Focus sur le service « Analyse de symptômes et orientation »

Vous ne vous sentez pas bien et souhaitez avoir rapidement un diagnostic de vos symptômes ? Voici une application, accessible depuis votre espace adhérent, qu’il faut (re)découvrir.

Certaines pathologies impactent nos capacités sensorielles et réciproquement. Le mauvais fonctionnement d’un sens peut indiquer la présence d’un problème de santé. Cela est, par exemple, le cas du Covid, à cause duquel de nombreuses personnes ont perdu provisoirement le goût et l’odorat. Afin de vous faire gagner du temps dans votre parcours de soins, nous vous rappelons que vous bénéficiez gratuitement d’un service de symptôme et d’orientation.

Disponible sur la plateforme Santéclair, ce service d’automédication est également accessible depuis votre espace adhérent ou sur l’application MySantéclair.

Un mal de tête, des tremblements, une fatigue inhabituelle ? Ce dispositif médical certifié, accessible 24/7, permet d’obtenir en toute confidentialité et en quelques minutes, une évaluation de votre état de santé avec un résumé des causes possibles. Conçu par des médecins et des scientifiques, l’application répertorie plus de 5000 symptômes et 99 % des maladies existantes.

En plus du bilan préliminaire, vous obtenez :

Quels rôles jouent nos différents sens dans le maintien de notre santé ?

Nous avons rarement conscience de nos sens et pourtant, ils sont essentiels pour notre santé physique et notre bonheur. À quoi servent-ils et comment en prendre soin ?

Les sens humains sont indispensables pour comprendre notre environnement et interagir avec lui. La théorie des cinq sens (la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe), développée par Aristote dans son traité De l’Âme (De Anima), date de 2300 ans. Aujourd’hui encore, ces sens sont ceux enseignés dès l’école primaire. Cette analyse millénaire est fondée sur le fait que chaque sens externe serait relié à un organe détectant une modification dans l’environnement.

Grâce aux avancées scientifiques, il est désormais établi que chaque sens est lié à de nombreux récepteurs sensoriels. Par exemple, la peau possède différents capteurs avec des fonctions distinctes pour détecter les textures, ressentir les variations de températures, capter la douleur, etc. Autrement dit, le « sens du toucher » se composerait d’une multitude de « sens » spécialisés, tant externes qu’internes (1).

D’autres travaux antérieurs, en neurosciences et en psychologie cognitive, ont également permis de découvrir les neurones dits multisensoriels, démontrant que l’expérience avec notre environnement direct, n’est pas « unisensorielle » mais « multisensorielle ». C’est pourquoi, dans un milieu bruyant, nous comprenons notre interlocuteur malgré le bruit ambiant car l’information auditive est complétée par ce que nous voyons sur son visage (2).

Si les sens interrogent et divisent encore le monde scientifique, leur utilité pour notre survie fait l’unanimité. Découvrez quels sont les nouveaux sens officiellement recensés, en quoi nos capteurs sensoriels sont essentiels pour notre santé et comment il est possible de les renforcer au quotidien.

Sources :

Comment prendre soin de nos sens et les stimuler ?

Les sens sont au cœur de nos ressentis et de nos plaisirs. Comment les maintenir en alerte plus longtemps ?

Nos sens sont sollicités en permanence, du matin au soir. Grâce à eux, nous sommes capables d’interagir les uns avec les autres, d’échanger et de ressentir des sensations, agréables ou non. Il est donc important d’en prendre soin et de les utiliser à bon escient. Voici quelques conseils pour les ménager et les stimuler.

Les yeux

Nos yeux sont davantage sollicités par l’usage des écrans (PC, mobile, tablette, TV). Afin de les ménager, il est conseillé de faire des pauses régulières pour limiter l’exposition à la lumière bleue, nuisible pour la rétine et à l’origine de la fatigue et sécheresse oculaire.Pour renforcer votre acuité visuelle et soulager vos yeux, il existe des exercices faciles à faire disponibles gratuitement en ligne sur internet (1).

Il est également essentiel de porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des rayons UV (ultra-violet) à l’origine de problèmes de cataracte et autres inflammations oculaires. Il est d’autant plus important de commencer la protection des yeux dès l’enfance.

Pour améliorer la vision, certains aliments, riches en vitamine A, C et E, comme la carotte, peuvent être intégrés dans l’alimentation quotidienne. Leurs propriétés contribuent à la stimulation de la vision nocturne, à la protection contre la filtration de la lumière bleue et renforcent la santé des vaisseaux sanguins de la rétine.

Les oreilles

Bien qu’il soit difficile de prévenir la plupart des causes de perte auditive, il existe des gestes préventifs à insérer dans son hygiène de vie :

Pour se prémunir du bruit, principale cause de surdité, il convient de penser à protéger ses oreilles en :

Le nez

Sens indispensable au plaisir mais aussi pour alerter d’un danger, l’odorat doit lui aussi être entretenu régulièrement. Comme le reste de nos sens, il diminue naturellement avec l’âge, mais il existe des techniques pour le préserver plus longtemps :

La bouche

Dans notre pays mondialement réputé pour sa gastronomie, la santé de nos papilles est une nécessité et un accès vers le bonheur culinaire. Pour préserver le goût, il est important de :

Pour aiguiser ce sens, il est conseillé de manger varié en savourant chaque bouchée pour éduquer le palais et maintenir un bon sens du goût. L’expérience d’autres saveurs est nécessaire pour élargir ses sensations gustatives.

La peau

L’épiderme est l’organe le plus étendu du corps humain et il est la première barrière de protection face aux agressions extérieures de l’environnement. Pour protéger et ralentir le vieillissement de la peau, voici quelques astuces :

En prenant soin de nos sens, notre qualité de vie et notre bien-être général sont améliorés. Grâce à des habitudes saines et à des exercices réguliers, la sensibilité et la performance de nos sens le seront tout autant.


(1) Voici quelques sites qui vous permettront d’exercer votre acuité visuelle :
https://opticduroc.com/guides/exercices-orthoptie-gymnastique-yeux-ameliorer-vision/
https://www.visiondirect.fr/conseil-sante/exercices-fatigue-visuelle
https://www.lenstore.fr/soins-des-yeux/yoga-des-yeux-5-exercices-faciles-pour-prevenir-la-fatigue-des-yeux

Le conseil de Liz :

Pensez à faire régulièrement des tests de contrôle pour mesurer la qualité de la vue et de l’audition en se rapprochant des professionnels concernés. En plus de leur vocation préventive, ils sont souvent gratuits !

Pourquoi est-il nécessaire de protéger nos sens ?

Nos sens combinés contribuent à notre sécurité et à notre intégrité physique. Comment leur action se manifeste-t-elle face à un danger et pourquoi faut-il les protéger ?

Nos sens s’appuient sur un réseau de plus de 150 000 kms de fibres nerveuses, soit environ quatre fois le tour de la terre. Dans une seule de nos mains, il y a environ 17 000 capteurs sensoriels et 15 000 dans chacune de nos oreilles ! Notre système olfactif est composé de 50 000 000 de cellules, etc. Nos ressentis physiologiques sont de véritables sentinelles entraînées pour agir automatiquement et rapidement. Découvrez ci-dessous quelques-uns de leurs supers pouvoirs.

Cette liste non exhaustive donne un aperçu du rôle de protection attribué à nos sens et de leur interaction, dans le complexe édifice qu’est le corps humain.

Quels sont les impacts négatifs des addictions sur nos sens ?

Si nos sens sont des protecteurs, à l’inverse certains comportements compulsifs et excessifs sont néfastes pour nos sens. Voici comment les addictions peuvent les affecter parfois durablement.

En résumé, les addictions nuisent à nos sens, affectant notre capacité à interagir avec le monde qui nous entoure. Si vous ou une personne de votre entourage souffre d’une addiction, il est important de chercher une l’aide professionnelle afin minimiser les effets néfastes.

Le conseil de Liz :

Chaque jour, nous consommons volontairement ou involontairement des substances addictives, plus ou moins néfastes pour la santé. Voici le TOP 10 :
1. La caféine
2. Le sucre
3. Le sel
4. L’alcool
5. Le fromage
6. Le tabac
7. Le glutamate
8. Les drogues
9. Les antidépresseurs
10. Les stéroïdes.

Si vous avez un doute sur un comportement addictif, vous pouvez gratuitement accéder à des tests pour mesurer votre degré de dépendance en vous rendant sur le site  https://www.addictaide.fr/les-parcours-d-evaluation/

De combien de sens est doté l’être humain ?

Pour répondre à cette question qui fait débat au sein du monde scientifique, il faut d’abord s’intéresser à « Qu’est-ce qu’un sens ? ».

Selon la dernière définition en date, « un sens correspond à la capacité (via des cellules sensitives) de traduire des stimuli extérieurs en influx nerveux pour transmettre l’information au cerveau ». Nous sommes reliés à l’environnement par nos sens et chez les êtres humains, les yeux jouent un rôle central, car nous percevons jusqu’à 80 % de toutes nos impressions grâce à notre vue.

Comment nos sens fonctionnent-ils ?

Voici un exemple simplifié illustrant la connexion entre nos sens et notre cerveau :

1. stimulus : un mouvement est détecté par un de nos sens (par exemple, voir une voiture qui approche rapidement) ;

2. transmission : le signal sensoriel est transmis au cerveau via les influx nerveux (ici le nerf optique) ;

3. traitement : le cerveau analyse le signal et reconnaît un éventuel danger ;

4. réaction : le cerveau envoie des signaux aux muscles pour réagir (par exemple, un déplacement pour éviter la voiture).

Quels sont les nouveaux sens répertoriés ?

La théorie d’Aristote tenait uniquement compte de nos cinq sens externes, c’est-à-dire ceux reliés à un organe détectant les changements dans notre environnement. Cependant, il existe aussi des mécanismes internes, encore méconnus, qui nous informent sur l’état de notre propre corps et sur la façon dont celui-ci réagit aux stimuli extérieurs. À l’heure actuelle, les scientifiques s’accordent sur cinq nouveaux sens : la proprioception, l’équilibrioception, la thermoception, la nociception et la sensation de faim. À quoi nous servent-ils ?

Si nous creusons un peu plus loin, cette liste sera probablement allongée avec les prochaines précisions scientifiques dans le domaine. Le fonctionnement des sens est complexe, à l’instar des récepteurs sensoriels de la peau, dédiés à la température qui se divisent en six types, spécialisés soit pour le chaud ou pour le froid.

La vision, quant à elle, compte quatre types de récepteurs et le sens du goût pourrait aussi être scindé en fonction des cinq saveurs perçues par la langue : sucré, salé, amer, umami et acide. En conclusion, nos détecteurs sensoriels internes et externes sont nombreux et loin d’avoir livrés tous leurs secrets.

Quels services SMI contacter pour être accompagné en cas d’addiction ?

Le prérequis pour se soigner d’une addiction est de reconnaître sa dépendance et ses conséquences délétères. Ensuite, où et comment trouver un accompagnement ?

Se défaire d’une addiction nécessite une grande force mentale et physique, de la patience et un accompagnement social et médical multidisciplinaire. Les troubles addictifs sont variés et les besoins en traitement et en accompagnement dépendent de la situation :

Comment traiter une addiction ?

Les personnes dépendantes sont tiraillées entre un état de manque intense dû à la substance addictive et l’envie d’arrêter. C’est pourquoi, il est souhaitable de consulter en addictologie. Ces premiers rendez-vous médicaux sont généralement gratuits afin de rester accessibles à tous.

La consultation en addictologie permet :

L’objectif de la thérapie des addictions est d’aider les patients à reprendre leur vie en main. Dans un premier temps, l’accompagnement va se concentrer sur la désintoxication et le sevrage.  Dans un second temps, il s’agit ensuite d’aider la personne à reprendre le contrôle sur son quotidien et de développer des stratégies saines pour surmonter le stress, les crises de manque et la gestion des émotions.

Pour compléter la psychothérapie, il est souvent préconisé de pratiquer une activité physique, des exercices de relaxation et des méthodes thérapeutiques alternatives. Quelques cliniques de désintoxication offrent par exemple des thérapies sous hypnose. Cette approche médicale n’est pas un remède contre les addictions, mais elle peut aider.

Quels sont les services SMI à utiliser dans le traitement d’une addiction ?

Grâce à notre partenaire Santéclair, les patients sont accompagnés durant leur parcours de soin.

À partir d’un bilan de santé, les habitudes de vie sont évaluées puis une orientation est effectuér vers le/les service(s) adapté(s) selon les besoins détectés :

Pour les personnes souffrant d’une addiction au tabac, il existe le programme Zéro Tabac by MySantéclair. Son objectif est de proposer plusieurs services d’accompagnement de la préparation à l’arrêt, jusqu’au maintien dans l’abstinence, pour réussir son sevrage tabagique.

Pour accéder aux services de la plateforme, trois solutions existent :

Avec le service SMI entraide, les recherches et les démarches administratives sont facilitées.

Cette plateforme d’intermédiation et d’accompagnement, accessible via l’adresse smientraide.mutuelle-smi.com, propose aide et soutien à nos adhérents qui présentent des fragilités particulières. L’objectif est de leur permettre d’être à nouveau acteur de leur vie grâce à un écosystème serviciel et au travers d’une prise en charge humaine et personnalisée.

Dans le cadre du traitement d’une addiction, les prestations proposées sont :

  • un renfort en cas d’événement traumatique (gestion de crise, soutien psychologique, etc.) ;
  • la préparation à l’hospitalisation ou traitement à mettre en place (accompagnement psychologique, mise en relation avec des associations, assistance dans l’identification des aides publiques, etc.) ;
  • le maintien et retour à l’emploi.

Le conseil de Liz :

Si vous souhaitez avoir plus d’information sur les addictions et leur traitement, vous pouvez consulter le site https://www.addictaide.fr/

Quel rapport entretiennent les Français avec l’hygiène ?

Les Français ont la réputation de ne pas être très “à cheval” sur l’hygiène. D’où vient ce stéréotype qui perdure et qu’en est-il réellement ?

Il suffit de faire un zoom arrière sur l’histoire de France et ses clichés en matière d’hygiène pour comprendre pourquoi le reste du monde nous perçoit, aujourd’hui encore, comme des personnes peu passionnées par la toilette.

Des idées fortement imprégnées dans l’inconscient collectif ont largement contribué à forger notre réputation au cours des époques et qu’il convient de nuancer.

Au Moyen-âge, les citoyens français étaient sales et jetaient leurs ordures et leurs excréments dans la rue

Lorsque l’on se réfère aux documents médicaux médiévaux et aux fouilles archéologiques, les populations ayant vécu au Moyen-âge avaient déjà conscience qu’une bonne santé était en partie liée à l’hygiène corporelle et domestique. Ainsi, des archéologues ont pu découvrir sur différents sites européens, dont la France :

Ces éléments permettent de déduire que certaines personnes du Moyen-âge avaient relativement une bonne hygiène malgré leurs lieux de vie insalubres.

Les nobles de la cour de Versailles ne se lavaient pas et préféraient masquer leurs odeurs corporelles avec du parfum plutôt que de faire leur toilette 

Au XVIIe siècle, à l’époque du grand Versailles, il est important de rappeler que le Roi-Soleil a fait construire au château « un appartement des bains » qui comportait trois baignoires alimentées en eaux chaudes et parfumées. Mais l’eau, surtout lorsqu’elle est chauffée, est accusée de transporter les maladies. Aussi, pour des raisons sanitaires, les membres de la cour prenaient rarement des bains, préférant changer régulièrement de vêtement en masquant leurs odeurs corporelles avec du parfum.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les soldats américains jugeaient les Français peu concernés par leur hygiène et ont répandu leur vision à leur retour chez eux

Pendant la guerre de 39-45, dans la France rurale, les maisons possédant leurs toilettes à l’intérieur étaient rares. La mise en place du rationnement sous l’Occupation s’appliquait également aux produits d’hygiène comme le savon de Marseille et a pu contribuer à cette vision.

Si les clichés ont la vie dure, une récente enquête réalisée en juin 2022 par l’institut de sondage IFOP sur les habitudes des européens en matière d’hygiène démontre que les français ne sont pas irréprochables, sans pour autant être les derniers d’Europe.

Par exemple, les français sont les européens qui changent le moins souvent de slip, par contre, nous faisons partie des interrogés qui se lavent le plus souvent.

Sources :

Le Régime du corps de maître Aldebrandin de Sienne, texte français du XIIIe siècle publié pour la première fois d’après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et de la bibliothèque de l’Arsenal par les Drs Louis Landouzy et Roger Pepin, avec variantes, glossaire et reproduction de miniatures. Préface de M. Antoine Thomas, membre de l’Institut. Paris, H. Champion, 1911.

https://www.nestorderidder.be/petite-histoire-de-lhygiene

https://www.paris.fr/pages/la-proprete-de-paris-au-fil-des-siecles-7309

https://plume-dhistoire.fr/hygiene-a-versailles-bain-dentifrice-et-chaise-percee/-

https://archives.uness.fr/sites/campus-unf3s-2014/maieutique/UE-sante-publique/hygiene_ind/site/html/1.html

https://www.slate.fr/story/241483/faineants-femmes-faciles-portrait-francais-par-soldats-americains-debarquement-1944-liberation-seconde-guerre-mondiale

Le complément d’information de Liz :

Si vous souhaitez en savoir davantage sur notre classement européen sur différents critères d’hygiène, télécharger l’étude complète.

Quelques idées reçues sur l’hygiène corporelle et la propreté !

Voici quelques clichés concernant l’hygiène et la propreté. Ces certitudes sont-elles fondées et bénéfiques pour la santé ?

Pour éviter d’irriter la peau, une seule douche quotidienne est préconisée par les dermatologues, comme l’alternative de se laver soigneusement avec un gant de toilette pour éviter de sentir mauvais. Pour les personnes souffrant de maladie de la peau, il est recommandé de ne laver chaque jour que les zones où des odeurs corporelles désagréables peuvent apparaître et de ne se doucher que tous les deux jours.

Se laver les mains permet simplement de diminuer la quantité de germes sur celles-ci et le savon ne tue pas les germes, il les décolle. C’est pourquoi même en se lavant les mains régulièrement, il est possible d’attraper des infections.

Si la brosse à dents n’est plus fonctionnelle, il est évident qu’il faut en changer. Ce qu’il faut retenir est que, poils abîmés ou non, il faut changer de brosse à dents, au minimum tous les 3 mois, pour éviter l’accumulation des impuretés sur celle-ci.

Les poux se développent dans un cuir chevelu propre et sec et se répandent très facilement. Ils se transmettent par contact direct ou par échange de linge (bonnet, écharpe, casquette, draps, taie d’oreiller et autres) ou d’objets personnels (peigne, brosse, barrette et autres). Leur apparition ne résulte donc pas d’un mauvais entretien capillaire.

Les bactéries ne meurent pas dans le congélateur mais ne peuvent plus proliférer. A contrario, une fois la nourriture ressortie du congélateur, les bactéries se multiplient. Aussi, recongeler les aliments s’avère dangereux pour la santé et peut provoquer des intoxications alimentaires.

Nous sommes nombreux à utiliser des gants en latex pour faire le ménage et se protéger les mains. Néanmoins, des bactéries se développent à l’intérieur des gants à cause de l’humidité provoquée par la transpiration au contact avec l’eau. Si porter des gants est indispensable pour se protéger du contact avec les produits ménagers parfois irritants pour la peau, il est également important de se laver les mains et les gants après les avoir utilisés.

Il a été mesuré qu’il y a plus de bactéries et de germes dans le réfrigérateur, le lave-vaisselle, sur les claviers d’ordinateurs ou les téléphones portables en comparaison avec un siège de toilettes. Les lunettes de WC sont fraîches et sèches, et les bactéries préfèrent les endroits chauds et humides.

La recommandation de Santé Publique France est d’aérer au minimum 10 minutes chaque jour et chaque pièce, même l’hiver. Il est prouvé que l’air que nous respirons à la maison est plus pollué que l’air extérieur. L’idée reçue que certaines plantes peuvent dépolluer l’air de notre logement est également fausse. Elles n’ont aucun impact sur la qualité de l’air intérieur, peu importe l’espèce végétale.

Cette liste est évidemment non exhaustive et si vous avez des questions ou besoin de plus d’explication sur une problématique de santé particulière, n’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels habilités à vous répondre.

Comment l’hygiène impacte notre système immunitaire ?

Pourquoi l’hygiène est importante pour notre santé ?

L’hygiène corporelle est une composante de l’hygiène de vie. Elle constitue l’ensemble des pratiques quotidiennes contribuant à notre bien-être physique. Par exemple, après avoir transpiré abondamment, vous ressentez le besoin de prendre une douche. Le week-end, disposant de plus de temps, vous pouvez faire un soin du visage ou un gommage du corps. À l’inverse, si vous voyagez en « sac à dos », vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous laver régulièrement et vous vous sentez moins bien.

L’hygiène de vie comprend les soins du corps, la propreté de son environnement de vie, la qualité du sommeil, l’équilibre alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique et l’entretien des relations sociales épanouissantes.

L’hygiène de vie est un indicateur de santé, et bien pratiqué, ses bienfaits permettent entre autres de :

Ces profits sont liés les uns aux autres et forment un cercle vertueux :  être mieux dans sa tête, c’est être mieux dans son corps et parallèlement c’est rendre meilleur son environnement et son air.

Se laver les mains régulièrement est le geste hygiénique de base le plus indispensable car ces dernières transmettent 80% des microbes. Elles sont un grand nid à bactéries, abritant des milliers de germes. Les mains présentent donc un risque de transmission des maladies très élevé, en véhiculant les microbes de plusieurs manières :

Dans les deux cas, ce n’est pas la présence d’agents pathogènes sur les mains qui va nous contaminer directement. C’est le fait de porter nos mains contaminées à la bouche, dans les yeux, le nez ou vers une autre porte d’entrée pour les microbes.

Au niveau collectif, le premier impact positif d’une bonne hygiène et de la propreté associée, est le ralentissement ou le contrôle de la propagation des maladies. Elle prend d’autant plus d’importance chez les groupes à risque, comme les bébés et les personnes âgées. Il est donc important de respecter de bonnes règles d’hygiène, sans basculer dans le récurage compulsif.

Le contact avec les germes renforce-t-il le système immunitaire ?

Dès les premières années de la vie, le corps apprend à se défendre contre les germes lorsqu’il est mis en contact avec ces derniers. Il est nécessaire de maintenir un équilibre entre les bons et les mauvais germes, de sorte que le système immunitaire puisse toujours s’entraîner à se défendre contre divers éléments. Lorsque cet équilibre est bouleversé, le système immunitaire peut réagir de manière excessive, même en cas de germes inoffensifs.

Un environnement stérile n’existe pas et se salir n’est pas dangereux. Néanmoins, le contact avec les germes nocifs doit être limité autant que possible car il existe de nombreux virus et bactéries nocifs qui peuvent nuire à l’organisme de façon permanente.

Un système de défense paresseux n’existe pas. Il fonctionne 24 h/24, 7 j/7, 365 j/an. Lorsqu’une infection s’installe, il est surmené et fonctionne moins vite, mal ou plus du tout.

Ce qui peut affaiblir votre système de défense, c’est de court-circuiter la réponse immunitaire ou de l’atténuer, en l’empêchant de faire son travail en consommant fréquemment :

En vieillissant, les défenses immunitaires diminuent naturellement et les facteurs qui peuvent avoir le plus d’effets négatifs sur le système immunitaire n’ont pas de lien direct avec la propreté mais davantage avec l’hygiène de vie : stress, fatigue, mauvaise alimentation et un manque d’exercice. Pour stimuler nos défenses, il convient prioritairement d’équilibrer son microbiote (organe composé de 10 000 milliards de bactéries évoluant en communautés au sein du tube digestif).

Sources :

https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/maladies-transmissibles/effets-secondaires-antiviraux

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-antibiotiques-reduiraient-efficacite-cellules-immunitaires-69434

https://www.infosante.be/guides/systeme-immunitaire-affaibli

Le conseil de Liz :

Pour prendre soin de votre corps, vous pouvez opter pour certaines plantes et actifs naturels aux vertus hydratantes, apaisantes ou nettoyantes. Incorporées aux produits d’hygiène, ces substances ont de véritables bienfaits et ne sont pas agressives pour l’organisme :

  • l’aloe vera ;
  • l’amande douce ;
  • l’huile d’argan ;
  • l’onagre ;
  • le karité ;
  • la fleur de cerisier.

Hygiène corporelle : synonyme de bonne santé ?

Chaque année, les normes sanitaires se durcissent diminuant ainsi notre exposition aux germes. Mais cette chasse aux microbes est-elle toujours salutaire ?

Il ne fait aucun doute que la pandémie de covid-19 a accru notre besoin d’hygiène et de propreté pour se protéger du virus. Sally Bloomfield, présidente du Forum scientifique international sur l’hygiène domestique et professeur honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, craint que la pandémie n’ait incité de nombreuses personnes à conserver des habitudes de propreté excessives, trompeuses et peu utiles.

Hygiène et propreté sont couramment confondues mais sont pourtant bien distinctes. L’hygiène est un ensemble d’actions préventives que nous mettons en pratique par anticipation, par exemple lorsque nous nous lavons les mains avant de faire la cuisine ou en toussant dans notre coude. La propreté est le résultat d’un nettoyage à postériori suite à un état jugé « sale », par exemple suite à une chute dans la boue ou à un plat qui a explosé dans le micro-onde.

La propreté et l’hygiène, tout comme notre génétique et notre environnement, influencent la performance de notre système immunitaire dans son rôle de nous maintenir en bonne santé. Elles ont également un impact dans la qualité de notre quotidien, que ce soit dans notre vie privée ou dans notre milieu professionnel.

De manière abstraite, pour rester en bonne santé, une personne doit maintenir un équilibre entre hygiène et propreté. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et pourquoi il ne faut pas confondre les deux notions ? Existe-il-t-des risques à adopter des comportements hygiénistes excessifs ? Quelles sont les pratiques des français en matière d’hygiène corporelle et quelles sont les idées reçues à bannir ? Nous vous dévoilons tout dans ce dossier.