français en matière d’hygiène corporelle et quelles sont les idées reçues à bannir ? Nous vous dévoilons tout dans ce dossier.

L’hygiène joue-t-elle un rôle dans le développement des allergies respiratoires ?

Chaque année le nombre de personnes souffrant de pathologies allergiques augmente. Comment les allergies sont-elles devenues la quatrième maladie chronique mondiale ?

L’OMS (Organisme mondial de la santé) estime que 25 à 30 % de la population souffre d’une allergie et cette proportion pourrait passer à 50 % d’ici 2050. Les allergies respiratoires sont les plus fréquentes et se sont multipliées par 10 depuis 40 ans.

L’allergie respiratoire est une hypersensibilité de l’organisme à des substances, appelées allergènes, normalement inoffensives et présentes dans l’environnement. Elle ne se limite pas à une gêne occasionnelle et peut avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne. Pour certains experts, la principale cause est la pollution et le changement climatique tandis que pour d’autres ce serait l’aseptisation de notre environnement due à des précautions excessives en matière de propreté et d’hygiène.

Comment le changement climatique et la pollution favorisent les allergies ?

La hausse des températures provoque une floraison et une pollinisation plus précoces et un allongement des saisons polliniques. Par ailleurs, l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, nécessaire à la photosynthèse, accroît de façon significative la production de pollen. Plus longtemps et fortement exposée aux pollens allergisants, la population devient plus fragile et sensible.

À tout cela, s’ajoutent les polluants chimiques présents dans l’air extérieur (l’ozone, les oxydes d’azote, les petites particules provenant des gaz d’échappement, etc.). Si les personnes allergiques peuvent réagir à leur contact, ces polluants ne sont pas des allergènes mais des irritants qui aggravent les réactions allergiques.

De plus, il est important de souligner que nos habitations sont plus polluées que l’environnement extérieur. Les maisons sont plus isolées et étanches et donc moins aérées. Il existe deux types d’allergènes dans nos logements. Les premiers sont dits « biologiques » (acariens, poils d’animaux, moisissures et humidité, etc.) et les seconds sont des polluants dits « domestiques et chimiques » utilisés au quotidien (produits d’entretien, de bricolage et ménager, bougies, tabac, encens, etc.). Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques.

Quelle est l’hypothèse hygiéniste ?

Une étude, publiée en mai 2021 dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, confirme l’hypothèse controversée hygiéniste, née en 1989, démontrant qu’un environnement aseptisé dérègle notre système immunitaire, et soutenant que l’exposition à des micro-organismes durant la petite enfance protège contre les maladies allergiques en contribuant au développement de notre système de défense.

Au préalable, il convient de distinguer deux types d’hygiène :

La vie en société expose notre corps aux bactéries stimulant et renforçant nos réponses immunitaires. Par exemple, les bébés gardés en crèche contractent souvent les infections des autres enfants, en comparaison avec ceux profitant d’une garde à la maison. Et, des études ont montré qu’il y a plus de maladies allergiques chez les enfants gardés au domicile. Les mêmes effets positifs ont été constatés pour les enfants grandissant au contact d’animaux. Cette promiscuité diminue le risque de développer une forme d’allergie.

A contrario, l’usage de plus en plus fréquent des produits antibactériens (savons, gel douche, liquide vaisselles, lingettes, etc.) dérègle notre système immunitaire.  Nos organismes ne font plus la différence entre des irritants nocifs et des irritants non nocifs favorisant la « sur réaction » du système immunitaire à l’origine du développement de la pathologie allergique.

Ainsi, au même titre que la pollution et le réchauffement climatique, un excès ou un manque d’hygiène peut être préjudiciable pour l’organisme. Si une mauvaise hygiène facilite l’apparition d’infections, à l’inverse, un excès d’hygiène peut nuire aux défenses naturelles du corps et favoriser le développement des allergies.

Le conseil de Liz :

Afin d’amoindrir les effets liés aux allergies respiratoires, voici une liste de traitements naturels efficaces :

  • la tisane d’ortie et la tisane de menthe poivrée pour réduire les effets liés au rhume et la congestion nasale ;
  • le jus d’agrumes frais ou d’oignon pour leur richesse en vitamines C qui vont booster les globules blancs et le système immunitaire ;
  • le combo pommes-noix qui va réduire les crises de toux et les respirations sifflantes ;
  • le massage aux huiles essentielles d’estragon et de lavande pour diminuer la fréquence des crises d’éternuements ;
  • les compresses d’eau froide ou de thé humide sur les yeux pour calmer les démangeaisons et les gonflements des yeux ;
  • le sel et l’eau chaude pour le nez pour soulager les muqueuses en cas d’irritation du nez.

Qu’est-ce que l’hygiène corporelle et que signifie « être propre » ?

De nombreuses personnes confondent l’hygiène corporelle et la propreté. Quelle est la différence et quels sont les gestes profitables à une bonne santé ?

Beaucoup pensent qu’être hygiénique signifie éliminer la saleté. Mais la propreté et l’hygiène sont bien deux notions différentes. L’hygiène corporelle est l’entretien global de notre corps pour atteindre un bien-être physique et mental. La propreté est une composante de l’hygiène et consiste à supprimer de notre corps des microbes nocifs suite à une exposition, et plus largement à donner un aspect propre à un endroit sale.

Ces deux concepts sont toujours associés parce que nous ne pouvons pas être hygiéniques si nous ne sommes pas propres, et inversement. De plus, ils ont un objectif commun, nous maintenir en bonne santé. Voyons quelles sont les pratiques recommandées en matière d’hygiène et de propreté.

Comment avoir une bonne hygiène corporelle ?

Dans notre société moderne, nous avons accès à l’eau courante, à de nombreux produits pour se laver tels que les gels douches, savons, shampoings, mais doit-on se laver tous les jours ? Tous les produits sont-ils sains ? Faut-il utiliser des cotons tiges ? Faisons un point rapide sur les principales recommandations en matière d’hygiène corporelle.

1. Les mains doivent être lavées régulièrement car nous les portons souvent à notre visage et notre bouche. Les dermatologues conseillent l’utilisation de l’eau et du savon, moins agressifs que les lingettes ou les solutions hydroalcooliques. Pour les ongles, plus ils sont courts moins les germes s’y développent.

2. Les douches rapides, une fois par jour, sont à privilégier pour limiter le contact avec l’eau surtout si elle est chaude afin de ne pas fragiliser et assécher la peau.

3. Pour se nettoyer les oreilles, les cotons tiges ne sont pas contre indiqués mais à utiliser occasionnellement pour éviter les bouchons. Rappelons que le conduit auditif est autonettoyant.

4. Pour le lavage des cheveux, il est important de trouver le shampoing adapté à ses besoins capillaires. Il est déconseillé de les laver de manière trop rapprochée surtout si les cheveux sont naturellement gras.

5. Pour se laver les parties intimes du corps, il convient d’éviter les produits irritants et de choisir des gels intimes doux dédiés.

6. Pour l’hygiène bucco-dentaire, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) recommande 2 brossages minimum par jour de 2 minutes.

L’hygiène corporelle est un pré requis pour être en bonne santé et doit respecter l’équilibre naturel du corps. À chacun de trouver le juste milieu en fonction de son activité, sa sensibilité, tout en restant attentif aux produits utilisés.

Quels sont les gestes de propreté à adopter ?

La propreté consiste à nettoyer son corps et les lieux dans lesquels nous vivons à la suite d’un contact avec des germes extérieurs qui pourraient affaiblir notre système immunitaire. Elle résulte donc de la suppression des salissures, des saletés ou contaminants comme la poussière, les tâches, les détritus, la moisissure, les bactéries, etc. 

Pour se faire, il faut adopter des bons réflexes comme :

Attention, les produits d’entretien que nous utilisons quotidiennement jouent un rôle crucial dans la propreté de notre environnement et sur notre santé. Les substances toxiques qu’ils contiennent (eau de javel, ammoniums, alcool, etc.) peuvent provoquer des irritations respiratoires ou sur la peau. Des études ont mis en évidence des liens potentiels entre l’exposition à certains produits chimiques contenus dans les nettoyants et des problèmes de santé tels que les dermatites de contact, l’eczéma, l’urticaire, les allergies, l’asthme et d’autres troubles respiratoires.

Face à ces préoccupations, de plus en plus de personnes se tournent vers des alternatives plus respectueuses de l’environnement et de la santé, fabriquées à partir d’ingrédients naturels et biodégradables.

En bref, voici une astuce mnémotechnique pour se rappeler la différence entre hygiène et propreté : lorsque vous vous lavez les mains avec de l’eau et du savon, c’est un geste hygiénique. Quand vous utilisez un gel hydroalcoolique, vous désinfectez vos mains et c’est de la propreté.

Ces deux notions distinctes sont proches, complémentaires et utiles pour notre bien-être quand toutes deux sont pratiquées sans excès et de manière appropriée.

Avoir une bonne hygiène corporelle implique donc d’être vigilant sur la propreté et de limiter son exposition aux germes nocifs.  Se laver ou se désinfecter régulièrement sont nécessaires pour rester en bonne santé. Ces pratiques du quotidien font parties de notre hygiène de vie qui se composent d’autres facteurs, tous aussi importants, comme s’alimenter correctement, dormir suffisamment, faire des exercices sportifs, limiter la consommation d’alcool et de tabac, éviter les drogues, boire de l’eau régulièrement dans la journée, avoir une vie sociale équilibrée et se faire soigner lorsqu’on est malade.

Le conseil de Liz :

En partenariat avec Santéclair, SMI a enrichi son offre en intégrant le pack prévention dans votre contrat.

Ce nouveau service propose un bilan personnalisé de vos habitudes de vie ainsi que de votre état de forme physique et mental. Vous êtes ensuite conseillé et orienté vers les solutions bien-être les plus adaptées pour rééquilibrer votre hygiène de vie. Ce service est accessible depuis votre espace adhérent SMI, à la rubrique prévention.

Des services digitaux optimisés

SMI adapte en permanence les espaces sécurisés de ses clients afin de répondre au mieux à leurs besoins et à leurs usages.

Depuis plusieurs années, l’espace adhérent est devenu le canal de communication privilégié de nos clients, qu’ils bénéficient d’un contrat collectif ou individuel. Cette plateforme supplante ainsi le téléphone et le mail, car elle permet d’effectuer facilement et à n’importe quel moment toutes les démarches et demandes relatives aux remboursements, aux prises en charge, aux services, etc.

Elle permet également aux équipes de gestion de SMI de tracer toutes les demandes et de les traiter plus rapidement, dans un environnement sécurisé.

Afin de répondre aux attentes et aux besoins des adhérents et d’améliorer l’expérience utilisateur, SMI procède régulièrement à des évolutions sur cet espace. L’objectif ? Favoriser un accès simplifié aux différents services et améliorer la lisibilité des informations.

Dernièrement, plusieurs modifications ont été apportées :

Ainsi, ces changements permettent aux utilisateurs d’effectuer leurs démarches de manière plus intuitive et de trouver plus simplement les informations recherchées. D’autres travaux d’optimisation sur l’espace adhérent sont prévus et les espaces dédiés aux entreprises et aux partenaires bénéficieront également bientôt d’évolutions sur le fond et la forme.

Clarification du BOSS sur les dispenses de couverture en qualité d’ayant droit

Par une modification du BOSS, l’Urssaf prend expressément position sur la faculté pour l’ayant droit à titre facultatif d’un régime collectif et obligatoire de prévoyance de se dispenser du régime en vigueur au sein de son entreprise. 

En matière de régime collectif et obligatoire de protection sociale complémentaire, le principe est l’intégration de tous les salariés au régime. Il existe toutefois des cas de dispense d’ordre public ou facultatifs permettant au salarié de ne pas y adhérer.

Les dispenses d’ordre public sont mobilisables de droit par le salarié à des moments définis par la législation, sans que l’employeur ne puisse s’y opposer. Les dispenses facultatives sont mobilisables seulement si elles sont prévues dans l’acte fondant le régime (décision unilatérale ou accord collectif), dans les conditions prévues par celui-ci.

Le bénéfice d’une couverture en qualité d’ayant droit d’une personne soumise à un régime collectif et obligatoire est à la fois un motif de dispense d’ordre public (mobilisable au moment de l’embauche, à la mise en place du régime ou à date d’effet de la couverture en qualité d’ayant droit) et facultatif en matière de régime frais de santé. C’est un motif de dispense facultatif en matière de régimes incapacité, invalidité, décès et retraite supplémentaire.

Dans une circulaire de 2013 abrogée, l’Urssaf affirmait que la dispense pour ce motif ne pouvait être exercée que par l’ayant droit couvert à titre obligatoire par le régime applicable à son ouvrant droit. Malgré l’abrogation de cette circulaire, en l’absence de précision à ce sujet dans le BOSS, il était jusqu’ici impossible d’affirmer avec certitude que les inspecteurs Urssaf avaient bien abandonné cette interprétation restrictive dans leur pratique.

Dans un arrêt du 7 juin 2023 n°21-23.743 portant sur une hypothèse de dispense facultative, la Cour de cassation a jugé que l’employeur ne pouvait refuser la demande de dispense de son salarié au motif que celui-ci était ayant droit à titre facultatif de sa conjointe, en l’absence d’une décision unilatérale ou d’un accord collectif en vigueur dans l’entreprise subordonnant la mobilisation de la dispense à la qualité d’ayant droit à titre obligatoire. Néanmoins, cette décision rendue dans le cadre d’un litige de droit du travail ne liait aucunement l’Urssaf.

Il en résultait une situation dans laquelle l’employeur courait un risque prud’hommal en refusant la demande de dispense de son salarié couvert par un autre régime collectif et obligatoire. À l’inverse, on ne pouvait totalement exclure un risque URSSAF si l’employeur l’acceptait, étant donné que celle-ci pouvait, en cas de contrôle, estimer que le caractère collectif et obligatoire du régime censé couvrir tous les salariés faisait défaut, justifiant un redressement.

Le BOSS modifié au 1er mai 2024 (dont les dispositions s’imposent à l’Urssaf) lève toute ambiguïté et prévoit que :

Le BOSS adapte également cette solution aux cas de dispense de droit, prévoyant désormais que :

Rencontre avec nos courtiers parisiens

Le mercredi 12 juin, SMI a organisé un afterwork à Paris, animé par Frank Wismer, afin de réunir les courtiers parisiens avec lesquels elle travaille et d’échanger sur les dernières actualités de la protection sociale.

De la jurisprudence à la mise en conformité des catégories objectives, en passant par l’accompagnement des aidants, la diversité des sujets renforce le besoin des entreprises et de leurs conseils d’une information pointue sur l’actualité de la protection sociale.

C’est la raison pour laquelle SMI organise régulièrement des rendez-vous avec ses courtiers partenaires afin de les accompagner pour comprendre ces évolutions et trouver les clés pour les mettre en pratique de la meilleure des manières. Elle sollicite pour le cela l’expertise de Frank Wismer, avocat spécialiste de la protection sociale, qui est intervenu cette année sur les sujets suivants :

Cet événement s’est clôturé autour d’un cocktail, moment propice aux échanges sur ces différents sujets.

Urssaf : attention aux « cadres dirigeants » dans la définition de catégories objectives

Par un arrêt du 1er février 2024, la cour d’appel de Versailles rappelle l’interdiction de constituer, même indirectement, une catégorie objective de salariés sur la base de leur qualité de cadre dirigeant.

Une société met en place, par décision unilatérale, un régime de protection sociale complémentaire. En principe, le régime mis en place dans une entreprise doit bénéficier à tous ses salariés ou à des catégories objectives de salariés.  

La société en question choisit de réserver le bénéfice du régime aux cadres classés coefficient 400 de la convention collective de branche applicable. Or, le coefficient 400 n’existe pas dans la convention collective en question.

En revanche, les coefficients 450, 500 et 600 existent et bénéficient du régime. À date du contrôle, seuls le président et le directeur général de l’entreprise relèvent de ces coefficients.

L’Urssaf relève qu’en application des critères retenus par l’entreprise, les bénéficiaires du régime contrôlé sont exclusivement des cadres dirigeants. Pour mémoire, le BOSS précise que les cadres dirigeants ne constituent pas en tant que tel une catégorie objective, ils doivent s’inscrire par ailleurs dans l’une des catégories objectives admises par l’Urssaf pour bénéficier d’un régime collectif et obligatoire de protection sociale complémentaire.

L’Urssaf prononce, à ce titre, le redressement du régime.

La société conteste ce redressement, estimant avoir garanti le caractère collectif du régime en réservant son bénéfice aux cadres classés coefficient 400. Elle rappelle que l’appartenance à la catégorie des cadres et la place dans les classifications professionnelles définies par les conventions de branche sont des critères autorisés pour la constitution de catégories objectives.

Enfin, elle argue une erreur de plume pour justifier la référence à un coefficient « 400 » inexistant.

La cour d’appel doit répondre à la question suivante : la définition d’une catégorie objective de bénéficiaires d’un régime de protection sociale complémentaire peut-elle être invalidée sur la base de son effet concret ?

La Cour répond par la positive : la classification cadres peut bien fonder une catégorie objective, mais l’utilisation du critère de classification « 400 » erroné revenait, dans les faits, à réserver le bénéfice du régime aux cadres dirigeants. En conséquence, le régime ne revêt pas le caractère collectif requis pour bénéficier du régime social de faveur.

Évolution conventionnelle : les catégories objectives BET

La branche des bureaux d’études techniques (« BET ») redéfinit les catégories objectives de cadres et assimilés pouvant être retenues pour le bénéfice de son régime de protection sociale complémentaire de branche.

Pour bénéficier d’un régime social de faveur, les garanties de protection sociale complémentaire en vigueur dans une entreprise doivent bénéficier à tous ses salariés ou à des catégories objectives de salariés. Les catégories objectives de « cadres » mobilisables par les entreprises de la branche « BET » pour la mise en œuvre du régime de protection sociale complémentaire de branche sont redéfinies au 1er janvier 2025.

Cette évolution est consécutive à l’entrée en vigueur du décret n°2021-1002 du 30 juillet 2021, imposant la disparition de toute référence à la convention collective nationale de 1947 sur la prévoyance des cadres désormais abrogée dans la définition de cette catégorie objective.

La catégorie objective des cadres doit désormais être définie en référence à trois sous-catégories, selon les modalités suivantes :

Un accord de branche « BET » en date du 24 octobre 2023 est venu adapter la définition de la catégorie objective des cadres dans la branche, définie comme suit à compter du 1er janvier 2025 :

Il appartient désormais aux entreprises de la branche de faire évoluer la définition des catégories objectives de cadres figurant dans l’acte fondateur de leur régime de protection sociale d’ici le 1er janvier 2025. Il convient notamment de procéder à cette modification afin de conserver le régime social de faveur tenant au caractère collectif du régime.

Pourquoi SMI est plus qu’une mutuelle ?

Chaque année le nombre de personnes souffrant de pathologies allergiques augmente. Comment les allergies sont-elles devenues la quatrième maladie chronique mondiale ?

Ces dernières années, la mutuelle SMI fait face à d’importantes évolutions réglementaires et absorbe encore les conséquences des dernières réformes qui impactent à la fois ses contrats, sa tarification et ses canaux de distribution : Solvabilité 2, ANI, contrats responsables, RGPD, DDA et la réforme du « 100 % Santé ».

En parallèle, le désengagement de plus en plus important de l’État dans la prise en charge des frais de santé et l’augmentation du coût des soins sont de véritables défis entraînant de nouvelles charges.

L’ensemble de ces bouleversements expliquent en grande partie les mutations de l’environnement de l’assurance santé et la nécessité pour SMI de trouver des solutions pour rester compétitive et assurer sa principale mission : vous protéger.

Depuis 1926, SMI s’impose comme une mutuelle interprofessionnelle incontournable dans l’Hexagone et en Guyane. Portée par des valeurs humaines et mutualistes, elle s’adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises, en proposant une large palette de contrats d’assurance allant de la complémentaire santé à la prévoyance.

Avec son adhésion en novembre 2013 à la Société de groupe d’assurance mutualiste Covéa, réunissant MAAF, MMA, GMF et l’institution de prévoyance Apgis, SMI conforte son positionnement parmi les acteurs importants de la protection sociale collective.

Dans un contexte économique difficile où l’accès aux soins pour tous est un réel enjeu et dans lequel le cadre juridique lié aux contrats santé est changeant, comment SMI a su évoluer pour avoir une longévité de presque 100 ans ? Que met-elle en place pour garantir la qualité de sa gestion et quels sont les services qu’elle met à votre disposition ?

Pourquoi la qualité de gestion de nos contrats est-elle reconnue ?

La gestion des contrats SMI est réputée fiable et juste. Comment nos équipes arrivent-elle à maintenir cette qualité de service ?

SMI a obtenu la certification ISO 9001, délivrée par l’Afnor pour la première fois en 2010. Cette certification atteste de l’efficacité du système de management de la qualité (SMQ) mis en œuvre par SMI. Elle démontre l’aptitude de votre mutuelle à fournir un service de qualité au quotidien et traduit son engagement à s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. En 2022, cette certification a été renouvelée pour une durée de trois ans à la suite d’un audit Afnor.

SMI est ainsi l’une des mutuelles à obtenir et à maintenir ce label qualité pour l’ensemble de ses activités. Le périmètre de certification porte sur le métier d’assureur et de gestionnaire de contrats complémentaires santé et prévoyance pour ses adhérents, entreprises et particuliers, mais aussi pour le compte de tiers.

Cette norme qualité repose sur des principes tels que l’orientation client, l’approche processus et par les risques, l’amélioration permanente ainsi que l’implication des équipes autour de la qualité.

Comme toutes les entreprises certifiées ISO 9001, la mutuelle SMI s’appuie sur une politique qualité orientée vers l’excellence. Elle repose sur plusieurs axes dont le premier et le plus important reste la satisfaction du client.

L’écoute client est au cœur des préoccupations de SMI, qui veille tout particulièrement à mesurer la satisfaction de ses adhérents à travers plusieurs mesures régulières dont :

Cette même exigence est aussi appliquée aux partenaires de SMI. Ces derniers sont fréquemment challengés et évalués pour s’assurer que leur qualité de service reste optimale.

Enfin, SMI continue d’investir dans la digitalisation de services (amélioration des espaces adhérents ou encore avec le développement de la souscription de contrats en ligne) afin de vous apporter plus de facilité, de souplesse et de réactivité au quotidien.